Résumé : à 19 ans, Elodie vient d’avoir son Bac. Elle s’éprend de Stéphane avec lequel elle a séjourné 15 jours dans un centre naturiste. Puis au mois d’août ils sont partis en randonnée avec le frère et la sœur de Stéphane et le copain de la sœur. La randonnée a donné lieu à des marches effectuées sans habit et des expériences sexuelles en tout genre. Entres les inconstances de l’amour et le réconfort. Elodie renoue avec les plaisirs lesbiens suite à des confessions naturistes.
Etudes
Nous sommes rentrés de ces vacances avec des étoiles dans les yeux, repus d’amour et de sexe.
Mais il fallait déjà penser à la rentrée scolaire. Stéphane continuait son cursus à Bordeaux tandis que moi, je commençais un BTS à Rennes. La distance nous empêcherait de nous voir souvent. Pourtant, nous avons décidé de ne pas couper les ponts et que les retrouvailles ne seraient que meilleures. Une visite, au minimum une fois pas mois et toutes les vacances. Tout le temps que nous serions séparés, nous nous promîmes de rester sages. Ensuite, une fois ensemble, si nous désirions mener une vie libertine, nous verrions comment les choses pourraient évoluer. Lorsqu’on est amoureux, on a du mal à se rendre compte que l’éloignement est la pire des choses pour les êtres, même s’ils s’aiment.
J’emménageais à Rennes, dans un petit studio avec une copine de classe, Bénédicte, qui suivait le même cursus que moi. Cette fille, je le savais, était naturiste ; mais par contre elle n’était pas du tout lesbienne :
– J’en ai fait l’expérience, une fois, avec une camarade. Du plaisir ? Je n’en ai ressenti aucun. Le pire c’est qu’après, je ne pouvais plus me regarder dans la glace, je me dégoûtais. Il m’a fallu plusieurs semaines pour sortir de la déprime dans laquelle cela m’avait mise.
Les choses étaient donc nettes à ce niveau. Nous pouvions être nues ou en petites tenues dans le studio sans que cela gêne l’autre, mais rien de plus. De toute façon nous ne pouvions pas faire autrement : Une salle de bain minuscule et une chambre faisant aussi office bureau et de salle à manger… Je me voyais mal aller dans la salle de bain pour me déshabiller et mettre ma chemise de nuit, ou dormir autrement que nue lorsque le temps était chaud. Ma colocataire étant naturiste, elle vivait comme cela aussi, la nudité ne lui posait aucun problème. La seule chose s’était d’éviter tout geste à connotation saphique. Je lui avais avoué que pour ma part j’avais fait l’amour avec plusieurs filles (en fait deux) avec beaucoup de plaisir, mais je lui promis de ne rien tenter avec elle. Pour la rassurer je rajoutais :
– Comme j’ai un copain, je n’ai pas besoin d’avoir des relations avec une fille.
Cependant, dans mon esprit, cela ne m’aurait pas dérangée de coucher avec une fille parallèlement à ma relation avec ce garçon. Par ailleurs nous avions convenu de n’inviter chez nous que des personnes triées sur le volet : En tout cas jamais de garçon.
Depuis notre retour de randonnée, je n’avais plus rasé ma chatte, laissant repousser les poils sur mon pubis. Stéphane me caressant à cet endroit me le fit remarquer. Je lui dis alors :
– Tu sais, c’est ta sœur qui m’a tentée et c’est elle qui s’est employée à raser tous mes poils.
– Je sais, et je suis persuadé que tu y as pris du plaisir.
– Je ne le nie pas, ce fut un moment très agréable. C’est d’ailleurs après cela que je lui ai dit que j’avais envie d’elle. Tu vois, elle n’avait jamais eu de rapports lesbiens. Mais comme elle veut tout connaitre, elle a accepté que je l’initie. C’est une très bonne élève, très douée. Mais, tu me préfères avec une petite chatte comme celle que j’avais quand je t’ai connu ou sans aucun poil ?
– Je ne saurais dire ce que je préfère. Ton sexe totalement rasé, ça a quelque chose de très excitant. Tu parais encore plus nue, plus impudique. Surtout que tu ne fais rien pour éviter d’écarter les jambes, et lorsque tes lèvres s’entrouvrent, tes muqueuses intimes sont livrées aux regards de tous. D’un autre côté, j’ai toujours adoré parcourir ta toison du bout des doigts, de venir perdre mes doigts dans ta forêt de poils pour rejoindre ta vulve et tous ses trésors.
Tout en disant cela, il mettait ses mains en accord avec ses paroles.
Tant et si bien que je n’ai jamais plus rasé mon sexe, sauf pour donner naissance à mes deux enfants. Mais j’y reviendrai, nous n’en sommes pas encore là.
Lorsque Stéphane venait à Rennes, Bénédicte n’était pas là. À trois dans cette chambrette, ce n’aurait pas été évident. En particulier du fait que je ne souhaitais pas exhiber mes relations sexuelles avec mon homme à ma colocataire. Parfois c’est moi qui descendais sur Bordeaux. Nous nous voyions au minimum une fois par mois, plus les vacances scolaires. Les académies de Rennes et de Bordeaux étant dans la même période, cela collait parfaitement. À chaque fois, c’était un plaisir décuplé de nous retrouver. Nous commencions par des jeux tumultueux où Stéphane ne pouvait s’empêcher de me prendre avec vigueur, sans pouvoir retenir longtemps sa jouissance. Cela avait quelque chose d’agréable de se sentir ainsi désirée, mais je ne prenais pas le plaisir escompté. Heureusement, j’étais capable de le remettre en forme rapidement en prenant son sexe ramolli, taché de sperme et de cyprine, en bouche. Stéphane au fil des mois s’était aventuré à me dire des phrases salaces qui n’étaient pas pour me déplaire :
– Oh ! Tu suces vachement bien… Tu es bonne à baiser… Tu es ma petite pute personnelle.
Il y avait tant d’amour entre nous, que je pouvais tout accepter. Et, à l’exception du premier rapport de chaque retrouvailles, mon amant me donnait beaucoup de plaisir, m’emportant vers des orgasmes puissants et parfois même multiples. De temps à autre, lorsqu’il s’absentait, Marie, sa sœur, venait me rejoindre et nous nous caressions lentement et tendrement. Elle me parlait des garçons qu’elle rencontrait. Romain était à présent un ex, avec lequel elle renouait parfois pour une séance de baise, mais rien de plus. Maintenant elle avait deux nouveaux partenaires, mais aucun des deux ne connaissait l’existence de l’autre. Parfois Stéphane nous surprenait alors que nous étions nues, l’une contre l’autre nous prodiguant des caresses plus ou moins intimes. Il quittait alors ses vêtements en quatrième vitesse et venait me prendre en plantant sa queue en moi tandis que nous continuions à nous branler et embrasser entre filles. Il n’était jamais long alors à éjaculer en moi. Marie venait recueillir sur mes lèvres vaginales le sperme de son frère et mon jus, puis remontant le long de mon corps, m’en donnait une partie en m’embrassant très tendrement. Pendant ces jeux érotiques, Stéphane nous regardait, le sexe à la main, tentant de retrouver quelques vigueurs.
Par contre, je n’eus pas d’autres rapports sexuels avec Eric, le frère de Stéphane. C’est que l’occasion ne s’est pas présentée. Car, s’il était entré dans notre chambre au cours de la nuit, je ne crois pas que mon amant l’aurait repoussé. Quant à moi je n’en aurais pas eu la force. Les plaisirs que j’avais ressentis avec les deux frères, étaient tellement jouissifs, que mon esprit n’aurait pu dire non, même si la raison me le criait.
*
Après les deux semaines de Pâques passées avec mon amour, je rentrais à Rennes en attendant nos prochaines retrouvailles. Quelques jours plus tard, je reçus une lettre de Stéphane. Cela m’étonna, nous ne nous écrivions pas souvent, c’est plus par téléphone que nous échangions nos mots d’amour. Voici ce que disait la lettre :
Elodie,
Je te remercie pour tous les bons moments que tu m’as fait vivre depuis près d’un an. Je te remercie surtout de m’avoir permis de reprendre confiance en moi, de pouvoir jouir en me retenant pour prendre un maximum de plaisir et en donner à une femme.
Mais voilà, je ne supporte plus la distance qui nous sépare. Elle détruit notre amour. Même si nos dernières vacances furent très satisfaisantes, je ne pense pas que nous puissions poursuivre ainsi. Ce que j’ai à te dire me coûte, car je t’aime toujours et mon attachement à toi n’est pas vain : Elodie, il est préférable que nous nous quittions pour suivre des voies différentes.
Excuse-moi de te le dire ainsi. J’aurais voulu te le dire dans ces vacances de Pâques, mais je n’ai pas eu le courage. Sache que je ne t’ai jamais trompée. Je n’ai jamais fait l’amour avec une autre fille avant cette rupture.
J’aimerais rester ton ami et je t’embrasse.
Stéphane.
Je tombais de haut et m’écroulais littéralement. Bénédicte vit tout de suite que quelque chose n’allait pas. Il est vrai que j’étais assommée. Je fondis en pleur le lui disant :
– Stéphane me quitte.
Elle lut la lettre de rupture que je lui tendis. Elle me dit :
– Le salop, il ne sait pas ce qu’il perd en te quittant. Tout ça pour en prendre une autre… Oh excuse-moi, je ne voulais pas te peiner plus.
C’est vrai que Bénédicte n’avait pas été d’une grande sensibilité sur ce coup-là. Mais il était certain qu’à relire la lettre, certaines phrases étaient sans équivoque : « Je n’ai jamais fait l’amour avec une autre fille avant cette rupture. »
Cela signifiait qu’à présent il avait pris dans son lit une autre fille que moi et qu’il me jetait comme un kleenex.
Je n’arrivais pas à remonter la pente malgré ma colocataire très prévenante pour moi, qui seule savait ce qui se passait dans ma vie. Mes résultats scolaires en pâtirent d’ailleurs. Heureusement que mes deux premiers trimestres avaient été brillants. Tous les petits plaisirs de la vie me semblaient fades. Je n’ai même pas eu le courage d’écrire à ce lâcheur ; que pouvais-je lui raconter ? Que je l’aimais, que je ne pouvais me passer de lui, de le supplier de ne pas me quitter pour une autre, voire lui proposer d’être la seconde ? Non, je savais que cela ne servirait à rien, il valait sans doute mieux couper tous les ponts qui nous reliaient et que je l’oublie. Mais justement, l’oublier, je ne pouvais le faire. Il restait en moi, accroché et je ne faisais que me morfondre. C’est l’amour que je lui portais qui me manquait de plus et non pas l’absence de sexe. J’aimais faire l’amour, j’aimais nos rapports sexuels, mais tout cela j’aurais pu m’en passer (temporairement), non ce que je ne pouvais pas accepter, c’est de n’avoir personne à aimer, à porter dans mon cœur.
Ainsi se passa le mois d’avril où ça n’allait pas bien ni dans mon corps, ni dans ma tête. Les premiers jours de mai, premiers grands week-end, ceux où j’aurais dû retrouver Stéphane, la déprime ne fit que s’amplifier. Une chaleur inattendue nous cueillit à Rennes. Ne changeant rien à mes habitudes, lorsqu’il faisait chaud je dormais nue. C’est donc dans la tenue d’Eve que je suis sortie de la salle de bain, pour me glisser dans mes draps, ou plus exactement sur mon lit avec seulement un léger drap sur moi qui me couvrait jusqu’au nombril. J’avais le visage tournée vers Bénédicte. Elle me regardait intensément. Elle se leva de son lit, comme dans un rêve. Elle portait une fine chemise de nuit presque transparente, qu’elle fit choir à terre en la faisant glisser le long de son corps. Puis elle s’avança totalement nue vers mon lit. Je voyais son corps avec quelques rondeurs, ses seins étaient bien formés, lourds, mais ne tombant pas, un ventre plat sans qu’il soit d’une maigreur disgracieuse, une chatte rousse dense et ample dissimulant totalement son sexe, ses jambes étaient longues et fines.
Elle découvrit le drap qui me couvrait et vint se mettre tout prêt de moi. Nos corps étaient l’un contre l’autre : Bénédicte brisait d’elle-même le pacte qu’elle avait mise en place.
Je sentis son corps se lover contre le mien, m’embrassant très étroitement. Ses seins gonflés étaient en contact avec les miens, ses jambes se mêlèrent aux miennes, les poils de nos chattes (chez elle couleur des feuilles de l’automne et chez moi presque blonds) se mélangèrent. Nous restions ainsi, l’une contre l’autre, sans bouger et silencieusement.
Ce moment de grande intensité était d’une douceur inattendue pour moi, c’est le réconfort que j’attendais depuis si longtemps. Je n’aurais jamais pensé qu’une femme puisse me redonner ainsi goût à l’existence alors que j’étais si déprimée. La sensation de bien-être se fit ressentir immédiatement. Il n’y avait en cette étreinte rien de sexuel, simplement le partage d’une grande intimité. Nous nous sommes endormies ainsi dans les bras l’une de l’autre. Je ne cherchais pas à la posséder, je me sentais juste bien dans ses bras, rassurée, rassérénée.
Bénédicte me fit comprendre qu’elle ne désirait pas parler de cette nuit que nous avions passée, l’une contre l’autre, sans autre attouchement. Je respectai ce qui me semblait être de la pudeur en espérant secrètement que de tels rapports ne restent pas dans l’oubli de son esprit.
Le soir suivant, alors que je sortais aussi nue de la salle de bain que la veille, je vis que mon amie elle aussi était nue, elle rejeta le drap qui la couvrait à demi et me tendit les bras. Je répondis avec bonheur à cette invitation. Une nouvelle fois je retrouvais la douceur et la chaleur de son corps. Là encore rien ne se passa. La situation était très sensuelle, mais nous dormions ainsi, ensemble, comme auraient pu le faire deux sœurs, sans attouchement sexuel, si ce n’est le grain de nos peaux en contact étroit.
Ce n’est que 10 jours plus tard, alors que nous étions l’une contre l’autre que Bénédicte me murmura timidement à l’oreille :
– Fait moi l’amour !
Je crus avoir mal entendu, je me reculai un peu pour l’envisager. Elle n’osait me regarder, mais répéta :
– Fait moi l’amour, s’il-te-plait.
Que pouvais-je faire sinon répondre à son attente. Je crois d’ailleurs que moi aussi j’avais besoin d’un contact physique plus intime, plus sensuel. Jusqu’alors, j’avais respecté les interdits que m’avait dictés cette jeune fille de 19 ans comme moi, mais maintenant qu’elle voulait de moi, je ne pouvais que répondre à ses désirs.
Je voulais que ses désirs se transforment en plaisirs, qu’elle oublie définitivement la mauvaise expérience qu’elle avait eu des rapports saphiques. C’est pourquoi j’employai toute la douceur qu’il m’était possible de donner. Je l’embrassai tout d’abord sur la bouche et lui susurrai :
– Laisse toi faire !
Je descendis sans précipitation vers ses seins que j’enserrai entre mes mains. J’en appréciai l’élasticité, la douceur, en prisai le galbe. Elle avait une poitrine beaucoup plus ample que la mienne et j’aimais tout de suite leur contact. Je pris son sein gauche, tendis que ma bouche s’approcha de son sein droit. Avec la langue je dessinais les contours de sa rondeur exquise, et par cercles concentriques j’en fis le tour. Petit à petit, je m’approchais de l’aréole brune. Sous mes caresses, Bénédicte commençait à gémir. Mais je ne voulais pas descendre plus bas pour l’instant. Je souhaitais qu’elle jouisse par mes seuls attouchements mammaires. Puis lorsque le sein droit fut bien excité, je fis subir le même traitement à l’autre. Ils durcirent tous les deux, les pointes s’érigèrent avec arrogance. Je les repris tous les deux dans mes mains et les caressais, les léchais, les tétais, les mordillais avec de plus en plus de vigueur. Ma compagne ne put résister plus longtemps à ce traitement et se cabra envahie par le plaisir.
J’attendis que son corps se détende pour descendre à nouveau le long de sa chair. Je déposai de petits baisers sur son ventre, m’attardant quelques instants sur son nombril. Puis je fus à l’orée de sa forêt vierge. Contrairement à moi, Bénédicte avait une chatte à la pilosité impressionnante. Nue, on avait l’impression qu’elle portait une culotte ; elle ne s’était jamais rasée et ne se faisait même pas le maillot, les poils roux allant hauts sur le ventre et descendant sur le haut des cuisses. Elle avait une chatte au naturel. Cela me plaisait beaucoup, j’aime les femmes rousses qui gardent leurs poils, cela ne fait qu’accentuer leur charme, leur beauté. La chatte rasée d’une rousse ne présente aucune différence avec celle d’une blonde ou d’une brune glabre. Mais avec de beaux poils aux couleurs mordorées, cela fait toute la différence. C’est l’accès à un monde magnifique : une sorte d’envoutement, d’ensorcellement ; pour une rousse, c’est un crime que de se raser. J’y plongeais les doigts et constatai que ses poils étaient extrêmement soyeux et qu’ils sentaient très bon, une odeur de banane, j’y plongeais alors le nez et aperçus la vulve se dessiner au milieu de ces buissons, comme de profondes gorges entaillant une forêt impénétrable d’automne. Je massai délicatement l’entrée de son vagin, puis lorsqu’il s’ouvrit et découvris des chaires roses et délicates. J’y plongeai la langue.
Bénédicte gémit à nouveau, mais cette fois-ci je souhaitais qu’elle ressente de longues minutes d’un plaisir diffus avant de partir une nouvelle fois pour un orgasme puissant. Mes caresses se firent donc plus ou moins rapides selon le degré d’excitation de celle que je possédais avec bonheur.
Avec une femme je prends plaisir à recevoir des caresses, mais j’aime également en donner, découvrir avec mes mains, ma bouche, ma langue ou toute autre partie de mon corps (y compris mon sexe) ce corps qui est pourtant si semblable au mien. Et lorsque la femme que je comble, jouit entre mes bras, c’est un plaisir indicible que je ressens.
Je continuais donc à prodiguer mes caresses à Bénédicte, tantôt avec la bouche, tantôt avec la langue. Enfin, lorsque son vagin fut bien lubrifié, j’y glissai un doigt inquisiteur pour y trouver le point G, la source du plaisir de la belle. Je trouvai le petit renflement gorgé de sang sans peine. Alors, ce fut l’explosion ; ma compagne poussa un cri de jouissance et jouit m’enserrant la tête avec ses jambes comme un étau. Je me dégageai lorsqu’elle s’écroula sur le lit. Elle était belle ainsi, étendue, offerte et exhibée. Elle était incapable de faire quoique ce soit, j’aurais pu abuser d’elle sans retenue. Je m’endormis alors en la serrant étroitement entre mes bras.
Dans la nuit je me réveillai et m’aperçus qu’elle ne dormait pas. Elle était assise sur l’autre lit et avait remis sa chemise de nuit. Me voyant ouvrir les yeux et la regarder elle me dit :
– Qu’avons-nous fait Elodie ?
– L’amour ma chérie, qu’y a-t-il de mal.
– Mais nous sommes des femmes. Je ne me sens pas lesbienne, j’aime les hommes, pas les femmes.
– Tout comme moi, mais ce n’est pas parce que tu aimes les hommes, qu’il est interdit de se donner du plaisir entre femme. Tu sais, j’ai eu quelques expériences saphiques, toutes très jouissives. Pourtant, je n’ai jamais ressenti du dégoût pour les hommes. Même parfois, j’avais un homme dans ma vie.
Il me fallut une partie de la nuit pour la rassurer pleinement sur la nature de notre relation. La difficulté provenait certainement de son éducation religieuse qui voulait qu’on ne puisse faire l’amour qu’avec un homme, et encore, uniquement dans les liens du mariage. La nudité ne lui posait pas de problème du fait de son expérience naturiste, mais côté sexualité, elle n’était pas du tout libérée. Elle était venue au naturisme par curiosité et également pour se libérer un peu de ses parents.
*
Voici son témoigne :
A l’époque j’avais 16 ans et dans ma famille d’agriculteur, on ne partait pas souvent en vacances. Les mois de juillet et d’août, c’est le temps des moissons. Par contre, du côté de mon oncle et ma tante, qui travaillaient dans l’industrie, les vacances c’était tous les ans. Quand j’ai eu 16 ans, ils m’ont proposé de venir avec eux. Cependant, ma cousine, Virginie, qui avait un an de plus que moi m’a prévenue que leurs vacances étaient « naturistes ».
J’avais du mal à croire que mon oncle, ma tante et leurs enfants (ma cousine et son frère) soient adeptes de cette pratique que je trouvais totalement débile. J’avais déjà entendu parler de ces gens qui se mettent nus, les considérant toujours comme des anormaux que je n’aurais pas voulu rencontrer. Si j’avais vu un homme ou une femme être nu dans les champs autour de la ferme, j’aurais pris mes jambes à mon cou tant il m’aurait inspiré de frayeur.
J’étais très intriguée : Comment pouvait-on se mettre nu devant d’autres personnes qu’on ne connaissait pas. Je lui posais donc beaucoup de questions auxquelles elle répondit avec naturel et complaisance.
– Tu sais, être nu c’est quelque chose de normal, on est tous né nu, alors c’est assez naturel. Comme tout le monde est nu, tout le monde est à égalité. Tu sais le principal c’est de se faire plaisir. Tu verras c’est vraiment bien !
– Mais se mettre nue devant tout le monde. Chez moi on est assez pudique, on ne se met jamais nu les uns devant les autres. Un fois j’ai vu ma mère en culotte sans soutien-gorge, mais je n’ai jamais vu mon père nu. Alors devant des inconnus.
– C’est un peu stressant les 10 premières minutes, mais ensuite tu te sentiras vraiment à l’aise et libre. Ne te pose pas trop de questions. Tu compliques tout ainsi, si tu n’y penses pas, tu verras ce sera beaucoup plus simple. Tiens, si on se met nues toutes les deux, maintenant, tu verras on se sent autrement.
Nous étions dans ma chambre, sous les combles. Elle commença à ôter sa robe et une fois en sous-vêtements, je pensais qu’elle n’irait pas plus loin. Mais elle continua par dégrafer son soutif puis à descendre sa culotte. Elle était brune, sa foufoune très fournie était noire comme du charbon. Comme je restais tétanisée, la regardant sans bouger, elle m’interpella :
– Fais comme moi, tu vas voir, tu vas être bien, il fait si chaud aujourd’hui.
Je suivis ses recommandations mais pour enlever mes sous-vêtements je lui tournai le dos. Lorsque je descendis ma culotte, je ne me suis pas sentie à l’aise du tout : j’étais complexée par un cul assez volumineux (depuis je l’ai musclé). Elle me fit tourner, je cachais mon pubis, elle retira ma main, sans regarder pour autant ma nudité, me regardant seulement dans les yeux. Nous nous rassîmes sur le lit. C’est vrai qu’être nu par de grosses chaleurs permettait de se sentir libéré d’un poids. Mais pour moi ce n’était pas naturel :
– Mais que vont dire mes parents ?
– Tu n’as pas besoin de leur dire. Tu sais, je t’ai prévenue justement pour que tes parents ne sachent pas où tu vas aller. Par contre, il fallait que toi tu viennes en toute connaissance, je ne voulais pas que tu arrives sans être prévenue. Mais je souhaite de tout cœur que tu viennes avec nous, j’aime beaucoup ta compagnie et des vacances avec toi, ça sera le rêve.
– Tes copines savent que tu fais du naturisme ?
– Non, tu sais c’est difficile d’en parler. Elles traitent même les naturistes de pervers et détraqués, ce qui je t’assure n’est vraiment pas le cas. Il y a celles qui sont contre, la grande majorité, parmi lesquelles beaucoup de mes copines. Les autres en font ou voudraient essayer. Mais elles n’en parlent pas. Les rares personnes qui savent qu’on fait du naturisme avec mes parents, en font aussi. J’ai essayé d’en parler une fois avec quelques amies : « Qu’est-ce que vous en pensez ? » mais sans me mettre en avant. Si les réponses ne sont pas trop négatives, on peut avancer ses pions, genre « T’es pas cap ? ». Malheureusement, cela ne va pas plus loin. Tu sais c’est plus facile de pratiquer que d’en parler.
– Mais, Virginie, tu ne te mets pas nue tout le temps tout de même ? Chez toi par exemple, tu ne vis pas nu.
– J’ai commencé à la plage et maintenant, dès qu’il fait beau, je me déshabille aussi chez moi. Ces derniers temps, il a fait très chaud et c’est vraiment agréable. On n’a pas les vêtements qui collent à la peau. C’est un vrai plaisir. En plus, lorsque je fais du sport, vélo d’appartement, gym… Je ne mets jamais de vêtement : On est beaucoup plus à l’aise et pourquoi mettre une tenue qu’il faudra laver après ? Une fois, une copine est venue chez moi, elle savait que je me mettais nue souvent et a voulu tenter l’expérience. En fait, ça a tourné au drame lorsque mon frère est arrivé alors qu’elle prenait le soleil à poil avec moi dans le jardin. J’ai essayé de lui dire que mon frère aussi était naturiste et que de voir une fille nue ne signifiait pas pour lui obligatoirement « Une salope qui couche » comme elle avait dit. Mais je ne crois pas qu’elle était prête à assumer sa nudité en public.
– Mais tu n’es pas gênée lorsque tout le monde te regarde ? Et puis physiquement… je n’ai pratiquement pas de poitrine et un gros cul.
– Personne ne te regardera, tu ne passeras pas pour un phénomène de foire. Tu sais il y a de tout parmi les naturistes : Des beaux, des moches, des jeunes, des vieux, des gros, des maigres… La gêne, je te le dis, tu l’auras les 10 premières minutes, après ce sera fini. Tu veux vraiment la vérité, moi je n’ai jamais eu de problème, la première fois que nous avons fait du naturisme j’avais 8 ans, alors à cet âge là, c’est devenu naturel ; d’autant plus que jamais mes parents n’ont caché leur nudité à mon regard ou à celui de mon frère… Sans que ce soit de l’exhibitionnisme ou une quelconque d’agression sexuel.
– Quand-même, cela me fait bizarre de penser que tu vois le zizi de ton père comme ça…
– La question ne se pose même pas, il faut oublier la connotation sexuelle du sexe.
– J’ai du mal. Pour moi une femme ou un homme nus, c’est pour faire l’amour, rien de plus. Ce que tu me présentes ébranle mes certitudes.
– Une fille de notre âge qui venait de débuter qui m’a dit : « C’est juste difficile dans ta tête les 10 première minutes. Quand tu retires ta culotte, c’est la tempête dans ta tête. Mais après, tu es comme tous les autres sur la plage. Personne ne te regarde comme une bête curieuse ! ». D’après elle, c’est pour soit que c’est le plus dur. Les autres s’en fichent, ils ne te regardent pas. Pour eux la nudité est normale. Après ça te paraitra naturel. Je crois même qu’il vaut mieux n’être pas trop bien gaulé, comme ça tu es certaine que tu n’attires pas trop le regard des mecs. Et puis tu sais, les hommes sur les plages naturistes, l’un de leur problème (surtout s’ils débutent) c’est de ne pas bander. En évitant de trop regarder les filles, ça leur évite des petits accidents de comportement.
– J’ai vraiment envie de venir avec vous, mais j’hésite encore un peu. À la fois je suis tentée et à la fois j’ai des craintes.
– N’ai pas peur ! Tu verras, ça va très bien se passer. Aussitôt que tu as enlevé ta culotte, va te baigner. L’eau te cachera, le temps de t’habituer. Et tu verras que nager toute nue, c’est vraiment extra ! Après, tu sortiras naturellement de l’eau pour aller te faire bronzer au soleil ! Et puis tu sais, nous les filles, on n’est jamais vraiment complètement nue. Notre sexe, il est caché par notre foufoune.
Elle mit la main sur sa propre fourrure et sur la mienne. Je fus surprise de son geste qui n’avait pourtant rien d’obscène, juste une familiarité à laquelle je n’étais pas habituée. Puis continuant à me parler, elle se branla très doucement et très discrètement. Je voyais sa main passer dans son entrejambe. J’avais terriblement envie de faire comme elle, mais je n’osais pas. Elle me posa quelques questions plus personnelles :
– Tu as un petit copain ?
– Oui, pendant l’année, au lycée.
– Qu’es-ce tu fais avec lui.
– Oh ! Il embrasse très bien.
– Rien de plus ? Vous n’avez pas fait l’amour ensemble ?
– Euh, non, je ne sais pas si je suis prête et puis il ne me l’a pas demandé.
– Tu as 16 ans Bénédicte, il va falloir te déniaiser un peu. Aller dans un lieu naturiste va t’ouvrir des horizons. Tu as déjà vu un mec à poil au moins ?
– Oui bien-sûr.
– Mais pas beaucoup je pense. Ne nie pas, ça se voit.
Elle tira de son sac une revue intitulée H&E. Il s’agissait de la version française d’un magazine anglais consacré exclusivement au naturisme. À toutes les pages il y avait des femmes nues, des hommes nus, des couples nus. Je regardais ces images que je trouvais osées d’une part, mais pleine d’innocence d’autre part. Si on voyait nettement le sexe des personnes prises en photos, aucune attitude n’était particulièrement à connotation sexuelle, même lorsqu’un homme enlaçait une fille : Aucun sexe de femme largement entrouvert, aucun sexe d’homme en érection. Moi qui avais vu fort peu de corps nus, là j’en avais une overdose. De plus tous ces gens semblaient beaucoup s’amuser ainsi dans cette nudité vécue en commun. Cela faisait vraiment envie.
Elle m’avait convaincue, d’autant plus que je n’avais aucune envie de me morfondre pendant tout l’été dans la ferme familiale. Les copines du village tout proche étaient parties en vacances : Alors seule pendant deux mois…
Donc il fut décidé, que mon oncle en descendant dans le sud me prendrait au passage pour aller avec eux en vacances « dans un camping sur le bord de la mer » comme on avait dit à mes parents sans plus de précisions. Il y aurait mon oncle, ma tante, ma cousine et son frère.
En fait, je crois que je ne savais ce que je faisais réellement. La nuit précédent le départ je me suis posée d’autres questions : « Comment me mettre nue devant mon oncle et ma tante ? », « Ne vont-ils pas être gênés de voir leur nièce nue et de se montrer nus à elle ? », « Et tous ces gens que je ne connais pas et à qui je devrais montrer ma nudité ? ». La tempête dans ma tête commençait avant-même mon départ pour le centre.
Lorsqu’on est arrivé dans le camping naturiste, là je me suis vraiment dit que je faisais une connerie. Ce qui m’a le plus choquée au départ, c’est de voir des vieux la queue à l’air et des vieilles avec les nichons qui pendaient. On est arrivé au mobile-home qui avait été loué pour deux semaines et on a rangé toutes les affaires en restant habillé. L’heure de vérité allait sonner. Je me suis dit que si je me déshabillais tout de suite, cela irait mieux. Je suis allée dans la chambre que je devais partager avec ma cousine. Mais là, toute seule je n’ai pas osé enlever mes vêtements : Un blocage.
Ma tante ne me voyant pas sortir demanda si ça allait. Je répondis que « oui, oui, il n’y a aucun problème ». Enfin prenant mon courage à deux mains je me suis mise nue. Mais là c’était pire : Comment sortir, comment montrer ma nudité à mon oncle, ma tante, mon cousin. Ma cousine, je me disais que c’était une fille comme moi et de mon âge et qu’elle m’avait déjà vu, mais les autres ? Je suis restée un moment dans la chambre, Virginie a fini par me rejoindre, elle s’était déshabillée dans la pièce commune, au centre du bungalow. Je cachai instinctivement ma nudité à sa vue avec mes mains. Je m’attendais à ce qu’elle se foute de moi, mais non, elle s’est approchée et a essayé de me rassurer. Ma tante aussi est entrée dans la chambre, elle était nue aussi. Voyant qu’elles se comportaient le plus naturellement du monde, sans paraitre s’apercevoir qu’elles étaient dans le plus simple appareil, j’ai repris un peu confiance en moi. Je suis sortie de la chambre. J’avais franchi une étape. Je redoutais la vue de mon oncle, mais là aussi, pour lui être nu, que ce soit devant moi ou non, cela lui paraissait normal. Le fait d’être nu devant sa nièce ne lui posait pas de problème, il paraissait ne même pas y penser.
Ce n’était pourtant pas la fin de mes tourments. Pour aller à la plage, je me suis enroulée dans une serviette de bain, comme ma cousine, sauf qu’elle l’avait nouée à la taille et moi jusqu’au-dessus des seins. Une fois au bord de la mer, je n’ai jamais pu enlever cette serviette sous laquelle j’étais nue. Ma cousine est partie s’amuser dans l’eau avec sa mère, son père et son frère. Cela me faisait vraiment étrange de la voir toute nue au milieu des deux hommes, qui plus est, son frère et son père. Je trouvais cela même malsain. Ils jouaient comme s’ils étaient en maillot à se jeter à l’eau. Ma cousine, faisait le poirier dans l’eau, les jambes largement écartées, sans aucune pudeur, alors qu’on lui voyait tout en détail et même de loin, car j’étais sur la plage. Je me disais que je ne pourrais jamais faire ça.
Les deux premières journées ont été très difficiles pour moi. Je voyais que cela peinait tout le monde, mais je ne pouvais pas me mettre nue en public ! Je n’y arrivais pas !
Je dormais avec ma cousine qui, toutes les nuits, se masturbait ouvertement sous ses draps. Elle dormait nue, ce que je n’arrivais pas à faire, mais j’aurais aimé pouvoir me toucher comme elle. Elle me demanda si je me donnais du plaisir toute seule :
– Oui, ça m’arrive.
– Bah, pourquoi tu ne le fais pas. Moi cela ne me gêne pas. Tu dois bien entendre que je me branle tous les soirs.
Donc, la nuit venue, chacune dans notre lit, nous nous caressions les seins et la vulve. Bien qu’un peu gênée par la présence de ma cousine, c’était l’un des meilleurs moments de la journée, celui où je pouvais me détendre le mieux. Virginie, se libéra totalement à partir du moment où je l’ai accompagnée, elle ne se branlait plus sous les draps, pour se donner du plaisir, mais les rejetant en me laissais découvrir chacun de ses mouvements impudiques, les jambes largement ouvertes. Comme elle n’était plus vierge, elle pouvait entrer entre ses lèvres deux ou trois doigts qu’elle ressortait tout humide. Elle m’avoua tout de même un jour :
– Un garçon, s’est tout de même mieux pour donner du plaisir.
Puis, ma cousine a retrouvé des amis de notre âge sur la plage. Je voyais Virginie et mon cousin discuter avec les garçons et les filles, à poil, le plus naturellement du monde. Je finis par m’approcher d’eux toujours avec ma serviette. Ils ne firent aucune remarque et même parlèrent avec moi comme si j’étais nue, comme eux.
C’est ça qui m’a décomplexée. Déjà, je me suis sentie gênée d’être habillée alors qu’eux étaient nus. Et puis, j’ai enlevé la serviette en me mettant sur le ventre : On ne pouvait voir que mes fesses. Pour aller se baigner, je faisais tout pour que les autres en voient le moins possible. Je rentrais rapidement dans l’eau et j’en sortais encore plus vite pour m’enrouler dans ma serviette. Ensuite les choses se sont faites naturellement au fil des jours : Je m’habituais de plus en plus et goûtais à la nudité naturellement. Je finis par m’amuser comme ma cousine avec ses amis, et j’oubliais presque ma nudité.
Contrairement à ce que je pensais, sous l’eau, lorsqu’on chahutait avec les garçons, ceux-ci n’en profitaient pas pour nous peloter. Même une fois, je tombais à l’eau avec un garçon tout contre moi. Nous relevant, il avait la tête tout près de ma foufoune : Il s’est excusé même s’il ne l’avait pas fait exprès. C’est là que j’ai vraiment pris conscience qu’il n’y a rien de sexuel dans le naturisme. Le garçon qui avait presque la tête dans mon intimité n’avait même pas bandé. Comme me l’avait dit Virginie, tout cela était très naturel.
Finalement je m’étais pris la tête pour pas grand-chose.
A un moment, je suis tombée amoureuse d’un des garçons. Enfin, amoureuse est un bien grand mot, du moins j’avais une attirance pour lui. Il avait 20 ans et je pense que je ne lui étais pas insensible. Je m’en ouvris à Virginie qui me dit :
– Oui, il est pas mal, me dit-elle, il doit plaire beaucoup aux filles.
Sans rien me dire elle m’arrangea la chose avec lui. Nous avons flirté et il était très gentil. Il nous arrivait d’échanger des baisers sans qu’il bande. Parfois, lorsque nous étions dans un endroit plus discret, ces embrassades étaient plus poussées et là son sexe grossissait un peu, mais il se contrôlait toujours très bien.
Jusqu’au jour où j’ai eu envie de lui. Il n’attendait que ça. On a été dans sa tente. Là, il m’a prise divinement bien. Lorsque mon hymen s’est rompu, j’ai eu un peu mal, mais ensuite tout n’a été que plaisir. Lorsque nous sortîmes de la tente, il me montra une tache de sang sur un drap et me dit le plus naturellement du monde :
– Tu as perdu ta virginité, tu es une femme maintenant.
Oui, après je me sentais véritablement une femme dans mon esprit et dans mon corps.
D’après ce que j’ai entendu par d’autres filles, lorsque le mec les a dépucelées, c’est du genre : « Je t’ai pris ta virginité ma belle » dans le meilleur des cas, avec un air de fierté et de possession. Là, il n’y avait rien de tout cela, au contraire. Il me félicitait d’être une femme et de pouvoir en jouir librement. Il n’en retirait aucun mérite, aucun droit sur moi.
C’est vraiment divin lorsque la première fois ce passe si bien. Il y a tant de filles qui se font trousser à la débotter la première fois et en gardent un très mauvais souvenir. Il m’apprit bien d’autres choses, comment donner du plaisir à un homme en lui faisant une fellation par exemple. Les premières fois, il se retirait de moi pour éjaculer hors de ma bouche. Jusqu’au moment où du bout des doigts, j’ai recueilli un peu de sperme pour goûter. Cela n’avait pas mauvais goût, alors la fois suivante j’ai avalé une partie de sa semence. Il a eu l’air de beaucoup apprécier mon attention.
Ma cousine, en l’espace de deux semaines, m’avait permis de me déniaiser, de m’ouvrir de nouveau horizon et de débuter ma vie sexuelle dans des conditions exceptionnelles. Au lycée, l’année suivante, j’ai vite changé d’amoureux pour prendre un mec plus expérimenté et plus entreprenant. C’était loin des convictions religieuses qu’on m’avait inculquées, mais j’avais pris tellement de plaisir lorsque j’avais fait l’amour, que je savais que je ne pourrais m’en passer très longtemps. Et quant à baiser avec un mec, autant qu’il sache s’y prendre. Je ne fis pas un mauvais choix d’ailleurs. Je ne dirais pas que je l’aimais, mais j’appréciais être dans ses bras, me faire câliner par lui, caresser, et me faire prendre.
A partir de ce moment-là, la nudité, qui n’était plus un problème véritable pour moi, devint une réelle source de plaisir. J’aimais être nue ! J’oubliais la serviette, allais et venais dans le centre sans me couvrir, la petite gêne que j’éprouvais en la présence de mon cousin s’évanouit totalement. J’étais totalement transfigurée.
Depuis, je suis une fana du naturisme et j’attends tous les ans la période estivale. C’est déjà une chance qu’avec toi j’ai pu me mettre nue librement dans l’appartement que nous partageons. Tu parais même plus libérée que moi.
Là s’achevait le récit de l’expérience naturiste de Bénédicte.
*
Avec ma compagne, nous avons continué à passer de douces nuits d’amour. Nous partagions en permanence le même lit, nous endormant souvent les corps étroitement enlacés sans que nous ne fassions rien. Par contre, nous passions des nuits d’amour torrides deux à trois fois par semaine, principalement le week-end. Bénédicte a tenu assez vite à me donner du plaisir visitant mon intimité avec sa langue et ses doigts. Je la guidais pour que ses caresses soient plus suaves, pour qu’elle puisse trouver mes zones érogènes les plus secrètes. Elle ressentait toujours un peu de gène à me pénétrer, il lui fallait franchir des interdits dus à sa culture et à son éducation. Je l’ai ainsi guidé vers mon point G. Elle entra avec ses doigts dans mon vagin, timidement, ne sachant que faire et que penser. Mais à force de persuasion, j’arrivais à obtenir d’elle les caresses, les baisers, les attouchements que je désirais.
J’eus encore plus de mal à prendre possession de son anus. Je voulus lui montrer ce que j’attendais d’elle en lui prodiguant langue de rose et introduction digitale. Elle refusa tout en bloc. Là encore je lui expliquai qu’il ne s’agissait pas de sodomie, mais d’un plaisir qu’on pouvait se donner entre fille, avec beaucoup de douceur et sans aucune douleur :
– Tu ne ressentiras que du plaisir.
Lorsqu’elle accepta enfin que je m’approche du son trou entre ses deux belles fesses fermes (elles s’étaient bien améliorées depuis sa première expérience du naturisme où ses deux globes la complexaient), elle ressentit sous ma langue et mes doigts une jouissance qui n’était pas feinte. Pour qu’elle accepte de me prodiguer le même traitement, il fallut encore du temps. Elle n’osait pas, le cul étant pour elle une région interdite ; lorsque je la doigtais elle se sentait parfois honteuse. Combien de fois ai-je du l’assurer que le sexe était une chose magnifique que ce soit entre femmes ou entre hommes et femmes, et qu’il n’y avait rien d’avilissant dans ce que nous faisions. Enfin elle consentit à venir visiter ma rosette.
Je ne sais pourquoi, mais elle désira que nous fassions toute deux un test de dépistage du Sida. Les rapports lesbiens ne sont en principe pas concernés par les MST, mais pour la rassurer et pour qu’elle accepte de nouvelles caresses, j’acceptai.
Les résultats négatifs, me confortèrent pour lui demander un des attouchements les plus sensuels entre femme. Lorsqu’on colle son sexe sur celui de sa partenaire pour se branler mutuellement la vulve et le clitoris par le simple contact.
– C’est trop Elodie…
– Je t’assure c’est divin ma chérie. Et puis, que crains-tu, aucun risque d’attraper une saloperie en mêlant nos jus. Si la seule chose qui peut t’arriver, ma belle, c’est de jouir intensément.
Et je me rappelle précisément que sa jouissance fut formidable. Je l’accompagnais d’ailleurs dans cette explosion des sens. Après, nous restâmes tétanisées, couchées sur le lit sans pouvoir bouger. Nous avions toujours nos sexes en contact et nous sentions entre nos jambes couler nos mouilles.
Au fil du temps, grâce au plaisir que prenait mon amie dans nos joutes amoureuses, elle prit confiance en elle et m’avoua :
– J’aime faire l’amour avec toi et tu m’as persuadée que faire l’amour avec une femme, cela ne veut pas dire qu’on est lesbienne. C’est cela qui me faisait le plus peur je crois, c’est cela qui m’empêchait de prendre du plaisir.
– Tu sais, Bénédicte, faire l’amour avec un homme ou avec une femme, c’est la même chose. Si tu as de la répulsion pour le mec, tu ne prends pas de plaisir. Si avec la femme tu n’as aucun atome crochu, là non plus tu ne peux pas ressentir de plaisir. On ne peut atteindre l’orgasme que si on se libère totalement, si on se livre à l’autre, sans interdit, sans aucune crainte, en totale confiance.
A suivre
Vous pouvez me contacter par courriel : Caval77 @ sfr.fr
Proposée par CAVAL
le milieu naturiste est toujours aussi bien décrit… du vécu sans aucun doute ! De l’érotisme mais pas de cul vulgaire. On attend la suite avec beaucoup d’impatience.