Résumé : Élodie (17 ans) est naturiste depuis son plus jeune âge. Elle a pratiqué avec ses parents et son frère dans des lieux « libres » et non pas des structures. Élodie connaît les plaisirs du sexe avec son premier amant, un Allemand nommé Helmut. Après des vacances naturiste et une première expérience sexuelle, Elodie vit chez une amie qui semble prude… mais pas tant que ça finalement.
Le plus naturellement du monde
Mon amant allemand m’avait appris beaucoup et donné beaucoup. À présent je devais tracer ma route seule, de mon côté. Je devais assumer mon corps de femme et les plaisir qu’il pouvait me procurer avec d’autres partenaires.
Pour faire ma terminale, il n’y avait pas de classe me permettant de suivre le cursus que je voulais suivre à proximité de chez moi. J’ai du quitter le foyer familiale. La fille d’amis de mes parents avait un appartement dans la ville où je devais faire mes études (Bordeaux). Aussi fut-il décidé que je logerai chez elle en contrepartie d’une compensation financière.
Mélanie avait trois ans de plus que moi et donnait l’impression d’une femme sévère. Pourtant elle était belle avec ses cheveux bruns, presque noirs, qu’elle portait en chignon ou en queue de cheval, jamais dénoués. Son corps était peut être un peu dodu sans être gros, et ses formes étaient amples sans être mises en valeur.
Nous nous entendîmes tout de suite très bien. Elle travaillait dans une entreprise de transport et était absente toute la journée. J’avais ainsi l’appartement à ma disposition lorsque je n’avais pas de cours. Le week-end elle était souvent absente et lorsque je ne rentrais pas dans ma famille, je restais seule : Conditions idéales pour étudier dans le calme. Dès le début, elle me fixa des règles :
– Je ne voudrais pas que chez moi ce soit un va-et-vient d’étudiants. Si tu veux travailler avec tes camarades, tu vas chez eux, pas chez moi. Même lorsque je ne suis pas là.
– Bien sûr, je te préviendrai si je rentre plus tard ou si je reste coucher chez une copine.
– Soit, et surtout, pas de mecs… Enfin ici, après tu fais ce que tu veux…
– Je crois que j’aurais mieux à faire que de voir les mecs. J’ai mes études et le bac à la fin de l’année. C’est déjà très gentil de ta part de m’accueillir chez toi, je ne vais pas en plus m’incruster et faire n’importe quoi qui puisse te déplaire.
Si je n’avais pas le droit d’amener de garçon chez ma logeuse, je constatai qu’elle ne se dérangeait pas pour le faire. Il y en avait deux, jamais ensemble, mais à tour de rôle. Ils arrivaient le soir, après le dîner et repartaient le matin. Je ne faisais que les croiser dans l’appartement. Mélanie me fit un jour une réflexion que je n’aime pas beaucoup, mais qui est courante :
– Eux, c’est pour l’hygiène. Ne crois pas que ce soit de l’amour.
Peu de temps après mon arrivée, je prenais une douche. Sortie de la cabine, je m’aperçus que j’avais oublié de prendre ma robe de chambre avec moi et la serviette ne permettait pas de m’envelopper. J’aurais pu remettre les vêtements que je venais d’enlever, mais je me suis dit que je n’avais que quelques mètres à faire pour aller de la salle d’eau à ma chambre. Je sortis donc nue et en deux bonds j’étais chez moi… Si au milieu du couloir ne se trouvait ma logeuse. Je restais médusée, surprise. Je ne ressentais pas de la pudeur, mais un certain embarras, comme si j’allais contre un interdit. Elle me regardait ouvertement et me fit un grand sourire en disant :
– Ne t’inquiète pas, ça ne me dérange pas que tu sortes nue de la salle de bain.
Un peu rassurée, je regagnais ma chambre. Mais je ressentais que le regard de Mélanie avait eu quelque chose d’insistant. Pourtant, le soir même, ainsi que les jours suivants nous n’avons pas reparlé de cet épisode.
Un soir je suis rentrée à l’appartement un peu plus tard, j’avais travaillé sur le matériel informatique du lycée (ma spécialité nécessitait une grand pratique de l’informatique). Lorsque j’arrivai, je fus médusée lorsque je vis Mélanie regardant tranquillement la télévision totalement nue.
– Oh excuse-moi, me dit-elle avec le plus grand naturel et sans chercher à voiler son corps alangui, il fait tellement chaud que je me suis mise à l’aise. Ça ne te dérange pas ?
– Euh, non, non. D’ailleurs tu es chez toi, ce n’est pas à moi de t’interdire quelque chose.
– Merci, mais je ne voudrais pas te gêner.
– N’aie crainte, je suis naturiste, alors être nu chez soi ne peut pas me choquer.
– Ha ! Tu es naturiste. Pourtant lorsqu’on te voit, on pourrait plus penser que tu es une fille pudique. Jamais de décolleté, toujours des robes ou des jupes en dessous des genoux…
– C’est que je ne suis pas exhibitionniste. J’aime être nue sur une plage, dans un lieu en pleine nature avec d’autres naturistes, mais pas au milieu de voyeurs.
– Et chez toi, tu te mets nue parfois.
– Souvent, lorsque le temps est chaud comme aujourd’hui, c’est pour cela que ta tenue ne me gêne pas. Je la trouve presque normale.
– Eh bien, si tu veux, tu peux faire comme moi.
Je ne me le fis pas dire deux fois. Je posai mes affaires dans ma chambre et quittai tous mes vêtements. Je revins nue et rayonnante dans le salon. Nous passâmes toutes les deux la soirée ainsi, nues, totalement détendues.
C’est ainsi que lorsque la température le permettait, Mélanie et moi, nous nous mettions à l’aise en ôtant nos vêtements pour entrer et sortir de la salle de bain, pour préparer ou prendre nos repas, pour regarder la télévision. Lorsque je m’isolais dans ma chambre-bureau pour travailler, je restais nue. Ainsi la vie des études me semblait plus agréable et plus légère. Une chose était certaine, je n’aurais plus jamais supporté de ne pas vivre nue le plus souvent possible.
Dans cette relation il n’y avait rien de sexuel, aucun geste déplacé ou parole équivoque. Cela ne m’empêchait pas d’envisager le corps de ma logeuse. Comme je le disais, elle n’était pas filiforme, mais justement avait tout ce qu’il faut là ou il faut. Sa poitrine était ample, généreuse aux aréoles larges et sombres. Comme ils étaient lourds, ils avaient tendance à s’affaisser un peu, mais ne tombaient pas pour autant. Son ventre était rebondi et dessous, s’épanouissait une toison brune qui semblait impénétrable. Par contre, autour de sa vulve, les poils étaient plus cours, soigneusement taillés, voire peut être rasés sur le bord des lèvres. Ses fesses étaient elles aussi pleines de rondeurs et qu’on pourrait qualifier de callipyge. Je trouvais ce corps harmonieux ayant plus d’attraits par ses courbes que le mien qui était encore trop proche de la petite fille, ayant du mal à se muer en celui d’une femme.
Pourtant, un soir cela manqua de déraper. Nous étions toutes les deux assises sur le canapé dans le plus simple appareil. Mélanie commença à me poser des questions plus intimes qu’à l’habitude
– Tu as un petit copain ?
– Non, je me consacre à mes études et surtout à mon bac pour la fin de l’année. Pour ce qui est de la bagatelle, on verra cela l’été prochain.
– Tu penses en trouver un sur une plage naturiste.
– Il y a des chances, puisque c’est là que j’espère passer mes prochaines vacances. Mais je ne le crie pas sur tous les toits ; pour ce qui est de trouver un mec dans la rue et lui dire « On va sur une plage pour faire du nudisme ! », ce n’est pas très évident. Donc si je veux un copain naturiste, autant le rechercher dans le lieu de prédilection. Mais d’un autre côté, les camps naturistes ne sont pas des lieux de drague idéaux. Les filles qui vont dans ces structures n’y sont pas pour attirer absolument les mecs, si bien que ceux-ci sont plus sur la réserve ; et puis un mec qui a une attirance pour une fille fait tout pour cacher un état d’excitation trop grand… Tu vois ce que je veux dire. Imagine un garçon venir vers toi pour t’approcher en complète érection !
– Tu as déjà eu un amoureux naturiste ?
Je lui racontai ma rencontre avec Helmut, mon bel Allemand, durant l’été dernier. Je ne rentrai pourtant pas dans tous les détails, mais lui fis tout de même comprendre que mes rapports avec lui ne s’étaient pas limités à quelques baisers et caresses.
– Et, pour pallier cette absence de mec, tu te branles parfois ?
La question était posée avec calme et naturel. Je réfléchis alors rapidement. Je me masturbais fréquemment. J’aimais me toucher les seins, en faire dresser leurs pointes par l’action de mes mains. Depuis que mon amant m’avait dépucelé, je n’hésitais pas à introduire un ou plusieurs doigts dans mon vagin. J’arrivais ainsi à de petites jouissances agréables, mais qui étaient loin de compenser l’absence de l’endurante queue de mon Allemand. Je finis par répondre à ma logeuse devenant de plus en plus inquisitrice :
– Oui parfois…
Mélanie s’approcha alors de moi et posa une de ses mains sur un de mes seins, je ne protestai pas ; j’étais tétanisée par la surprise. Lorsqu’elle me prit le second sein avec son autre main et qu’elle approcha la bouche pour le baiser, je fis un mouvement de recul. Elle s’écarta tout de suite et me lâcha, en bafouillant :
– Excuse-moi… Je ne sais pas… Oublie mon geste, on en parle plus.
Je ne dis pas un mot et effectivement je n’évoquai pas cet incident. Pourtant ces caresses furtives m’avaient quelque peu troublée : Une femme attirée par mon corps ? Je n’avais rien contre les homosexuels, mais je n’en étais pas. J’aimais les hommes, Helmut me l’avait démontré l’été dernier, voilà tout, pourquoi ferais-je l’amour avec une femme. Et pourtant, à bien y réfléchir, Mélanie était charmante et son corps n’était pas dénué de sensualité. Je la trouvais belle, mais de là à la trouver désirable…
Mélanie n’avait jamais pratiqué le naturiste. Elle me questionna sur cette pratique. Toutes ces questions que posent ceux qui aimeraient tenter le naturisme, mais qui n’osent pas franchir le Rubicon. Je me fis un plaisir d’éclairer sa lanterne :
– Si tu te sens bien nue, ainsi que nous le sommes dans ton appartement, les sensations que tu as seront décuplées en extérieur. Tu sais, oser vivre nu, c’est oser vivre libre.
– Faut-il se mettre tout le temps nu ? Par exemple lorsqu’on a ses règles ?
– Sur les plages, même naturistes, la nudité intégrale n’est pas obligatoire. Personne ne te dira rien si tu gardes ta culotte. Dans des lieux où la nudité est obligatoire, il y a des exceptions, tu sais, nous ne sommes pas des intégristes. Lorsque le temps est trop frais on peut enfiler un vêtement. Idem quant une femme a ses règles. Autrement il y a le tampon, le bout de ficelle n’est pas si voyant et cela n’a rien d’obscène.
– Pourtant, se mettre nu, bien sûr, sur les plages j’enlève le haut, mais le bas…
– Pour être moins gênée, il ne faut pas se raser le sexe, comme moi. Contrairement aux hommes, notre toison pubienne constitue un cache-sexe naturel. Tu sais, les femmes au sexe glabre sont minoritaires sur les plages. Beaucoup gardent leurs poils.
– Tu sais, j’hésite parce que je n’aime pas mes fesses, je n’aime pas beaucoup mon corps en fin de compte.
– Je ne sais pas ce que tu leur trouves à tes fesses, elles sont très bien. Mais surtout, chez les naturistes, ce n’est pas l’apparence physique qui importe. Nous sommes tous différents et c’est cette différence qui constitue notre richesse. Dès que tu seras dans le milieu naturiste tu te sentiras mieux, tu t’accepteras comme tu es. Tu te sentiras bien dans ton corps et seras en paix avec toi-même.
– Est ce que vraiment je pourrai être mieux dans ma tête et dans mon corps simplement parce que je me mettrais nue devant d’autres personnes ?
– Non, il ne faut pas croire qu’en pratiquant le naturisme, d’un seul coup tu iras mieux, que tous tes blocages disparaîtront. C’est un peu plus complexe. Si tu te sens bien nue, tu verras la vie autrement, que tu ne dois pas te priver de bons moments. Au contact de la nature, on relativise biens des petits problèmes quotidiens qui n’en valent pas la peine. Tu sais, dans les lieux naturistes, il y a des femmes grosses, maigres, poilues, imberbes, jeunes, vieilles… Tout comme les hommes qui auront un gros sexe, un petit sexe, un gros cul ou des fesses musclés. La diversité totale, je te dis, et tout le monde accepte tout le monde. C’est cela qui est formidable dans la nudité en commun.
– Et les hommes sur les plages, ce ne sont pas des voyeurs ? Ils ne sont pas là pour se rincer l’œil ?
– Parfois il peut y en avoir un ou deux, et même, s’ils apercevraient que tu n’en mourras pas. Mais en fait, ils restent toujours à distance, car au milieu de la plage, il faudrait qu’ils retirent leur maillot, et on verrait tout de suite ce qui les intéresse.
– Mais le naturisme, ce n’est pas un peu de l’exhibition ?
– Non, pas du tout, le but de l’exhibitionniste c’est de choquer. Le naturiste, lui, même s’il se montre en public, ce qui est très rare, ne cherche pas à agresser les autres avec sa propre nudité.
Je finis par proposer à ma logeuse de venir m’accompagner sur une plage naturiste de la Gironde, toute proche. Il suffisait d’essayer alors que les frimas de l’automne n’étaient pas encore là. Voulant battre le fer pendant qu’il était chaud, c’est dès le week-end suivant que j’attirai Mélanie sur les bords de la mer.
Arrivées sur la plage, nous avons disposé nos serviettes de bain au sol et sans plus attendre, j’ai quitté tous mes vêtements. Ce fut rapide, sous une petite robe d’été je ne portais qu’un slip : En deux mouvements, je fus nue. Mélanie avait mis quant à elle un haut, une jupe, une culotte et un soutien–gorge. Si bien que sa mise a nue fut plus longue et donc plus intimidante pour elle.
– J’aurais dû faire comme toi, tandis que là, j’ai l’impression que tout le monde me regarde me déshabiller.
– Ce n’est qu’une impression, personne ne te regarde.
J’attendis qu’elle prenne ses marques, puis lui dis :
– Est-ce que ça va ?
– Oui, effectivement, personne ne regarde personne. C’est étrange, j’ai devant moi des hommes et des femmes nus et cela leur semble très naturel. C’est presque moi qui suis gênée de les regarder.
– Tu vas t’habituer. Bientôt tu ne verras plus leur nudité. Tu les verras comme tous les gens que tu croises dans la rue. Bon, on va se baigner ?
Là encore ce fut une épreuve pour elle. Traverser la plage totalement nue. Elle prit son courage à deux mains et rejoignit le bord de l’eau. Si je n’avais pas été avec elle, je suis persuadée qu’elle aurait couru dans les flots, mais comme elle voulait rester à mes côtés et que je marchais à pas mesurés, je sentis bien qu’elle rongeait son frein. Une fois dans l’eau elle se détendit : On ne la voyait plus.
Au bout de quelques instants à nager dans les flots, elle s’approcha de moi et me dit :
– Je ne pensais pas que ce puisse être un tel plaisir de se baigner nue ainsi. Bien plus agréable qu’avec un maillot.
Je trouvais qu’elle s’était détendue très vite. Comment allait-elle procéder pour sortir de l’eau ? Eh bien le plus naturellement du monde. Elle est sortie, a traversée la plage, est passée à côté d’hommes sans fausse pudeur et a rejoint nos serviettes. Elle est restée debout pour s’essuyer et réajusté sa serviette au sol. C’est seulement après qu’elle s’allongea sur le dos pour profiter du soleil.
Je lui fis remarquer que la crème solaire ne serait pas inutile. Sans gêne là encore, elle s’enduisit le corps d’ambre solaire passant la main sur les seins, les malaxant presque, entre les jambes, en les écartant. Elle avait quitté toute la pudeur qu’elle avait en arrivant sur cette plage. Elle était devenue naturiste.
Un peu plus tard, elle se mit sur le ventre et me demanda de lui mettre de la crème sur le dos. J’en profitai pour lui prodiguer un léger massage qui alla des épaules aux fesses. Qu’en j’atteignis celles-ci, Mélanie eut un léger tressaillement.
– Si je ne fais pas ton fessier, demain tu ne pourras plus t’asseoir.
– Tu as raison, je suis sotte, répondit-elle en rigolant.
Puis je passai aux cuisses et descendis jusqu’aux mollets. Comme elle écartait un peu les jambes, par jeu, je remontai la main le long de la face intérieure des cuisses. Je m’arrêtai avant d’arriver à son sexe, mais je vis soudain ses lèvres gonflées, les muqueuses légèrement ouvertes et il y perlait un peu de liquide qui n’était ni de la crème, ni de la sueur.
– Mais tu mouilles, lui chuchotai-je en me recouchant à ses côtés.
– Oui, c’est de voir ces beaux mecs et ces belles filles nus devant moi. Excuse-moi, je ne suis pas encore une naturiste pure et dure. Je suis gagnée par une certaine excitation. Tu vois, le mec qui est à notre gauche, de le voir avec une si belle queue au repos, ça ne peut me laisser insensible.
En effet, le garçon en question avait un engin de belle taille au repos. Sachant bien qu’elle était le fond de sa pensée, je lui dis :
– Tu risques d’être déçue, ma belle, la taille du sexe des hommes au repos n’indique pas qu’ils sont bien montés une fois en érection. Crois-en mon expérience. J’ai vu plus d’un mec dans les deux dispositions sur les plages. Certains petits sexes au repos deviennent volumineux en action et d’autres, prometteurs, ne prennent que peu de centimètres une fois dressés.
Le reste de la journée se passa très bien. L’avantage que nous avons, nous, les femmes sur les hommes, c’est lorsque nous sommes fortement excitées, cela ne se voit pas ou très peu. Et lorsqu’on porte encore ses poils, dissimulant notre intimité, rien ne se voit si l’on prend garde à ne pas trop écarter les jambes. C’est donc ainsi que Mélanie put apparaître comme une naturiste que la vue de corps nus ne troublait absolument pas, alors qu’il n’en était rien.
Un peu plus tard, dans l’après-midi, nous avons lié contact avec un couple qui s’était installé non loin de nous. L’homme devait avoir 30 ans et sa compagne était beaucoup plus jeune que lui, peut-être pas même 20 ans. La fille avait la chatte rasée ce qui intéressa visiblement Mélanie. N’y tenant plus elle demanda à la fille :
– Excuse-moi de te poser cette question. Je vois que tu es rasée, est-ce que ça t’apporte quelque chose en plus.
– En fait je me suis fait épiler dans un institut de beauté. Quant j’ai connu mon homme, j’étais comme vous, « je portais le poil ». Il m’a amenée sur des plages naturistes et m’a fait découvrir le plaisir de vivre nue parmi les autres en abandonnant toute pudeur. J’ai tout de suite beaucoup aimé. Puis il m’a demandé d’avoir le sexe glabre. J’ai un peu hésité, être ainsi encore plus nue que nue… Et puis, par amour, j’ai tout enlevé. Le bénéfice est triple. Déjà, mon homme trouve que c’est beaucoup plus sexy et pour les caresses c’est bien plus doux. Ensuite d’un point de vue hygiénique, c’est plus sain. Enfin, le plaisir sur la plage et dans l’eau est inimaginable. J’avais, dès le début, beaucoup apprécié pouvoir me baigner nue, mais là, le sexe sans protection, cela décuple les sensations.
Dans la voiture, pour retourner sur Bordeaux, Mélanie me demanda :
– Tu serais prête à te raser le sexe comme la fille de la plage ?
– Non, j’aime bien mon petit buisson. Je ne pense pas que le plaisir soit ainsi augmenté parce qu’on quitte ses poils. Tu sais, j’ai un peu observé la fille sur la plage. Elle éprouve un certain plaisir à s’exhiber… Si on peut dire, car sur une plage, même si elle se montre, elle ne pourra choquer personne. Elle traverse la plage assez lentement pour que tous la voient bien, elle reste debout autour de sa serviette, elle adopte certaines positions qui dévoilent ostensiblement sa vulve. Je pense d’ailleurs que cela ne déplaît pas à son compagnon.
Une fois à l’appartement, je quittai mes vêtements de plage dans ma chambre et entrai dans la salle de bain pour y prendre une douche. J’étais derrière la vitre à demi translucide de la cabine lorsque Mélanie entra elle aussi dans la pièce d’eau. Elle aussi s’était mise nue. C’était la première fois qu’on se retrouvait toutes les deux, nues, dans ce lieu.
– J’en ai pour deux secondes et je te laisse la place, lui dis-je.
Pour toute réponse, elle ouvrit la porte coulissante de la cabine de douche et vint m’y retrouver. Elle avait les yeux brillants et d’une intensité hors du commun. Lorsqu’elle posa ses deux mains sur mes épaules et se colla à moi, je me laissai faire. Elle posa ses lèvres sur les miennes et tenta d’introduire sa langue à l’intérieur de ma bouche, une première fois sans succès. Lorsque ses mains descendirent sur mes seins, elle fit une nouvelle tentative. Tout à la tension nerveuse qui me parcourait, je la laissai investir ma bouche et enfin lorsque ses doigts entrèrent en contact avec mes pointes érigées, là c’est moi qui répondis avec fougue à son baiser.
Il fallait que je donne mon corps à ma logeuse ; j’en avais follement envie. Je ne réfléchis même pas aux conséquences futures.
Alors les doigts de ma douce amie devinrent inquisiteurs. J’avais le dos contre le mur de la douche qui coulait sur nos corps, elle me pressa, je sentis ses seins contre les miens. Sa main glissa le long de mon ventre jusqu’aux poils de mon pubis. N’y tenant plus, Mélanie passa outre et vint coller sa main contre mon sexe. Je me laissais faire. Elle était en train de me branler comme l’aurait fait un homme, mais je refusais de penser que c’était une fille qui me baisait. J’appréciais sa caresse. Je ne sais pas comment mais je me retrouvais allongée sur le tapis de bain de la salle d’eau, le corps encore mouillé, avec ce visage dans la vallée entre mes deux seins. Celle qui était à la fois ma logeuse, mon amie, ma maîtresse et mon initiatrice dans les plaisirs de Lesbos, les chérit comme jamais on ne me l’avait fait. Helmut avait su me faire procurer beaucoup de plaisir en s’occupant de ma poitrine, mais là c’était absolument fantastique.
– Suis-je une jouisseuse mammaire, me demandais-je, aux seules caresses, baisers, léchages, mordillages de mes seins, j’ai un orgasme.
Maternellement, Mélanie, essuya mon corps, puis me mena dans sa chambre. Je n’y étais jamais entrée. C’était une pièce assez spacieuse, plus que la mienne en tout cas, avec un grand lit. Elle retira la couverture et me coucha sur les draps blancs. Elle s’approcha de mon bas-ventre, joua avec mes poils en les faisant frisotter entre ses doigts :
– Ils sont si doux. Si je l’avais su, je n’aurais pas attendu si longtemps pour les caresser. J’en ai envie depuis le jour où tu es sortie nue de la salle de bain. Aujourd’hui, après la journée à la plage avec ces corps d’hommes et de femmes ainsi offerts, j’étais trop excitée pour pouvoir résister.
– Caresse moi, dis-je dans un soupir tout en écartant largement les jambes pour lui donner accès à mon intimité.
Elle ne se fit pas prier, déjà avec le bout des doigts, elle parcourut ma vulve le long de mes lèvres. Celles-ci s’ouvrirent et c’est alors avec sa langue qu’elle plongea en moi. Je la laissais faire et restais passive mais ô combien réceptive. Puis, toujours avec la bouche, elle agaça mon clitoris. Là aussi ses caresses étaient bien supérieures à celles de mon premier amant. Elle prenait son temps, s’appliquant, faisant monter ma jouissance par petits pas, ralentissant ses mouvements lorsqu’elle voyait que je montais trop en intensité. Elle ne voulait pas que je jouisse trop vite, elle voulait que je prenne du plaisir dans la longueur avant que je ne sois envahie par un feu d’artifice. Elle introduisit un doigt, puis deux dans ma chatte déjà bien humectée. Elle aventura un doigt dans mon anus, elle semblait le fouiller. Ces doubles caresses ne firent que me crisper un peu plus, j’étouffais mes gémissements dans un oreiller. Et là ce fut la fulgurance, un éclair qui me traversa. Je me cambrai et je poussai un cri sans pouvoir me contrôler. Je fus prise de convulsions violentes avant de retomber sur le lit avec des milliers d’étoiles dans la tête. Je ne sais ce qui s’est passé ensuite. Mélanie était devenue maître de mon corps, de mon être.
Lorsque je repris totalement mes esprits, Mélanie n’était plus dans la chambre. J’étais seule et nue sur son grand lit blanc, les jambes largement écartées, les bras en croix. Pourtant j’étais encore dans un état second et ne me levais pas tout de suite. J’avais la tête qui tournait. Je sentis de l’humidité dans mon entrejambe. Ce ne pouvait être que ma cyprine. Mais la quantité me semblait très importante. J’avais le sexe et le haut des jambes maculés et la serviette éponge qu’avait disposée Mélanie sur le lit était toute mouillée.
Justement, mon amante entra dans la chambre. Elle avait revêtu une fine chemise qu’elle avait laissée ouverte. Elle était sublime ainsi, son habit ne lui couvrant que les épaules et laissant voir ses seins et la chatte. Elle me sourit en disant :
– Alors ma chérie, ça va mieux. Quant tu décolles, c’est impressionnant. J’étais à deux doigts d’appeler les pompiers.
– Merci, jamais on ne m’avait baisée comme tu l’as fait.
– C’est que nous les femmes, entre nous, nous savons comment faire pour se donner un maximum de plaisir. Les hommes, même les plus doux, les plus attentionnés ne sont pas assez à l’écoute de leurs partenaires. Ils ne fonctionnent pas comme nous. Ils ont une queue, s’en servent plus ou moins bien et c’est ainsi qu’ils arrivent à la jouissance. Nous, c’est beaucoup plus subtil. Seule une femme pourra te donner le plaisir tel que tu as connu tout à l’heure. Mais attention, je ne veux pas me priver d’un sexe masculin, là aussi on trouve une réelle jouissance… Différente mais très agréable aussi.
– Mais qu’est-ce que ce liquide ?
– Ça ma petite, c’est ton jus. En te branlant, j’ai atteint le point du bon docteur Ernest Gräfenberg.
Je dus faire un visage plein d’étonnement, car elle rit et continua :
– Tu ne connais pas le point G ?
– J’ai entendu parler, mais je ne sais pas si ça existe réellement.
– La preuve que ça existe, et chez toi il déclenche un orgasme sensationnel et en plus une éjaculation de liquide importante. Il n’y a rien de honteux à cela, c’est ce qu’on appelle les femmes fontaines. J’en ai connu une, c’était encore plus important que toi : Un véritable geyser.
J’allais prendre une petite douche pour me rafraîchir et éliminer le liquide en question et la sueur qui couvrait mon corps. Nous prîmes un repas froid en commun avant de nous retrouver à nouveau dans sa chambre.
Cette fois je ne restais pas passive. C’est moi qui me jetais sur ses jolis tétons autour desquels je fis des circonvolutions avant d’atteindre leurs pointes que je pinçais délicatement pour qu’elles s’érigent. Puis je les soupesais, les massais, les malaxais tout en embrassant et léchant. Mélanie était la première femme à laquelle je tentais de donner du plaisir, pourtant je ne dus pas m’y prendre trop mal, car elle soupirait. Puis je vins me placer entre ses jambes. Je regardais cette chatte fournie de poils brun et au milieu, cette vulve entre ouverte, qui n’attendait que mes attentions les plus douces, les plus perverses. Elle prit ma tête et c’est elle qui me guida, tantôt sur sa vulve déjà béante, son clitoris ou son cul. Je m’occupais de sa grotte secrète entre ses deux fesses que j’embrassais tout en les pelotant. Jamais je n’avais visité le cul de mon seul amant, ni par les doigts, ni par les lèvres, pourtant je trouvais cela naturel, plaisant et nullement repoussant. Puis je m’introduisis dans son vagin à l’aide de mes doigts. Moins habile qu’elle, je ne trouve pas son point G, mais appréciais la douceur et la chaleur de son antre.
Alors mon amante pivota sur elle-même et nous nous sommes retrouvés en 69. Je m’occupais de son intimité en continuant mes caresses buccales et digitales, tandis qu’elle s’occupait de la mienne. Les sensations de cette situation étaient divines. Notre plaisir montait par degrés. Elle fut la première à jouir cette fois-ci, mais dans les secondes qui suivirent ce fut à mon tour d’avoir un nouvel orgasme.
Nous restâmes allongées, inertes, épuisées par notre jouissance commune. De nos sexes coulait de la cyprine. Mélanie vint se pencher sur ma vulve pour recueillir la précieuse liqueur. Je l’imitais en récoltant la sienne. J’en avalais une partie. Puis nous nous embrassâmes passionnément en échangeant l’ambroisie de nos jus qui était restée dans nos bouches. J’avalais avec délectation ma mouille mêlée à la sienne. Nous échangions encore de douces caresses en nous endormant.
Nous décidâmes de programmer ces ébats le week-end pour me permettre de me consacrer à mes études le reste de la semaine : Nous restions sages. Enfin, je restais sage, car mon amante, elle, continuait à recevoir par moment des hommes avec lesquels elle prenait du plaisir. Pour dire la vérité, je n’en éprouvais aucune jalousie : J’étais le seul sexe féminin auquel elle s’intéressait.
Proposée par CAVAL
Très bien écrit, très doux, émouvant même. Bravo!
Chapeau bas !!!! Magnifique
Magnifique ! J’adore tes récits, ils sont tout simplement hallucinant. Cela me donne des frissons par tout, j’aime !