Résumé : Elodie est depuis son plus jeune âge une adepte inconditionnelle du naturisme. Elle vient de décrocher son BTS dans le domaine du DAO à Rennes.
Durant ses études elle a essayé de trouver un copain adepte du naturisme, comme elle. Malheureusement ce fut à chaque fois un échec.
Elle rencontre alors Hervé, cadre dans l’entreprise où elle effectue un stage. Ils tombent amoureux l’un de l’autre et leur entente sexuelle est parfaite.
Pourtant, jusqu’à maintenant Elodie n’a pas encore parlé de ses goûts de la nudité au soleil à son amant.
Hervé sera-t-il à la hauteur des espérences d’Elodie dans le monde des naturistes ?
L’heure de vérité
Restait à le mettre à l’épreuve du naturisme.
Comment devais-je m’y prendre pour qu’il accepte trois principes de base.
1) lui faire savoir que j’étais naturiste.
2) le persuader de me suivre dans cette démarche.
3) qu’il sache se comporter décemment sur une plage naturiste.
Comment m’y prendre ? Lui raconter tout sans plus de manière ? J’avais connu trop d’échec de cette façon entre ceux qui refusaient et ceux qui accepter pour se rincer l’œil. Adopter une approche moins franche, plus détournée ? C’est quelque chose que je ne sais pas trop faire.
Finalement, je décidai de jouer le tout pour le tout. Je ne lui parlai pas de mes préférences, mais voulais le mettre directement à l’épreuve. Un week-end où il faisait très beau, nous sommes allés à la plage, celle naturiste que je connaissais et où je m’étais rendue avec mes deux amants précédents.
J’avais revêtu une petite robe d’été assez courte et avec un décolleté, sans soutient gorge, la rondeur de mes seins libres était éclatante. J’avais mis un string qui me dénudait totalement les fesses et ne formait qu’un léger triangle sur ma chatte. Hervé me dit que j’étais très en beauté.
Après avoir garé la voiture, je le guidai vers la plage naturiste. Il ne se doutait vraiment pas où je le menais.
Lorsqu’il vit que toutes les personnes sur la plage où nous arrivions étaient nues il m’a dit :
– Mais, c’est une plage de nudistes…
– Oui, ça te dérange ?
– Non, non… Me répondit-il avec tout de même un peu de gêne ou d’appréhension dans la voix.
Il me suivit donc et se déshabilla en même temps que moi. Je constatai qu’il avait un début d’érection, mais contrairement à l’un de mes précédents compagnons, il n’étalait pas sa virilité, il était même ennuyé de cette situation qui pouvait être déplacée dans un tel endroit. Il alla rapidement se baigner pour dissimuler son membre qui se redressait dangereusement.
J’aillais le rejoindre dans l’eau et il me dit ces mots qui me firent grand plaisir :
– Excuse-moi pour mon inconduite, je sais qu’une érection sur une plage de nudistes et mal venue. Surtout lorsque c’est une plage familiale, comme celle-là, avec des couples et des enfants. Ce n’est pas la première fois que je me mets nu sur une plage, mais là je ne sais pas pourquoi… Peut-être l’effet de la surprise.
Je le rassurai en l’embrassant. Je m’employai à le branler sous l’eau, me disant qu’ainsi il serait bien plus calme pour sortir de la mer. Il fut étonné :
– Attends, ce n’est pas vraiment l’endroit.
– Tu as tout à fait raison. Mais dans la mer, excepté les poissons, personne ne peut nous voir. Laisses toi faire, après tu seras beaucoup plus détendu.
Il me laissa donc faire constatant que personne ne nous voyait. J’aurais bien aimé lui faire une fellation, mais je n’ai pas les talents de Jacques Maillol pour l’apnée.
Il éjacula rapidement dans l’eau : De la nourriture pour les poissons !
Lorsqu’il sortit de l’eau, comme je l’avais prévu, il n’était plus en érection.
Après, allongé sur la plage, il se comporta le plus naturellement du monde. Son sexe se tenait au repos qu’il soit allongé sur le ventre ou sur le dos. Lorsqu’il regardait la plage, ce n’était pas en tant que voyeur : Il ne regardait pas spécialement les jolies filles, mais toutes les personnes qui se trouvaient autour de nous, les hommes qui jouaient au volley, les couples qui marchaient, ceux qui batifolaient dans l’eau.
Il semblait se trouver bien là, caressé par les rayons du soleil, tout aussi bien que moi.
Le fait d’avoir un sexe de dimension modeste, ne semblait pas le gêner. Comme tous les autres naturistes, il ne recherchait pas la compétition de celui qui avait le plus gros.
N’exagérons rien, son sexe n’était pas un tout petit bout et moi je savais que dans l’intimité il était capable de s’ériger de façon magistrale et surtout d’être très endurant, ce qui est très agréable ; beaucoup plus qu’un gros machin qui plie dès le premier assaut fini. Non mon homme savait me faire jouir avant même d’avoir pris son propre plaisir et même s’il avait déjà éjaculé, il n’était pas long à reprendre des forces pour me satisfaire une nouvelle fois… Et cela plusieurs fois par nuit.
Avec lui, jamais je ne me suis endormie frustrée. Il me comblait parfaitement dans mes attentes, mes envies. J’ai toujours aimé faire l’amour et nous étions sur la même longueur d’onde, car il aimait autant le sexe que moi. Avec lui le plaisir était décuplé. C’était un amant magnifique, à la fois passionné, tendre et complice.
J’avais pour lui des sentiments que je n’avais encore jamais connus. Nous avions de nombreux goûts en commun, des idées et des avis conjoints.
Donc ce sublime amant savait être nu, en commun, et dissocier cette nudité de la sexualité.
Avais-je trouvé la perle rare ?
Je le croyais, car il ne pouvait qu’être naturiste, en ce comportant comme il le faisait sur cette plage. Et cela était pour moi indispensable. Je lui en fis la confidence :
– Tu sais, je ne pourrais vivre sans être nue le plus souvent possible et pas seulement à la maison, dans l’intimité. Je ne conçois pas d’aller à la plage en mettant un maillot de bain.
– J’ai cru m’en apercevoir aujourd’hui.
– C’est pour cette raison que je t’ai mené sur cette plage naturiste ; pour te mettre à l’épreuve, car je ne savais vraiment pas comment te présenter la chose. Tu ne m’en veux pas ?
– Je te pardonne l’épreuve que tu viens de me faire subir. Tu pourrais me demander n’importe quoi, je crois que je ne pourrais rien te refuser, mon amour, tant je t’aime.
– Qu’en penses-tu ?
– De quoi ?
– Tu sais très bien ce dont je veux parler. Que penses-tu du naturisme, de vivre nu avec d’autres personnes sans qu’il n’y ait rien de sexuel ?
– J’ai passé une excellente journée, même si les premiers instants ont été un peu… Délicats. Surtout que te sachant assez pudique en public, j’étais loin de m’imaginer que tu pourrais te mettre nue aussi facilement au milieu de ces gens. Quand tu t’es déshabillé, tu l’as fait avec tant de naturel, tant de conviction, sans gène et ensuite, sur la plage, tu paraissais totalement dans ton élément. Tu étais belle ainsi, ce qui n’a pas arrangé mon état, mais il n’y avait rien en toi d’impudique d’indécent. J’ai découvert une nouvelle facette de ta personnalité. Ce contraste te rend encore plus attirante et désirable.
– Mais, je suis pudique de nature. Quand les gens sont habillés autour de moi, j’ai horreur qu’on me « déshabille » du regard parce que j’ai une jupe un peu courte ou un décolleté un peu plongeant. Mais là, sur une plage naturiste, tout le monde est nu, donc je n’ai aucune pudeur particulière à avoir.
– Je serais prêt à renouveler l’expérience quand tu voudras. M’estimes-tu digne d’être naturiste.
– Tu as été parfait. Tu es reçu avec les félicitations du jury !
Comme il me l’avait dit dès notre premier après-midi à la plage, ce n’était pas sa première expérience naturiste, même s’il n’était pas un habitué des lieux où la nudité en commun se pratique.
Je lui laisse la parole pour évoquer ces premières expériences du naturisme :
*
Ma famille n’est pas naturiste, elle serait peut-être contre la nudité, tout au moins en public. Je ne crois pas avoir vu une seule fois ma mère nue, ni mon père. Mon frère oui, mais parce que nous avons longtemps dormis dans la même chambre. Ma sœur aussi, je l’ai vue, ou plutôt entraperçue nue, par hasard, car elle faisait tout pour se cacher. Si on avait le malheur d’entrer dans la salle de bain alors qu’elle prenait sa douche, elle nous faisait une crise. Donc chez nous, la nudité était taboue.
J’étais scout et à 14 ans je participais avec cinq camarades à un raid en bords de mer en Vendée. Il faisait très chaud et une baignade sur une belle plage nous tenta. Mais une fois arrivés sur la plage nous nous sommes aperçus qu’il y avait beaucoup de gens nus… Enfin, il n’y avait que ça.
Nous avons hésité, mais la tentation de la baignade était plus forte. Dès lors deux possibilités s’offraient à nous : Rechercher un maillot de bain dans nos affaires, nous changer, garder le maillot mouiller, nous rechanger… Ou nous baigner nus. J’ai tout de suite choisi la seconde solution qui avait l’avantage d’être la plus simple. De plus, toutes les personnes sur cette plage étant nues, qui pourrait nous dire quoique ce soit ?
Me voyant faire, deux de mes copains m’imitèrent tandis que les trois autres mirent leurs maillots. Je n’étais par très assuré tout de même, les nudistes de la plage n’allaient-ils pas nous ennuyer, nous chasser pour je ne sais quelle raison.
Non, en fait, les taquineries vinrent des camarades en maillots qui rigolèrent nous voyant à poil.
Cette baignade fut très agréable, surtout elle me permit de calmer un début d’érection : Je n’avais pas l’habitude de voir des corps nus, et là sur cette plage mon regard se porta immanquablement sur des nanas aux formes très attirantes : Des jeunes filles à peine plus âgées que nous. Elles avaient des seins biens formés mais menus, une toison pubienne peu importante et se déplaçaient sur la plage le plus naturellement du monde, ne s’occupant pas de ceux, comme moi, qui pouvaient les voir.
Si bien que ma verge montra quelques signes d’excitation, que l’eau fraiche réussit à calmer.
Jusqu’alors je m’étais toujours baigné avec un maillot et là, la sensation était toute différente. De plus, en sortant de l’eau, je n’avais pas cette impression du poids entre les jambes qu’on a avec un maillot mouillé, la liberté donc. Je me suis allongé pour sécher au soleil comme si je l’avais toujours fait. Les copains qui étaient nus comme moi en firent autant. Au moment de nous rhabiller pour repartir, ce fut beaucoup plus facile pour nous : Nous étions secs et tous nos habits également. Tendis que ceux qui avaient mis un maillot : Il fallut l’enlever (donc se mettre à poil tout de même), remettre un slip (en se faisant remarquer en plus) et le maillot étant mouillé, comment le faire sécher sans mouiller le reste… Ce fut un réel problème pour eux.
J’eus une seconde expérience naturiste vers l’âge de 17 ou 18 ans. Entre copains, on s’était lancé un défi du genre « chiche ou pas ». Le défi en question, c’était d’investir à plusieurs potes la maison de campagne des parents de l’un de nous et de vivre, le temps d’un week-end totalement à poil.
Il faisait beau, il y avait une piscine, le bonheur quoi. C’était un plan entre mecs, aucune nana n’était admise, nous avions estimé que la présence de filles aurait compliqué les choses : Se mettre nu devant des personnes de mon sexe ne pouvait me poser aucun problème. Je faisais du sport et nous prenions des douches communes dans les vestiaires après l’effort. Par contre, se mettre nu devant une personne de l’autre sexe, cela aurait été très intimident.
Je n’étais plus puceau, j’avais déjà couché avec une fille, mais j’étais sans grande expérience. C’est une chose d’être coucher avec une fille dans un lit et celle de se baladé à poil au milieu de filles à poil elles aussi. C’est ce que je pensais à l’époque et à vrai dire, j’étais assez pudique. De plus, je me disais que si je me retrouvais nu avec des nanas, j’allais obligatoirement bander et cela m’aurait mortifié.
Tout était parfaitement clair, aucun de nous n’était homo, aussi dans cette démarche il n’y avait absolument rien de sexuel, juste le plaisir de vivre à poil, de profiter de soleil et de l’eau de la piscine.
Même si nous avons vécu nus pendant 2 jours, peut-on parler véritablement d’expérience naturiste. Surtout que cette communauté était exclusivement masculine.
J’avais envie de renouveler l’expérience, mais là vraiment dans un lieu naturiste avec d’autres personnes des deux sexes.
Nous étions un petit groupe de trois copains avec nos copines du moment. J’ai émis l’idée d’aller en Vendée pour profiter de la plage et de la mer. Tous étaient d’accord. Je me disais qu’arriver là-bas, il serait toujours temps de les inciter à aller sur une plage naturiste.
Mais lorsque j’ai révélé mes véritables intentions, si les mecs n’étaient pas contre, les filles se récrièrent qu’elles ne se mettraient jamais nues en public :
– Je ne suis nue qu’avec toi, me dit ma copine, je ne me montre même pas, ni à mes copines, ni à tes copains, alors ce n’est pas pour me foutre à poil devant plein de gens que je ne connais pas.
Je n’ai pas insisté sur le moment, sentant rapidement que je deviendrais lourd et que je plomberais l’ambiance.
Pourtant, un jour je suis allé seul à la plage naturiste. J’avais envie de réessayer pour vérifier si vraiment c’était si agréable que dans mes souvenirs.
Oui, mes souvenirs ne m’avaient pas trompé, c’était un véritable bonheur de pouvoir être nu ainsi, libéré de tout vêtement et en pleine nature, sans mur de protection, sans limite apparente. Une sensation de liberté inégalable.
Là sur la plage, où je me promenais nu, le maillot de bain à la main, j’ai croisé un groupe de trois ravissantes nymphettes totalement nues. J’ai fait une chose qui ne se fait pas dans un tel lieu.
Je me suis assis à quelques mètres d’elles et voulant attirer d’une manière ou d’une autre leur attention, je me suis dit que mon petit sexe serait plus présentable si je le mettais un peu en forme. Alors, je me suis astiqué discrètement… Eh bien, je n’ai même pas réussi à le faire grossir un peu : Impossible de bander !
Comme quoi, parfois, on se demande…
Le lendemain matin, très tôt j’ai emmené ma copine sur la plage qui était alors déserte :
– On va se baigner ?
– Mais je n’ai pas pris mon maillot.
– On y va à poil, il n’y a personne.
Elle tiqua un peu. Pour ma part j’étais déjà nu. Alors, finalement, elle accepta de me suivre dans le plus simple appareil. D’abord, un peu timide, elle se détendit et lorsqu’elle sortit de l’eau, elle était resplendissante. Elle arborait un sublime sourire.
Elle semblait avoir beaucoup apprécié cette baignade sans maillot.
Lorsque les baigneurs commencèrent à arriver sur la plage, elle se tendit à nouveau. Mais lorsqu’elle vit d’une part qu’il s’agissait surtout de familles avec des enfants et le tout dans un climat très sain et d’autre part que personne ne la regardait, elle se détendit à nouveau.
Mais au retour, elle me demanda de ne pas dire aux autres où nous étions allés. Elle ne voulait pas apparaître nue devant mes copains, des fois qu’ils veuillent venir avec nous.
Par contre je crois que cette journée à la plage l’avait pas mal émoustillée. Cette nuit là elle fut beaucoup plus démonstrative lorsque je lui fis l’amour et moins pudique aussi. Je pus la caresser longuement sur certaines parties de son corps dont elle m’interdisait l’accès habituellement. Pour la première fois aussi elle me suça en avalant mon sperme.
Mais pour ma plus grande tristesse nous ne sommes pas retournés nous baigner nus sur cette plage.
Nous nous sommes tous perdus de vue. Mais l’année suivante j’ai choisi pour partir en vacances des copains dont je connaissais les tendances exhibitionnistes et voyeuristes. Je savais que leurs copines étaient aussi délurées qu’eux. Ils avaient projeté d’aller dans le sud de la France
– Dans le trou du cul du monde, me dit l’un, où on peut vivre à poil 24 heures sur 24.
– Et niquer les filles sans rameuter les voisins, ajouta un autre, vu qu’il n’y en a pas.
La proposition était alléchante, d’autant qu’ils m’avaient présenté une de ces filles lors d’une soirée bien arrosé. Le lendemain matin je me suis réveillé avec elle tout contre moi.
– Seulement, me dit l’un de mes copains, il y a un petit problème. Voilà, nos nanas ne sont pas capables de se contenter d’un seul mec. Elles ont le feu au cul, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Pour les vacances on leur a proposé de n’emmener qu’un mec par fille. Elles ont un peu gueulé, puis se sont rangées à notre avis.
– Et qui vont-elles choisir ?
– Je ne sais pas, ni comment elles vont faire, mais nous avons tous rendez-vous demain.
Les filles, au nombre de quatre, étaient étudiantes infirmières. Elles accueillirent leurs amants, au nombre de dix, ensembles. Elles avaient revêtu des blouses blanches très courtes, sous lesquelles elles étaient en très petite tenue.
Elles nous ont demandé de nous mettre à poil. Là déjà, il y eut un premier écrémage, puisque trois mecs refusèrent catégoriquement de se déshabiller. Nous n’étions plus que sept.
Assez amusé par la situation nous avons quitté nos vêtements.Les filles nous regardaient sans vergogne et même, leurs regards se dirigeaient ostensiblement vers nos verges.
Nous sommes passés sur la table d’examen les un après les autres.
Nous eûmes droit à une osculation en règle : Prise de tension, écoute du cœur, examen rectal… Et de notre sexe, qu’elles prirent en main, qu’elles branlèrent tout en faisant des commentaires sur la grosseur, la taille, le développement. Elles mesuraient les verges au repos, puis lorsqu’elles étaient au maximum de leur érection. Le but à obtenir, c’était l’éjaculation, notre sperme étant recueillit dans un verre. Une infime partie était mise dans une éprouvette :
– Pour analyse, si on veut baiser sans capote, c’est indispensable.
Le reste de la semence était goûté par chaque fille en donnant des commentaires comme si elle avait dégusté du bon vin.
Lorsque ce fut mon tour, je me sentais un objet pour elles qui semblaient beaucoup s’amuser de la situation. Elle commentait tout cela le plus naturellement du monde.
Là encore, deux mecs ne prolongèrent pas l’expérience, n’arrivant pas à bander suffisamment ferme au goût de nos examinatrices. Les jugements étaient sans appel et sans session de rattrapage. Nous n’étions plus que quatre mecs, mes trois amis de base et un autre garçon que je ne connaissais pas. Il fallait que l’un de nous soit éliminé.
Je craignais que ma petite queue au repos soit pour moi un handicap important. Certes j’avais bandé ferme et éjaculé abondamment devant nos examinatrices, mais indubitablement tous les autres avaient des verges plus conséquentes une fois l’excitation retombée.
Les filles n’ont jamais quitté leur tenue très sexy d’infirmière. Elles nous demandèrent de nous rhabiller tandis qu’elles parlementaient à voix basse pour décider qui n’iraient pas en vacances avec elles. A l’époque on ne parlait pas de télé-réalité, mais il faut bien avouer que là c’était un peu le principe.
Finalement, c’est le mec que je ne connaissais pas qui sortit et histoire de lui mettre la honte, les filles n’hésitèrent pas à lui dire :
– De vous cinq, tu n’étais pas celui qui avait la plus petite queue, celle d’Hervé a 5 mm de moins que toi. Par contre, ton jus était très peu abondant et le goût, on ne l’a pas trouvé terrible.
Les analyses du sperme indiquèrent que nous étions exempts de toute maladie qui aurait remis en cause ce départ vers une vie de débauche.
Nous étions bons pour le service :
Et quel service : Le séjour devait avoir lieu dans une maison prêtée par la tante d’une des filles. Nous n’étions pas loin de la mer, mais dans la propriété il y avait une piscine. Nous allâmes tout de même à la plage, pour le plaisir d’être nus parmi d’autres personnes et de reluquer les « nanas » pour nous les mecs et pour les filles de « repérer les mecs bien montés ». Elles regardaient également les filles, car je pus rapidement constater qu’elles étaient toutes les quatre bisexuelles. Par contre, interdiction de ramener des personnes extérieures à notre groupe à la propriété.
Mais si l’un de nous flanchait durant le séjour, il aurait été possible de puiser dans ce vivier pour trouver de la chaire fraiche disposée à se vautrer dans la luxure.
Le but était plus de se montrer que de faire véritablement du naturisme comme on l’entend. Les filles, chattes rasées, prenaient des poses indécentes, jambes écartés, sexes gonflés bien en lumière. Lorsqu’elles s’enduisaient de crème, elles appuyaient bien sur leurs poitrines qu’elles malaxaient de façon très sensuelle et sur leur entrejambe. Elles en rajoutaient un peu si un homme jetait un regard sur elles, ce qui arriva plus d’une fois.
Elles se masturbaient en public avec délectation.
Nous les hommes, devant ce spectacle, nous bandions souvent. Je me sentais un peu gêné, non vis-à-vis de mes amis, ni des filles, mais pour les personnes naturistes qui pouvaient trouver à y redire sur notre attitude et notre présence sur cette plage. Pourtant, j’imitais l’attitude de mes amis. Lorsqu’ils bandaient, ils s’allongeaient et attendaient que sa retombe naturellement ou parfois, ils allaient piquer une tête dans l’eau pour se rafraichir les idées. Ils devaient pour cela traverser une petite partie de la plage avec le sexe dressé.
Il n’y eut cependant aucune relation sexuelle sur la plage. Les filles ne nous sollicitèrent pas et même entre elles, elles n’échangèrent aucune caresse. C’était déjà un moindre mal.
Lorsque nous restions dans la demeure, nos jeux étaient tout autres. Nous avons baisé comme des castors avec nos partenaires et très rapidement en les échangeant. Parfois nous faisions l’amour sans savoir réellement avec qui. On se bandait les yeux et on prenait la première fille qu’on attrapait ; elles aussi avaient les yeux bandés. C’était très jouissif, car ne pouvant voir le corps, toute la relation est alors basée sur les caresses, les baisers et le léchage du corps de l’autre.
Il y avait de petits jeux également : Trouver le mec, les yeux bandés, parmi quatre queues offertes en les suçant (pas trop pour en laisser aux copines). Pour les mecs, on cherchait les filles en pelotant leurs poitrines ou en les léchant. Mais le jeu s’avéra un peu trop facile ; alors ce fut léchant les minous, tous totalement épilés.
Nous avons abattu tous les tabous en prenant plaisir à faire l’amour les uns devant les autres, et les uns avec les autres, oubliant toute pudeur et toute retenue. Car si nous étions arrivés avec des couples constitués, ils volèrent vite en éclat, les filles et les mecs se mêlant les uns aux autres sans se poser de question, sans se soucier d’une quelconque préférence.
C’est d’ailleurs les filles qui nous entraînaient dans toutes ses activités, se montrant d’une impudeur totale et je dirais même capable de vices supérieurs à ceux des mecs. Elles en voulaient de plus en plus : Elles nous offrirent sans hésitation leurs trois orifices : Le vagin, le cul et la bouche.
Puis l’une proposa qu’on la prenne par les deux côtés : Une double-pénétration. Elle jouit tellement violemment que les autres voulurent essayer. La plus gourmande voulut un jour une queue dans sa bouche, une dans son cul et la troisième dans son con. Elle jouissait terriblement alors que les copines lui léchaient les nichons. Pour nous les mecs aussi, ce fut terrible.
Je passe sous silence les autres détails de ce séjour qui restera graver à ma mémoire comme un summum de la débauche et de la luxure.
Je rentrais de ces deux semaines de vacances pleinement satisfait sexuellement. J’avais tant baisé que j’en avais mal à la queue. Les filles nous avaient vraiment vidés et mes copains en étaient au même stade que moi. Pourtant, aucun de nous n’avait flanché et nous avions pu répondre aux assauts de nos amazones avec bravoure.
Mais je ressentis bientôt une sorte d’overdose sexuelle justement, j’en avais trop eu sans que cela ne m’apporte quelque enrichissement que ce soit.
Ce que je recherchais, c’était vivre nu sur une plage avec une fille peu coincée. Tout simplement en fin de compte.
Ce séjour n’avait pas répondu à mes attentes.
Je n’ai donc pas cherché à retenter une expérience naturiste. Il faut indiquer que je n’en ai pas eu l’occasion, même si je ne faisais rien pour la provoquer. Je savais que j’aimais me mettre nu sur les plages, sentir le vent, le soleil, l’eau sur ma peau sans tissus, mais je ne mettais pas tous les atouts de mon côté pour que je puisse gouter à cette liberté.
Mes copines suivantes n’étaient pas partantes, voire totalement hostiles pour pratiquer le naturisme.
Avec l’une d’elle j’ai pensé que ça pourrait marcher. Nous sommes d’ailleurs allés sur une plage un jour. Nous nous sommes mis nu, avons été nous baigner. Mais moins d’une heure après notre arrivée, elle a voulu qu’on rentre. Comme je ne comprenais pas son revirement elle me dit :
– Je me suis trompée, ce n’est pas ma place.
– Je ne comprends pas. Tu t’es déshabillée sans problème, tu as marché nue jusqu’à la plage et tu en es revenue sans gène. Tu as bronzé tranquillement… Et là d’un seul coup, tu fais marche arrière.
Elle mit pas mal de temps à m’avouer le fin mot de l’histoire. Elle pensait que sur une plage naturiste elle verrait plein de belles filles (elle était bisexuelle ou tout au moins avait eu des expériences saphiques) et surtout de beaux mecs « biens membrés ». Elle a été très déçue lorsqu’elle a vu que les naturistes étaient la plupart du temps Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Il n’y avait pas profusion des beautés corporelles et des attributs priapiques qu’elle recherchait.
Je suis allé dans des saunas ou bains orientaux où les gens sont nus sans gêne. Certains sont mixtes, d’autres réservés aux hommes ou aux femmes. Bien sûr, presque tout le monde est sans maillot (je ne conçois d’ailleurs pas la nécessité de mettre un maillot dans de tels lieux), mais je ne m’y trouvais pas réellement à ma place. Pour moi le naturisme, c’est le contact direct avec la nature. Enfermé dans des bains, on est très loin de tout cela.
Quant à ma dernière copine, avec qui j’ai rompu il y a presque six mois, alors là il n’en était pas question du tout. Quand j’ai commencé à lui en parler elle m’a traité de pervers.
Alors une fois de plus j’ai baissé les armes et pris mon mal en patience.
*
* *
En fait, cette copine l’avait plaqué brutalement. A la fin de sa liaison, elle lui avait avoué qu’elle le quittait pour un autre mec avec qui elle couchait depuis plusieurs mois. Par précaution, devant l’inconsistance de la fille, il avait fait un test de dépistage du SIDA, qui donna un résultat heureusement négatif.
Depuis, étant assez déprimé, il ne s’était pas intéressé à d’autres filles. Il n’avait aucune envie de replonger dans une relation éphémère ou suivie après un tel échec. Il se disait, à tort, qu’il était peut être coupable dans l’affaire, que si sa copine avait été voir ailleurs, c’est qu’il n’avait pas été à la hauteur…
Il avait pratiqué une sorte d’abstinence sexuelle durant toute cette période. Il répondit à toutes mes questions, même les plus indirectes :
– Tu ne te masturbais même pas ?
– Si tout de même, il me restait tout de même cette ultime solution pour me soulager.
– Avec ces magazines qu’on ne lit que d’une main ?
– Oui, Playboy pour ne pas le citer.
– C’est vrai que les filles y sont sublimes. Mais elles ne sont pas vraiment dans l’optique du naturisme.
C’est lorsqu’il me rencontra qu’il reprit appétit à la gent féminine.
Je ne sais s’il attendait la fille que j’étais. Nous avions tout de suite trouvé des atomes crochus entre nous, mais de là à devenir amants.
En tout cas, pour moi, il répondait totalement aux critères que j’avais édicté : Beau, il l’était indéniablement, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur ; intelligent, ayant une conversation intéressante et cultivée ; faisant divinement bien l’amour avec ardeur, douceur et sensualité, sachant s’emparer de mon corps et de mon être pour les plus infernaux transports. Et surtout il était naturiste.
J’allais d’ailleurs pouvoir répondre à ses attentes en la matière. Jusqu’à maintenant il avait connu le naturisme de façon épisodique et parfois détournée. Pour ma part je souhaitais le faire baigner dans l’atmosphère de la vie nue au soleil, en communauté. J’aimais cette vie que j’allais lui faire découvrir et qui, immanquablement, allait le ravir.
J’en étais certaine.
Nous nous confions ces petits secrets de nos vies intimes, sans gêne, sans honte et sans retenue. Il n’y avait aucun voyeurisme, même si parfois le récit pouvait émoustiller l’un ou l’autre de nous deux.
Car moi aussi je lui racontais, sans omettre un seul détail, mon parcours jusqu’au jour de notre rencontre.
Une fois je lui demandais :
– N’as-tu jamais eu de relations homosexuels ?
– Non, et ça ne me manque pas. Je crois que je suis vraiment trop hétéro pour aller avec un mec.
– Même lors du séjour avec tes copains et les nanas délurées ? Lorsque vous étiez deux à les prendre, immanquablement entre mecs, il y a des attouchements.
– Oui, mais c’est involontaire dans ce cas, ce n’est pas recherché.
– Je te demande ça, parce que mon frère baisait avec son colocataire lorsqu’ils n’avaient pas de filles. Il semblait y prendre beaucoup de plaisir.
– Ha bon ? Oui, enfin moi… Attends, je me souviens tout de même d’une petite chose. Lors du séjour que tu évoques, un moment je me suis trouvé la tête à quelques centimètres d’une queue dressée, pendant juste un instant j’ai pensé la prendre en bouche. Mais j’ai réfréné mon envie et ne suis pas passé à l’acte.
– Alors ?
– Tu ne lâches jamais le morceau toi. Bon, disons que si je me faisais sucer par un mec, je ne pense pas que je refuserais catégoriquement, le sucer, là non plus je pourrais peut-être le faire. Par contre, me faire sodomiser, là il n’en est pas question.
– Mais, moi, tu me sodomises bien.
– Oui, mais c’est parce que tu me le demande et que je t’aimes. La sodomie pour moi est une pratique tellement intime que je ne la conçois qu’entre des personnes qui s’aiment terriblement, pas un simple plan cul.
– Et quand vous faisiez une double-pénétration, la sensation de sentir l’autre sexe à travers les parois des deux cavités. Ne me dis pas que ça ne t’a rien fait.
– Tu as raison. Une fois que je sodomisais une fille qui se faisait pénétrer en même temps par le vagin, j’ai senti distinctement contre ma queue celle de l’autre garçon. Nos deux sexes, chacun d’un côté d’une fine paroi étaient presque en contact. C’est un peu comme-ci ils se branlaient l’un l’autre… Par contre, je n’ai pas participé à d’autres double-pénétrations plus… Spéciales. Lorsqu’une fille se faisait prendre par deux queues dans le vagin. Mais la jouissance procurée, vient-elle de sentir l’autre sexe ou d’être dans la fille qui gémit de plaisir comme jamais ? Remarque tu as peut-être raison… Être masturbé par un homme, ça ne doit pas être désagréable. Mais comme j’ai tout ce qu’il faut à la maison avec ma chérie, je ne vois pas pourquoi je rechercherais un amant homosexuel.
– Mais je ne te le demande pas mon amour.
Nos confessions venaient selon les occasions ou les hasards de la conversation. Lui comme moi avions l’intelligence de ne pas être jaloux de nos ex-réciproques, au contraire, nous en parlions. Non pas pour les critiquer systématiquement, mais en racontant les joies, les bonheurs, les découvertes que nous avions connues dans nos expériences passées. Venait également les blessures que nous avions subies. Ainsi cela nous permettait-il d’exprimer nos attentes, de faire comprendre à l’autre ce dont on avait besoin.
Tout ce qui concerne la vie sexuelle avec un ou une ex constitue souvent un terrain miné. Pour nous ce ne fut pas le cas. Là encore notre franchise nous permis de devenir encore plus intime. En connaissant le passé de mon homme, ces copines, les façons qu’elles avaient de lui donner du plaisir, me faisait accéder au plus profond de son être.
Par contre, je n’ai jamais comparé Hervé avec mes autres partenaires et lui-même ne le fit pas. Intérieurement nous nous sommes certainement dit : « il caresse mieux que l’autre », « lorsqu’elle a un orgasme, elle est divinement belle (ce qui me dit un jour), bien plus belle que telle fille qui lorsqu’elle jouissait donnait l’impression de faire la gueule »…
Proposée par CAVAL