Elodie: une femme naturiste 6

NB : Un chapitre peut-être un peu didactique, mais qui est la genèse de l’ensemble du récit. Initialement le texte ne contenait que cet épisode où Elodie cherche chaussure à son pied (chapitres 6 et 7). Il était donc indispensable de publier ces deux chapitres sur lesquels se sont greffés tout ce que vous avez lu et tout ce que vos pourrez lire prochainement.

Résumé : Elodie, 20 ans, est une fervente naturiste. Elle entame sa seconde année de BTS dans le domaine informatique à Rennes, où elle partage son appartement (et son lit) avec Bénédicte, une camarade d’école. Les deux jeunes femmes ont travaillé dans un centre naturiste durant l’été. Où sont les homme ??? Elodie recherche un copain… naturiste. Et ce n’est pas facile.

Les mecs et le naturisme

Après cette furia sexuelle de près de deux mois, Bénédicte et moi avons reposé nos valises à Rennes pour la seconde année de BTS.

Un mois après la rentrée, Bénédicte me dit un soir qu’elle avait à me parler :
– Voilà, j’ai rencontré un garçon et je crois vraiment que je l’aime.
– C’est super, je suis contente pour toi. Mais tu en es où avec lui ?
– François, il s’appelle comme ça, m’a séduite par de petites attentions. Il n’est pas d’une beauté extraordinaire, il n’est pas moche non plus, mais il a surtout beaucoup de charme. Il est très gentil et je l’ai même trouvé très tendre lorsqu’il m’a embrassée. J’ai cédé à ses avances et j’ai couché avec lui un après-midi. Nous avons fait l’amour. C’était divin, c’était bon… rien à voir avec les mecs du camping qui n’avaient pour seul but de nous tringler. Tu sais lorsque je te disais que c’était des queues interchangeables, pour eux, nous étions des cons interchangeables, des objets à jouir. Je ne regrette rien, mais ce n’avait rien à voir avec de l’amour, juste du sexe. Avec lui c’est toute autre chose. Il caresse merveilleusement bien, pas si bien qu’une fille naturellement, mais il sait très bien s’y prendre. Il sait alterner douceur et vigueur. Lorsqu’il me pénètre, il y met toute son âme pour que je ne ressente que du plaisir, faisant passer sa propre jouissance au second plan. Enfin la perle rare si tu vois ce que je veux dire.
– Alors, c’est merveilleux.
– Tu sais Elodie, ce n’est pas un mec de passage. Je crois que je l’aime vraiment et je…
– Tu veux me dire qu’il n’est pas à partager. Ne t’inquiète pas, je ne ferais rien pour entraver votre amour ; je ne piquerai pas ton mec. Et même, si tu veux que nous mettions fin à nos rapports saphiques, il n’y a pas de problème, je comprendrais très bien.
– Je te remercie beaucoup. Mais ce n’est pas tout…
– Qu’y a-t-il de plus ?
– Je vais emménager chez lui.

Pour moi tout s’écroulait. Comment allais-je pouvoir prendre à ma seule charge le loyer pour le studio. Le petit pactole du job d’été (enfin deux mois au SMIC) au centre allait fondre comme neige au soleil. Le proprio nous avait fait des avances assez déplacées pour baisser en échange des échéances. Toutefois, si je suis libertine, je ne suis pas une pute, et je ne me voyais pas coucher avec ce mec libidineux pour continuer à loger ici. J’aime le sexe, j’aime baiser avec des hommes, mais jamais je ne l’ai fait pour une contre partie financière, même si j’avais envie de celui qui me proposait ce genre d’échange.
– Mais rassure toi, François a un très bel et très grand appartement où il se propose de te loger. La seule chose, comme tu me l’as promis : pas touche.
– C’est promis.

C’est ainsi que le mois suivant nous avons emménagé dans un spacieux appartement avec deux chambres confortables, une salle de bain, une salle de séjour et salle à manger. François avait à disposition ce logis qui appartenait à ses parents, ces derniers travaillant à l’étranger. Quant à lui il avait décroché une première place dans une usine de la ville, qui pourrait lui permettre d’accéder sous peu à un poste à responsabilité.

Il était naturiste comme nous et même si nous ne vivions pas tous les trois nus dans son logement, cela ne posait aucun problème de sortir dans le plus simple appareil de la salle de bain ou de prendre le petit-déjeuner en courte nuisette sans mettre de culotte au risque de découvrir un cul nu. Bénédicte coulait un parfait amour avec François, et lorsqu’il m’arrivait de les voir nus, cela ne me faisait absolument rien. Voilà, nous étions des naturistes dans l’intégralité du terme, c’est-à-dire sans la connotation sexuelle que peut avoir la nudité. Il m’arriva plus d’une fois d’être quasiment nue devant lui, également à poil ; jamais son sexe de se gonfla à la vue de mon corps dévoilé. Non, nous vivions dans une innocence tranquille. Ainsi je ne me sentis jamais gênée d’être là avec eux, d’avoir l’impression m’immiscer dans leur couple.

Bénédicte me dit que si je voulais, je pouvais amener un mec, l’appartement était suffisamment spacieux pour accueillir une personne ne plus. Je me disais que ce n’était pas une mauvaise idée de prendre un compagnon. Après les différentes aventures sexuelles que j’avais vécues, il était temps de trouver un mec stable, comme François l’était pour ma copine. Intérieurement je souhaitais construire quelque chose de durable.

En dehors des vacances d’été je ne suis pas une collectionneuse, ni une fille facile. Comme je l’ai dit au début de mon récit, je peux même paraitre pudique et peu porté sur le sexe. Mais comme j’étais mignonne (surtout à l’âge de 20 ans) pas mal de mecs tournaient autour de moi, surtout si je ne les repoussais pas.

Ce que je recherchais c’est donc un garçon avec un physique avantageux. Je ne parle pas des dimensions de son sexe ; après tout mieux vaut avoir un bon conducteur avec une Clio qu’un chauffard avec une Ferrari (je me répète). Non je voulais qu’il ait un beau visage, un corps harmonieux et qu’il ait du charme. Mais un point me semblait absolument indispensable : Il fallait qu’il soit ou qu’il devienne naturiste. Car je ne concevais pas de devoir être en maillot tout l’été. J’aimais trop le naturisme et le bien-être qu’il procure pour m’en passer. Je souhaitais être nue durant mes vacances. Avoir des hommes ne pose pas de réel problème, par contre avoir un homme qui accepte d’être nu sur une plage, c’est une autre paire de manche. Aussi lorsqu’un rapprochement se faisait avec un garçon, il arrivait que la rupture soit très rapide si je voyais que pour lui l’option naturiste n’était pas possible.

Il y eut dans un premier temps Marc. J’avais couché une fois avec lui et comme il aimait nager, j’acceptais d’aller avec lui à la piscine. Ce qui m’ennuyait c’était de devoir mettre un maillot de bain, mais je me disais qu’il serait toujours temps de le convertir au naturisme un peu plus tard, sur une plage. De toute façon nous étions en automne, et le temps ne permettait pas d’aller au bord de la mer ou sur le bord d’une rivière.

Après un passage dans les vestiaires, j’entrais dans le bain avec un maillot deux pièces. Je constatais que le topless était admis puisque la majorité des femmes qui se baignaient étaient seins nus. Je commençais à enlever le haut pour être comme elles, mais Marc m’arrêta tout de suite :
– Tu ne vas pas te mettre à poil !?
– Je fais comme ces femmes, je vais me mettre seins nus, rien de plus.
– Il n’en ait pas question. Si tu veux que je reste avec toi, je ne supporterais pas que tu te montres nue devant tout le monde.
– Mais les seins nus ce n’est rien, toutes les femmes sont topless sur les plages.
– C’est déjà trop. Je ne veux pas que tu quittes ton soutif.
Je le gardais à contrecœur et lui demandait si la nudité le gênait.
– Pour moi, me répondit-il, me mettre nu ne pauserait pas de problème. Mais toi je ne veux pas que tu te mettes nue devant n’importe qui ! Tu es à moi et ton corps, tu le gardes pour moi, pas pour les autres !

Je coupai court très rapidement avec lui. J’estimais que cette possession de ma personne entravait dangereusement ma liberté. Il m’avait interdit de gérer mon corps comme je le souhaitais. Je ne pourrais jamais vivre ma nudité librement et naturellement, elle serait pour lui uniquement sexuelle. Pour Marc, une femme nue ne pouvait être qu’une occasion de faire l’amour, rien d’autre. Lorsque pour la première fois je suis rentrée dans son lit, il avait fait preuve de beaucoup de prévenance et à la fois de vigueur, ce qui était plaisant, mais je le voyais à présent sous un autre angle.
– Marc, lui ai-je dit tout de suite après la piscine, je préfère qu’on ne continue pas ensemble, je ne pense pas qu’on soit exactement sur la même ligne de pensée. Ne m’en veut pas, mais je crois que ça ne peut pas coller entre nous.
Sur le coup, il fut un peu étonné de ma réaction, ne comprenant pas mon revirement. Pourtant, il accepta ma décision.

Durant le reste de l’hiver, je n’eus pas d’autres aventures, me consacrant exclusivement à mes études. Je me disais que le BTS en poche, je pourrais trouver du travail et à ce moment, prendre plus de temps pour moi, pour goûter à la bagatelle en espérant trouver chaussure à mon pied.

Entre temps, Bénédicte filait toujours le parfait amour avec François. Pourtant, un jour, alors qu’il était parti travailler, elle vint de retrouver dans ma chambre. Elle avait revêtu une robe de chambre tandis que moi, au levé, j’étais en nuisette très courte qui ne couvrait que ma poitrine, laissant visible ma chatte. Mais il n’y avait pas de pudeur entre nous, même si toutes deux n’avions plus de rapports sexuels.
– Elodie, me dit-elle, je ne sais que faire, j’ai besoin de ton aide.
– A quel propos ?
– C’est au sujet de François.
Je redoutais le pire. Je ne voulais surtout pas m’immiscer dans leur vie de couple au risque de retomber dans les travers que nous avions connus cet été : Le partage d’un mec. Je sentais que leur amour réciproque nécessitait une exclusivité. Bénédicte, si elle me demandait d’avoir des relations avec son copain, ne le supporterait pas. Une telle demande serait venue de lui et elle, l’aurait relayée par amour pour lui et non pas envie.

Mais non, sa question était tout autre :
– Il voudrait me sodomiser. Je ne l’ai jamais fait. J’ai à la fois peur et envie. Toi qui en connais beaucoup plus que moi sur le sexe, qu’en penses-tu ?
– La sodomie provoque beaucoup de plaisir si elle est bien faite, avec douceur et avec un partenaire qui est à ton écoute. Votre entente sexuelle est-elle formidable ?
– Oui, aussi je ne vois pas la nécessité de pratiquer la sodomie.
– Au contraire, découvrir autre chose ne pourra être que bénéfique pour votre coupe et cela augmentera votre complicité et vos sources de plaisir. Je trouve que cette pratique peut vous rapprocher encore davantage l’un de l’autre. Si tu accordes à François l’accès de ton anus, c’est une preuve d’amour supplémentaire (au rapport vaginal) car cette pratique requiert une grande confiance de l’un envers l’autre et encore plus de douceur. Il faut tout d’abord que tu abandonnes tout tabou sur la question. En es-tu capable ?
– Oui, je pense. Par amour pour François je suis prête à tout.
– Pour que cette sodomie soit réussie, il faut que tu sois vraiment prête à te donner entièrement à lui, sans tabou, sans interdit, sans aucune retenue. Comme pour tout ce qui concerne le sexe, la règle numéro un, c’est de s’écouter l’un l’autre. On ne pratique pas la sodomie juste parce que l’autre en rêve, pour lui faire plaisir. Il faut soi-même en avoir envie. Ce qui compte, c’est qu’il soit à l’écoute, qu’il s’y prenne doucement. L’important c’est de préparer l’anus, de le détendre… Tous les préliminaires sont donc bienvenus. Tu sais au début j’étais comme toi, réticente, j’avais plein de préjugés, je trouvais cela avilissant, sale, très douloureux. Et puis le copain de Mélanie, mon ancienne logeuse, m’a initiée et pour moi la sodomie est devenue une pratique sexuelle comme une autre au même titre que les rapports vaginaux et buccaux. Je choisis mes partenaires, c’est tout. Du point de vue des sensations, si le partenaire s’y prend bien, je peux t’affirmer que c’est encore plus intense que par devant. Le plaisir ressenti pendant la sodomie est vraiment au-delà de ce que j’avais pu m’imaginer ! Tout ce qui compte, c’est que l’envie soit là des deux côtés et que ça ne soit pas seulement la réalisation du fantasme de l’autre. Pour finir, la sodomie, si c’est bien fait, c’est réellement divin !

Je l’approchai de moi, ouvris son peignoir, le fit glisser sur ses épaules. Il tomba à terre découvrant le corps nu de ma copine. Je la trouvais resplendissante, encore plus attirante que lorsqu’elle était ma maîtresse ; d’être devenue hétéro n’avait fait qu’amplifier les attraits de son corps, sa manière d’être, de se réaliser dans l’espace, sans gène, sans barrière, sans fausse pudeur. Je voulais lui donner tous les conseils pour une sodomie réussie tout en pratiquant quelques manipulations sur son anus.

– Il doit tout d’abord érotiser ton anus et ses abords. L’envie ne suffit pas à transformer cette zone en zone érogène. Il faut un long et patient travail de désensibilisation progressive, d’exploration de sensations nouvelles, par des caresses buccales et manuelles. Il faut que les muscles de l’anus se détendent, qu’ils ne restent pas serrés.
En même temps que je lui parlais, je m’activais sur son entre jambe, sollicitant tantôt sa vulve et son bouton, tantôt son puits secret.
– Il est très bien de commencer par une introduction classique, tu seras ainsi anesthésiée par un premier orgasme.
Je provoquai moi-même cette extase en malaxant habilement les chairs intimes de ma partenaire. Elle se détendait à merveille.
– Il faut que l’érection de ton homme soit bien rigide. Le vagin est élastique, l’anus c’est autre chose. S’il bande un peu mou, il ne pourra pas s’introduire en toi. Tu devras peut-être agir pour qu’il soit parfaitement excité et que son sexe soit parfaitement dressé. Il est impératif qu’il mette un préservatif, c’est une protection contre les germes et contribue à une hygiène mutuelle. En plus, si tu veux le sucer après la sodomie, le préservatif permet d’éviter d’aller lui laver la queue.

Enfin je pris un pot de crème hydratante que j’avais dans ma chambre et commençai à lui enduire l’anus avec.
– L’excitation ne suffit pas à rendre la pénétration indolore. L’anus ne mouille pas, il est sec et c’est là que tu risques de souffrir. Il faut donc le lubrifier de façon artificielle. C’est François qui devra ainsi s’occuper de ton œillet comme je le fais actuellement. Mais il devra également couvrir son préservatif du gel employé afin que ça glisse bien.

A ce moment, je sortis d’un tiroir un petit gode que m’avait offert Mélanie. Je m’en servais parfois lorsque je me branlais, seule dans ma chambre, mais jusqu’à présent jamais lors des rapports lesbiens avec Bénédicte. Elle ne connaissait même pas l’existence de cet ustensile dans mes affaires. Je couvris le sextoy d’un préservatif que j’enduisis lui aussi de crème. Puis j’installai Bénédicte dans une position où elle pouvait rester détendue en m’offrant son cul ouvert :
– Tu dois être dans une position agréable. Pour une 1ère fois, c’est toi qui devras diriger la pénétration. La meilleure position reste celle dite du cowboy ou posture du chevauchement : Ton homme s’allonge sur le dos tandis que toi tu t’agenouilles au-dessus de lui, face à lui. Tu maîtrises ainsi complètement la pénétration et tu peux aller à ton rythme tout en donnant un maximum de plaisir à ton partenaire. Tu dois te donner à la fois sexuellement à ton homme, mais aussi visuellement, ouvrir tes jambes sans pudeur et sans honte.
– Tu sais, il y a longtemps qu’avec François, je ne conçois plus aucune gêne. Il peut passer des heures à explorer mon corps dans ses moindres secrets et j’aime d’ailleurs qu’il regarde tout ce que je possède. J’aime me soumettre à sa vue et à ses caresses…
– C’est très bien ma chérie, car au sein de la sodomie il y a des jeux d’exhibition et des attitudes de soumission. Il aura au premier plan ta vulve ouverte encore maculé de son foutre et de ton jus et au second sa queue entrant dans ton fondement. Ce que j’aime bien, c’est de le faire devant une glace pour pouvoir, moi aussi, profiter du spectacle. Et là, enfin, avec une infinie douceur, François pourra t’enculer.

Je mis mes paroles en exécution en introduisant le gode dans son fondement. Elle poussa alors un petit cri de surprise. Puis une fois l’instrument bien entré en elle, j’appliquais un lent mouvement de va-et-vient. Bientôt elle grogna de ravissement. Pour augmenter le plaisir, je lui massais le clitoris tandis qu’elle-même malaxait ses nichons comme deux oreillers. Tout se passa très vite, à peine deux ou trois minutes de ce manège et elle fut secouée d’un violent orgasme. J’attendis quelques minutes avant de la diriger vers la salle de bain où nous avons pris une douche commune.

Le lendemain matin je croisais François dans l’appartement. Il me dit : « merci » et Bénédicte fit de même. Je compris ainsi que la sodomie s’était bien passée d’un côté comme de l’autre. Nous n’en avons jamais reparlé, mais j’étais fière d’avoir pu propager mes connaissances et permettre à une autre femme d’éprouver du plaisir par cet orifice.

A la fin de l’hiver je rencontrai un autre garçon, Thierry, avec qui je flirtais seulement. Mais je sentis que bientôt j’allais devoir « passer à la casserole ». Il m’avait fait des avances plus qu’appuyées auxquelles j’avais répondu avec plus ou moins d’entrain : Je ne voulais pas précipiter les choses. Lui au contraire, voulait les accélérer. Une fois dans sa chambre il me parla sexe comme si rien n’était. Et soudain il me demanda :
– Tu préfères un homme avec un sexe circoncis ou non ?
– Comme la peau remonte toujours lorsqu’il y a érection, je ne vois pas la différence
– Je t’assure que c’est mieux circoncis. Moi je le suis et j’en suis très fier. Tu veux voir ?
Sans attendre ma réponse, il baissa son froc et son slip pour me montrer une jolie queue totalement décalottée déjà bien gonflée. Je regardai ce sexe sans gêne, mais me gardant bien de le prendre en main, ce qu’il aurait bien aimé. Puis remballant la marchandise qui commençait à prendre des dimensions importantes, il me demanda :
– Alors, qu’est-ce que tu en penses.
– Pas mal, je vois surtout que tu es bien en forme. Je ne sais pas si c’est moi qui te mets dans des états comme cela, mais il va falloir que ton sexe prenne son mal en patience en attendant que je cède. Ce ne sera pas pour aujourd’hui. Désolée.

Un autre jour, j’étais avec lui, ainsi qu’un copain, Mathieu, et sa copine, Martine. Je décidai de tâter le terrain sur le naturisme, me disant que je verrais s’il y avait des ouvertures possibles. Mon copain se mettant à poil devant moi, me faisait penser qu’il était peu pudique et que se mettre nu en public ne lui poserait pas de problème. Il était si fier de sa queue qu’il aimerait peut-être la montrer à qui voulait la voir. Donc je lançai :
– Vous avez déjà fait du naturisme ?
– Non, répondit Martine, je ne sais pas si j’aimerais me mettre nue devant plein de monde. Entre filles, cela ne me dérange pas, lorsque je fais du sport, dans les vestiaires, toutes les filles sont à poil, mais devant plein de mecs qui me regardent… Si j’étais toute seule, je le supporterais difficilement, j’aurais vraiment trop peur. Mais y aller avec des copains et des copines, ça me mettrait aussi très mal à l’aise, j’aurais l’impression, eux qui ne m’ont vue qu’habillée, qu’ils me scruteraient le corps pour le découvrir. Non je ne crois vraiment pas que j’aimerais.
– Je n’oserais jamais aller sur une plage nudiste, lança alors Thierry, j’aurais trop peur d’être en érection. Être là au milieu de filles et de mecs, ça doit être très perturbant. Et quand tu vois une belle fille, sauf si on est un eunuque, immanquablement, tu bandes. Vous les filles au moins vous n’avez pas ce problème-là. Je n’aimerais pas me montrer avec la tige tendue à tous les vents, c’est quelque chose d’intime qu’on garde pour sa copine, pas plus.

Il n’était donc pas si impudique que ça : Prêt à montrer sa queue pour séduire une fille, mais sorti de là, la pudibonderie reprenait le pas. Il ne voulait pas la dévoiler à d’autres hommes et femmes sur une plage. Quant à l’histoire de l’érection, c’est qu’il était incapable de se contrôler ou du moins qu’il n’avait pas pris conscience qu’il pouvait le faire.
– Tu as été beaucoup moins pudique, lui lançais-je, pour me montrer ta queue.
La copine rigola, en disant :
– A toi aussi il a fait le coup de la beauté d’un sexe circoncis ?
Par contre, lui il fit un peu la gueule sans rien répondre. Annoncer ainsi sur la place publique une de ses façons de draguer n’était pas très valorisante pour lui.
Mathieu prit la parole :
– Moi, vous ne me ferez jamais mettre les pieds au milieu des nudistes. C’est que des pervers, aussi bien les nanas qui se foutent à poil devant des mecs, qu’eux ces mecs qui les reluquent la bite à l’air… Que dire également de ces couples qui s’exhibent les uns les autres. J’aurais du mal à accepter que ma nana puisse être vue à poil par plein d’inconnus [tien, lui aussi]. Je vois un peu le tableau, des mecs qui bandent devant des meufs ; alors pas la mienne.
– Tu penses donc, dis-je n’y tenant plus, que je suis une perverse ?
Un silence plana quelques secondes. Ils eurent du mal à réaliser par ces quelques mots que j’étais une adepte de la vie nue. Je ne prévoyais pas de lancer la nouvelle ainsi, comme un pavé dans la mare, mais leurs paroles m’avaient vraiment énervée et je ne pouvais laisser passer de telles idées préconçues et fausses sur le naturisme.
– Tu déconnes, s’étonna Martine, tu n’es pas nudiste ?
– Si, je le suis. Enfin, je suis plutôt naturiste. Mais la différence est peu importante. Je peux vous dire que les filles ne se mettent pas à poil pour exciter les mecs, mais pour profiter du soleil, d’une liberté que nous interdisent les vêtements. Quant aux mecs, ils sont peu nombreux à être en érection dans les lieux naturiste. Et si cela arrive, ils sont assez discrets pour éviter de l’exposer à tous. Chez les naturistes il n’y a ni exhibitionnistes, ni voyeurs. Tout ce fait avec un grand naturel, il faut seulement se dire que sexualité et nudité sont deux choses totalement dissociées : On peut être nus, entre hommes et femmes et pour autant ne pas éprouver pour l’autre une attirance sexuelle.
– Tu ne vas pas me dire que les mecs ne bandent pas lorsqu’ils sont devant une nana à poil.
– Non, je t’assure, il suffit de considérer dans l’esprit du mec, qu’une fille, même nue, n’est pas une proie sexuelle et qu’elle est une personne à respecter au même titre que si elle était habillée. Allez dites moi ce qui vous gêne et je réponds à vos objections.
– Ok, alors si on bande, qu’est-ce qui se passe ?
– Ça c’est purement une réflexion d’homme habillé. Le regard que tu as sur un groupe de personnes nues est totalement différent selon que tu fais ou non partie de ce groupe. Bien-sûr, dans notre culture nudité et performance sexuelles sont associées, et vous ne pourrez pas effacer en quelques secondes ce que vous avez toujours cru comme étant la seule vérité. Alors, vous risquez, au début, d’avoir quelques érections redoutées. Et alors, où est le drame ? C’est tout à fait normal et cela est arrivé à tous ceux qui n’ont pas été habitués au naturisme depuis l’enfance, et même… Je peux vous dire que mon frère s’est retrouvé plus d’une fois avec la gaule, mon père aussi d’ailleurs lorsqu’il caressait discrètement ma mère croyant que nous ne les regardions pas. Il suffit alors de s’allonger sur le ventre ou de plonger dans l’eau en attendant que ça passe. C’est parce que vous avez la hantise de vous retrouver en érection que vous allez l’être.
– Mais avec une belle fille à poil….
– Ce n’est pas la vue de la femme nue qui fait que vous bandez, messieurs, mais votre façon de la voir et de penser « Elle est canon, je me la ferais bien ! » Quand vous aurez réussi à vous débarrasser de toutes ces arrière-pensées de convoitise, vous appréhenderez beaucoup moins l’érection inconvenante. Et puis il y a un moyen très simple pour vraiment l’éviter : Se vider les couilles avant de sortir en public. C’est très facile et si vous êtes avec votre copine, elle se fera certainement une joie de vous donner un coup de main.
– Tu as vu ma queue, me dit alors Thierry, elle n’est pas énorme sans être petite. Je l’aimerais tout de même un peu plus volumineuse…
– Rassure-toi, déjà, il est très bien comme il est ton sexe. Mais les lieux naturistes ne sont pas un concours pour voir celui qui a le plus grand ou gros membre. Il y aura sans doute des mecs mieux membrés que toi, mais aussi beaucoup plus qui auront été moins gâtés par la nature, voire certains avec une toute petite zigounette. Être naturiste c’est s’assumer tel qu’on est.
– Mais, demanda Martine, de voir des hommes et des femmes nus toute la journée, ça ne fait pas qu’on a tendance à perdre le désir pour l’autre ?
– Non pas du tout. Même certaines personnes qui vivent nus à longueur d’année, m’ont dit que leur désir était toujours aussi fort, que leur amour était grand et leurs relations sexuelles plus que satisfaisantes.
– Non, je ne voudrais pas exposer ma meuf nue à la vue de mecs inconnus, reprit une nouvelle fois Mathieu.
– Je te comprendrais et je partagerais ton avis si les hommes qui sont sur ces plages étaient habillés. Mais là tout le monde est nu, tout le monde est à égalité. On vous verra, c’est sûr, mais on ne vous regardera pas comme une bête de foire. Je t’assure que parfois, par des regards, je me sens plus agressées lorsque je suis habillée en ville que lorsque je suis nue dans un ces endroits.
– Attends, moi je vois une fille nue, je bande c’est automatique et c’est naturel. En fait ils sont encore plus pervers que je ne pensais si ce que tu dis est vrai.
C’est Mathieu qui venait de parler, il était le plus indécrottable des trois. Je crois que Martine n’était plus totalement opposée au naturisme, mais si son mec ne voulait pas, elle ne se risquerait sans lui.
– Si vous ne me croyez pas, vous n’avez qu’à venir un jour avec moi, je vous ferais connaître une plage en Bretagne. Dès que le temps le permettra, on y va tous les quatre.
– Chiche, dit Martine devant le regard effaré des deux mecs.
– Ça sera sans moi, répondit son copain. Non s’ils ne bandent pas c’est une bande d’impuissants, ce que je ne suis pas. Ou alors des PD et là c’est encore pire. Rien que de savoir qu’un mec pourrait me voir à poil, ça me hérisse le poil.
Il avait une aversion exagérée contre les homosexuels. Je compris que le seul fait de voir d’autres sexes d’hommes le dérangeait et faisait ressurgir immanquablement chez lui son homophobie ; ses préjugés allaient jusque là. Son degré d’intolérance me gênait extrêmement. Heureusement, Thierry était plus libéral :
– Je n’ai rien contre les homosexuels, mais je ne veux pas qu’ils viennent m’emmerder.

Cependant, je n’ai jamais réussi à le persuader de venir avec moi sur une plage naturiste. Ce qui le gênait ce n’est pas que je sois nue devant les autres, mais d’être nu lui-même. Je me suis dit qu’une fois en situation, il sauterait peut-être le pas. Je ne voulais pas le prendre par surprise, je lui ai donc annoncé où je le menais.
– D’accord, je t’accompagne puisque tu y tiens, mais je te préviens tout de suite, je ne me déshabillerai pas.

Arrivé sur la plage, je posai ma serviette et ôtai mes vêtements. Me retrouvant nue, je jetais un regard sur Thierry, il avait gardé son maillot (un immonde bermuda). Je ne dis rien et me dirigeai vers la mer pour me baigner. Il me suivit. Dans la mer, j’essayai de le persuader que quitter son caleçon de bain :
– Tu sais que je bande là, me répondit-il, ce n’est vraiment pas le moment.
Une fois revenus sur la plage je lui demandai une nouvelle fois de se déshabiller :
– Non, non, même si je me mettais sur le ventre, je serais très mal à l’aise. Mon membre est vraiment dressé.
– Et tu bandes pour qui ? Pour moi ?
– Bien-sûr, c’est la première fois que je te vois à poil et t’es vraiment très désirable.
– Je suis mettable, c’est ça que tu penses. Tu voudrais me sauter, c’est ça ?
– Oui, j’ai envie de toi, depuis pas mal de temps. Ce soir si tu veux, il n’y a pas de problème…
– Quand tu me regardes, tu ne peux pas penser à autre chose que convoiter mon con ?
– Non, mais je t’aime, je te désire, c’est tout à fait normal. C’est pour cela que je bande ma chérie.
– Mais tu regardes aussi les autres filles, comme cette jeune mère de famille à droite avec son mari et son fils, c’est vrai qu’elle a de magnifiques formes, une belle poitrine ample, des nichons bien plus volumineux que les miens. Et puis à notre gauche, ces deux jeunes filles, c’est vrai qu’elles ont un cul d’enfer. En plus l’une d’elle a le sexe rasé, à la première occase tu pourras voir sa vulve… Ou encore cette autre… Sauf que là elle est avec ses parents et pour toi ce serait un détournement de mineur… Selon moi elle n’a même pas 16 ans.
– Arrêtes, tu ne fais qu’augmenter mon excitation.
– Oui, tu n’es vraiment pas fait pour le naturisme. Là, tu joues les voyeurs et tu t’y complais. Si j’étais à ta place je me sentirais très gêné, non pas de bander, mais de garder mon slip alors que tout le monde est à poil. Mais as-tu remarqué, personne ne vient nous voir pour te demander de te déshabiller ou de quitter cette plage.

Après cette expérience désastreuse je mis un terme aux relations (très sages puisque je n’avais jamais couché avec lui) que j’avais avec Thierry. Il me demanda simplement :
– C’est pour ce qui s’est passé à la plage l’autre jour ?
– Oui, tout à fait.
– Je sais que je n’ai pas vraiment répondu à ta vision du mec naturiste.
– C’est le moins qu’on puisse dire.
– Je suis désolé, c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de regarder lorsqu’il y a des nanas nues. Mais pour toi c’est si important de vivre nu ?
– Oui, je ne conçois pas de vivre avec un garçon qui n’apprécie pas le naturisme comme moi, qui n’a pas les mêmes aspirations. Tu vois nous ne sommes pas fait pour nous entendre. C’est mieux d’en rester là.

Un peu plus tard je rencontrai un autre garçon qui se nommait Benoît. Il n’a pas mis beaucoup de formes pour que je cède à ses avances. Lorsque je me suis retrouvée chez lui, il me prit dans ses bras et m’embrassa fougueusement. Ce baiser étant très agréable, je ne le repoussai pas. Pourtant, lorsqu’il souleva ma robe pour faufiler ses mains sur mon slip, je me rebiffai, mais il éteignit mes protestations en m’embrassant à nouveau et en me pressant contre lui. Puis il libéra mes seins, arrachant plus le haut de ma robe et mon soutien-gorge qu’il ne me les enleva. Il caressait mes deux mamelons, je résistai encore, mais je dus avouer que ces attouchements étaient très agréables. Mes mouvements étaient de moins en moins vigoureux. Il prenait littéralement possession de moi, avec une main dans mon entre jambe qu’il avait libéré de sa culotte et l’autre sur ma poitrine.
Je poussai un cri lorsqu’il s’empara de mon clitoris : La pression était presque douloureuse, mais aussi extrêmement jouissive. Alors j’abaissai les armes et me laissai aller entre ses bras. Il réussit à me faire jouir sans même me pénétrer, n’utilisant que sa langue entre mes lèvres intimes. J’étais à demi dénudée sur le lit où il m’avait couchée ou plutôt jetée. Il m’avait quasiment violée et pourtant je ne lui en voulais absolument pas. Je lui dis même :
– Déshabille-moi.
Il le fit avec une infinie douceur. Je fus alors totalement nue devant lui qui avait gardé ses habits. Je me laissais admirer. Il détaillait chaque parcelle de mon corps, il me caressait du regard.

Mais je voulus profiter de son corps.
– Déshabille-toi.
Il semblait n’attendre que cela, avec presque une trop grande rapidité, il quitta tous ses vêtements. Il était vraiment bien gaulé : Un corps musculeux et ferme, des fesses biens modelées et un sexe de belle dimension sans être trop gros, dressé qui jaillit de son caleçon et qui vint se coller contre son ventre. Je me jetai sur lui et le tins en main pour lécher le gland décalotté, titiller avec ma langue la fente du méat, puis je le pris en bouche pour le sucer, d’abord doucement, puis lorsqu’il appuya sur l’arrière de ma tête, plus rapidement et jusqu’à la garde.

Ma caresse plaisait beaucoup à mon partenaire qui ne tarda pas à augmenter son tonus sexuel si cela était possible. Sa verge, que je pensais être à son paroxysme gonflait encore dans ma bouche. Pour que son degré d’excitation ne le porte pas à une éjaculation trop rapide, je substituai des cajoleries plus délicates à mes caresses vigoureuses. Mon amant resta tout d’abord passif, tout à ressentir le plaisir que lui procuraient mes attentions. Enfin il pratiqua des attouchements sur mes seins dressés, pinçant du bout des doigts les pointes dressées de mes aréoles. Puis il commença à malaxer ma conque largement ouvertes.

J’aime sucer les hommes, je l’avoue très sincèrement, je ne conçois pas faire l’amour avec un homme sans prendre son sexe en bouche. Mes partenaires ne s’en sont jamais plaints ; je crois m’y prendre assez bien. Certaines femmes vous dirons qu’elles ressentent une sorte d’avilissement à sucer un homme, pour moi c’est tout le contraire : je perçois une once de procession, c’est moi qui mène le jeu, c’est moi qui impose à l’homme, qui le tiens à ma merci. Je suis estomaquée que 4% de femmes ne pratiquent pas de fellation et que 24% n’y trouvent aucun plaisir. Moi c’est tout le contraire et il va sans dire que j’aime le goût du sperme, goût qui peut différer d’une homme à l’autre.

Je sentis sa jouissance montée en lui et voulant à présent qu’il vienne, avec la langue je donnais des petits coups sur le frein. Ce traitement fut radical et une semence abondante fut lancée dans les airs. Elle vint s’écraser sur ma bouche, ma poitrine et sur son ventre. J’avalais partiellement ce sperme répandu.

Nous reprîmes nos esprits en restant allongés l’un contre l’autre sur le lit. Il me dit en caressant tout doucement mes seins :
– Tu ne m’en veux pas de t’avoir violé ainsi, j’avais trop envie de toi.
– Je n’aime pas être violentée, mais je dois avouer que ça a été très vite et très plaisant. Tu m’as fait divinement jouir. Merci.
– Je suis heureux que tu le prennes ainsi.
– Enfin, finalement, si ! Je t’en veux !
– Mais si tu as aimé ?
– Enfin, plus exactement, je t’en voudrai…
– Tu vas avoir des remords ?
– Oui, des remords de mettre ainsi fait violer, si mon agresseur en reste là.
– On remet ça ?
– C’est ce que je viens de dire je crois.
Je jetai un coup d’œil sur son sexe qui se redressait déjà.
– Je te prépare avec la bouche, mais cette fois-ci je te veux en moi.

J’opérai une nouvelle fellation, je pris sa verge d’une main et frottai le gland contre mes lèvres entrouvertes, puis je pressai les bords du gland, je le mordillai très légèrement, enfin je refermai ma bouche sur la tige en l’aspirant. J’appliquai un doux va-et-vient. La queue, du beau mâle, dont je m’occupais ne risquait pas d’éclater trop vite ayant déjà éjaculée une fois.

Il n’empêche que je sentais son sexe reprendre une vigueur encourageante alors que son propriétaire soufflait bruyamment. Par moment je lâchais le sexe pour gober les testicules qui tournaient sur elles-mêmes.
Mes mains ne restaient pas inactives, mes ongles allaient titiller tout doucement la peau du scrotum.
Il se dégagea et partit à la découverte de mon intimité. Il s’employa à me faire un cunnilingus. Sa tête se plaça entre mes jambes que j’ouvrais largement oubliant toute pudeur, désirant me donner totalement à lui. Il commença par découvrir ma vulve avec ses doigt, aucune délicatesse extrême ne fut nécessaire tant elle était déjà largement entre-ouverte. Il caressa ensuite mes grandes et mes petites lèvres avec sa langue, il fouillait en moi, visitant chaque plis de l’entré de mon vagin, il y pénétrait par instant avec ses doigts ou sa langue. Enfin il s’attaqua à mon clitoris, qu’il branla subtilement entre ses doigts, puis il le mordilla et le suça. Il léchait mes sécessions vaginales au goût acidulé. De ses mains il parcourait mon corps : Il alla jusqu’à mes seins durcis, il malaxa mes fesses, posa un doigt à la lisière de ma grotte secrète. J’étais aux anges… Bien plus, j’étais à l’orée de l’orgasme.

Il interrompit ses attouchements, le temps d’enfiler sur son membre dressé un préservatif et il me prit en levrette. Il s’introduisit rapidement, puis ses mouvements devinrent de plus en plus rapides. Il changea bientôt de position pour choisir celle dite de la petite brouette. Il m’allongea en appui sur les épaules, le bassin relevé à la hauteur de sa verge ; il me maintenait sous les fesses à l’aide de ses mains. Il me pénétra ainsi, son corps arqué et exerça des mouvements de poussées et de retraits qui frottaient délicieusement mes grandes lèvres gorgées de plaisir. Ainsi, avec sa verge bien enserrée dans mon vagin, le plaisir procuré était totalement partagé.

C’est mon partenaire qui dirigeait tout, je restais passive bien que réceptive. Cette situation de prisonnière ne me gênait absolument pas. Je sentais parfaitement son sexe en moi, il allait de plus en plus vite.
Je fus bientôt saisie d’un orgasme particulièrement aigu, mon corps se tendis, les muscles de mon bas ventre se contractèrent violemment. Sous cette contraction, Benoît m’accompagna dans la jouissance. Il déversa son sperme dans la capote alors qu’il était encore en moi.

Lorsque nous nous sommes levés, Benoît alla à la cuisine pour nous préparer un encas revigorant. Il resta nu le plus naturellement du monde. Je le rejoignis dans la même tenue. Cela nous paraissait naturel à tout les deux d’être ainsi sans habit. « Serait-ce un naturiste ? » Cependant je ne lui parlais pas tout de suite de mon choix de vie. J’attendais d’avoir passé encore deux journées fiévreuses entre ses bras.

Je serais présomptueuse de dire que nous avons baisé sans discontinuer, pourtant nous sommes restés nus 48 heures, allant de la chambre à la cuisine, de la cuisine à la salle-de-bain (où nous prenions des douches en commun) pour revenir enfin à la chambre. C’était un plaisir continuel des sens : Le touché par les caresses ou les attouchements ou les pénétrations, le goût par le partage de nos sécrétions, la vue par la contemplation de nos corps nus et offerts, l’olfactif par les fragrances de notre sueur et de nos jus mêlés.

Lorsque je lui dis que j’aimais beaucoup le naturisme (je ne pris pas de chemins détournés cette fois-ci), il fut enchanté de pouvoir venir avec moi.
Les premiers jours ensoleillés de mai, nous permirent d’aller sur une plage dite « familiale » non loin de Rennes.

Tout allait donc bien. Mais arrivée sur la plage, j’ai vite déchanté. Il se déshabilla sans sourciller, mais j’ai remarqué qu’il était en pleine érection et ne faisait rien pour la dissimuler. Je me dis que c’était le début et qu’il allait vite passé à une posture plus adéquate au lieu. Malheureusement je découvris qu’il passait son temps à mater les filles qui se trouvaient sur la plage.
– Si tu regardais un peu moins les nanas, peut être débanderais-tu un peu, lui dis-je.
– Attends, avec un tel spectacle, je ne veux pas manquer une seule scène. Tu vois comment elle est gaulée la nana qui sort de l’eau là-bas. Tiens, elle s’accroupit sur sa serviette, on voit bien sa vulve. Tiens, et l’autre qui le met de la crème solaire, elle se masse les nichons, on dirait qu’elle se branle, et maintenant elle s’attaque à sa chatte… C’est la première fois que je viens sur une plage comme ça, mais ce n’est pas la dernière. C’est un réel plaisir des yeux.
J’essayais de lui recommander de se retenir, que nous étions sur une plage naturiste et non pas dans un lupanar. Rien n’y fit. Même, dans l’après-midi il commença à vouloir me peloter et m’invita à passer derrières les dunes. Je le rembarrai prestement.

Lorsque nous nous baignions, l’eau dissimulait son sexe tendu et cachait aux autres personnes sa tenue inconvenante ainsi que ses mains baladeuses sur mon corps. A un moment, deux filles et leurs copains venant se baigner ont chahuté non loin de nous. Benoît en profita pour participer à leurs jeux… Mais bientôt, je constatais que ses gentils et innocents ébats étaient l’occasion pour lui de peloter les filles. L’une d’elle lui jeta un regard noir, alors que l’autre ne disait rien. Son copain ne pouvait ignorer les agissements de mon compagnon, pourtant, il ne disait rien, s’amusant même de la situation.
Pour ma part, cette situation me mettait très mal à l’aise. Je ne savais que faire. Je ne voulais pas créer un esclandre tout en désirant que tout cela s’arrête.

J’écourtai notre séjour sur la plage. Par la même occasion, je mis fin à notre relation. Je recherchais un naturiste, pas un obsédé qui dans toute femme voyait un sexe à découvrir. C’est peut-être la fois où je fus le plus gênée sur une plage. Il avait eu une attitude qui était, pour moi, forcément indécente. Un mec avec un maillot de bain sur une plage naturiste est moins inconvenant qu’un autre avec le sexe dressé toute la journée en regardant toutes les filles. Je craignais qu’une personne vienne nous voir et nous demande de déguerpir de là nous traitant de voyeurs et d’exhibitionnistes.

Pour ajouter une touche finale à mon histoire avec Benoît, c’est qu’il ne comprit pas ma réaction de mécontentement après l’épisode de la plage. Le soir même je rentrais chez moi (enfin chez Bénédicte et François) et le lendemain l’appelais pour lui signifier la fin de notre relation. Comme il me demandait une explication, je lui dis :
– Ton comportement à la plage hier, était totalement déplacé. J’avais honte d’être avec toi.
Ne se satisfaisant pas de ma réponse, il est venu me relancer chez moi.
Il me dit que si j’avais aimé faire l’amour avec lui il fallait que je revienne avec lui, que si je n’étais pas capable d’assumer un mec au sexe en pleine forme, c’est que j’avais été mal baisée jusqu’à maintenant et qu’il allait s’occuper de moi, etc. Pour finir, c’est François qui l’a foutu dehors lui disant que s’il tentait de seulement m’approcher, il s’occuperait personnellement de son cas.
Il lança quelques insultes désobligeantes à mon égard puis s’éclipsa. Je ne le revis jamais plus.

Mais alors, ne trouverais-je jamais un amant ayant les mêmes aspirations que moi ?

A suivre.

Vous pouvez me contacter : caval77 @ sfr.fr

Proposée par CAVAL

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