Elodie : Une femme naturiste 13

Résumé : Elodie et Hervé, fervents adeptes du naturisme forment un couple très amoureux. Ils viennent d’avoir un petit garçon.
Bien que n’étant pas contre un peu de libertinage dans leur vie de couple, ils restent très fidèles l’un à l’autre. Rappelons qu’Elodie est foncièrement hétérosexuelle, mais elle n’est pas contre de doux moments passés avec une personne de son sexe, ce à quoi Hervé ne trouve rien à redire.
Lorsque Elodie retrouve une ancienne amie, Bénédicte et qu’elles retrouvent ensemble les douces étreintes partagées lors de leurs études à Rennes.

Retrouvailles

Je vivais ma nudité le plus naturellement du monde. Mon fils aussi vivait nu et trouvait normal que son papa et sa maman soient le plus souvent possible nus. Il a tout de suite compris qu’à la maison on soit nu et que lorsqu’on sortait, il fallait s’habiller. Nous n’avons pas eu à lui expliquer longuement, c’est venu très naturellement. Pourtant, il arriva quelques bévues sans gravité.
Un jour, une maman où il avait passé une après-midi, me dit :
– Je ne comprends pas, il m’a demandé s’il pouvait se déshabiller et que chez vous, vous viviez nu.
– C’est que nous sommes naturistes, alors lorsqu’il fait chaud, chez nous, on a l’habitude de se mettre nu. Tu sais, c’est très naturel, il n’y a rien d’indécent à cela, ni de sexuel d’ailleurs.
La maman était étonnée de mon aveu, mais pas horrifiées.
-Une fois, me dit-elle, avec mon mari, au début de notre relation, nous n’étions pas encore mariés, nous sommes allés sur une plage naturiste.
– Et tu as aimé ?
– En fait, les circonstances étaient un peu particulières. J’avais un fantasme, j’avais envie de faire l’amour sur une plage… déserte naturellement. Mon copain (qui est aujourd’hui mon mari) me proposa de faire ça la nuit. Ça me faisait un peu peur et puis je voulais quelque chose de plus romantique, dans le genre, au coucher du soleil avec la mer qui viendrait lécher nos corps nus étroitement enlacés. Je ne pensais pas pouvoir réaliser ce fantasme, malgré le bon vouloir de mon compagnon. Puis, un jour, il m’a dit : « Pour pouvoir être nu sans que personne ne soit choqué, il faut aller sur une plage naturiste. ». Je n’étais pas très partante, je n’avais pas dans l’idée de me mettre nue devant tout le monde, je n’imaginais pas non plus mon mec se balader à poil à la vue de tous… et surtout de toutes.
– Tu étais jalouse ?
– Oui, c’est un peu ça. Je lui répondis : « On ne va pas aller déranger les naturistes, non ! Et en plus c’est pareil que de le faire sur une plage textile, comme je ne veux pas le faire devant tout le monde, qu’ils soient à poil ou non. ». Il a insisté et un soir, on est allé faire un tour sur la plage naturiste la plus proche. Quand nous sommes arrivés, à 7 heures du soir et il n’y avait plus beaucoup de monde. On s’est déshabillé un peu à l’écart. J’étais tout de même un peu gênée étant assez pudique. On est tout de même aller se baigner en attendant le coucher de soleil. Lorsque qu’on a été dans l’eau, mon copain commença à m’embrasser, à me caresser, c’était absolument divin. Lorsque le soleil fut à l’horizon, nous sommes sortis de l’eau et avons regagné nos serviettes. La plage était quasiment déserte et notre coin particulièrement tranquille. Enfin, lorsque les couleurs flamboyantes disparurent dans la mer, mon compagnon reprit se caresses sur mon corps et me pénétra. J’ai eu un orgasme d’une rare violence. Heureusement, la plage était déserte. On avait réalisé mon fantasme et on est rentré.
– Vous n’êtes jamais retournés sur une plage naturiste après cela ?
– Non. En fait, on a essayé d’y retourner, mais on n’a pas osé, il y avait beaucoup plus de monde que la veille au soir. Les gens étaient un peu plus les uns sur les autres, sans que ce soit l’affluence de la plage textile, mais je n’aurais jamais osé me mettre à poil.
– C’est dommage tout de même.
– Mais tu y arrives toi ?
– Il y a juste une petite barrière psychologique à passer, mais le plaisir l’emporte rapidement. Mais tu sais, moi, je suis naturiste depuis ma plus tendre enfance, donc ça fait partie de moi, la nudité est une chose naturelle pour moi, comme elle l’est pour mon fils.
– Tu crois que pour les enfants c’est sain de vivre nu comme cela, surtout de voir ses parents nus ?
Comme nous étions chez moi, je sortis un livre de Françoise Dolto qui est une pédopsychiatre dont on ne peut pas mettre en cause sa connaissance des enfants. Je lui lus un extrait :
« Pour les parents qui se promènent chez eux en costume d’Adam et Eve, les familles dites « naturistes », on me demande :
– Si les enfants nous voient nus, est-ce bien ou n’est-ce pas bien ?…
Je leur dis :
– Est-ce que la famille vit nue en société, avec enfants et adultes, en vacances, à domicile, ou lorsque vous recevez vos ami(e)s naturistes ?…
– Ben oui !…
– Est-ce que les relations intimes du couple sont pratiquées devant les enfants ?…
– Ha ben sûr que non !…
– Alors, l’enfant construira l’image de son corps sur des repères stables et dignes. Ce qui est une éducation très honorable.
Pour les parents qui ne font du nudisme qu’occasionnellement, en vacances, je demande :
– Lorsque vous recevez des amis chez vous, est-ce que vous faites du nudisme ?…
– Ah non !…
– Alors ne le faites pas devant l’enfant. Si la nudité en famille est réservée aux vacances, ne restez pas nus devant eux au domicile.
C’est simple, comportez-vous devant vos enfants comme devant des hôtes que vous respectez, il n’y a pas d’autres critères. C’est une attitude éthique et bien des parents ne l’ont pas… »
– C’est assez convainquant, me dit la mère de famille. Pour dire la vérité, j’ai envie de retenter l’expérience du naturiste.
– Il suffit de convaincre ton mari, car tes deux enfants, à leur âge, ils s’adapteront très vite, beaucoup plus vite que ne le font les adultes dans une telle situation.
Elle a retenté l’expérience du nudisme sans pour autant plonger dans le naturisme, comme ses parents qui ne se déshabillent pas lorsqu’ils retrouvent des amis chez eux. Mais je suis certaine qu’elle ne s’offusquera jamais plus de voir des gens vivre nus.

En ce début d’année 2004, je fus pour la seconde fois enceinte. Notre fils avait à peine 4 ans et j’étais en joie de vivre une nouvelle maternité. Je retrouvais la même joie que la première fois d’attendre un enfant. Quentin était lui aussi ravis de savoir qu’il allait avoir un petit frère ou une petite sœur ; nous souhaitions garder la surprise jusqu’au dernier moment. Je ne vais pas revenir ici sur le plaisir d’être nue, libre et heureuse, de me sentir une fois de plus femme jusqu’au bout des ongles dans ce moment où la vie naissait en moi.

Bénédicte, ma colocataire à Rennes, lorsque je préparais mon BTS, vivait toujours avec François, le compagnon que je lui avais connu à l’époque. J’étais toujours restée en rapport avec elle, aussi lorsqu’elle déménagea sur Toulouse, nous allions pouvoir nous revoir.
La première fois, c’est elle qui est venue me rendre visite. C’était un jour de semaine et mon mari était absent. Nous nous sommes racontées des tas de choses sur notre vie, sur nos hommes, sur mon plaisir d’être enceinte pour la seconde fois.
– Moi je n’ai pas d’enfant, me dit-elle.
– Tu as encore le temps.
– Non, je n’en aurais jamais, je suis stérile. Cela ne se voit pas, mais j’ai une maladie génétique qui m’empêche d’avoir des enfants.
– Mon Dieu, je te pleins.
– Nous pensons en adopter d’ici un ou deux ans avec François. Avant, il faudrait que nous nous marrions. Il y a tant de gosses malheureux dans le monde, faire le bonheur de l’un d’eux sera une grande joie pour nous.

Je ne sais plus vraiment comment cela vint, mais une chose est sûre, nous nous fûmes rapidement toutes les deux nues sur les draps blancs de mon lit. Je retrouvais dans ses bras une partie de mon adolescence, lorsque nous faisions l’amour dans notre petit studio.
J’aime faire l’amour avec des femmes, mais là c’était autre chose, quelque chose de frais, de vivifiant, de rajeunissant. Il n’y avait aucune perversion, aucune gêne entre elle et moi, seulement une communion, une fusion totale, comme si nous ne nous étions pas quittées d’une seconde. Alors que cela faisait neuf ans que je n’avais pas baisé avec elle.
Nous buvions mutuellement nos sexes. A plusieurs reprises nous frôlâmes l’extase, mais voulant retarder l’explosion, nous calmions nos ardeurs. Cela dura très longtemps et c’était divinement bon.
C’est conjointement que nous fûmes prises d’un orgasme qui nous laissa pantelantes sur le lit. Alors que je reprenais mon souffle, elle me donna un gentil baiser sur la joue et me susurra :
– Ça a été merveilleux ma chérie, comme lorsque nous étions à Rennes…
– Je ne voudrais pas que nous en restions là.
– Je reviendrai.
Mon silence avait valeur d’acquiescement. Je ne désirais qu’une chose, qu’elle me redonne ainsi de l’amour. En tant que femme enceinte j’en avais plus besoin que jamais. Je me suis assoupie en ne pensant plus à rien. C’est Hervé qui me réveilla : il me caressait doucement les cheveux, en regardant mon corps nu et alangui sur le lit. Je sursautais, comme si on me prenait en faute. Je devais sembler effrayée, car il me dit doucement :
– Rassure-toi, tout va bien. Je sais ce qui s’est passé.
– Tu connais mon penchant pour les femmes mon chéri… et puis Bénédicte et moi, c’est une vieille histoire, nous avons été amantes lorsque je vivais avec elle à Rennes.
– Je ne t’en veux pas du tout. Tu as fait l’amour avec Bénédicte, c’est cela. Tout à l’heure quand je suis rentré vous ne m’avez pas entendu, j’ai ouvert la porte de la chambre et je suis tombé sur le charmant spectacle de vos deux corps ne faisant plus qu’un. Je me suis discrètement éclipsé pour vous laisser tranquillement renouer des liens anciens.
– Tu es amour d’accepter mes relations lesbiennes. Bien des hommes ne les admettraient pas.
– Je t’ai toujours dit que si tu faisais l’amour avec une femme, je ne le considérerais jamais comme une trahison… Avec un homme, là je me sentirais trompé. Et puis on ne peut pas aller contre les envies des femmes enceintes. Si tu as envie que Bénédicte devienne ta maîtresse en titre, je n’y vois aucun problème. La seule chose, c’est que j’espère qu’il me restera quelques miettes d’amour.
J’ai tout de suite démontré à Hervé, que j’avais encore beaucoup d’amour à lui donner en me collant à lui. Je lui ôtai sa chemise, dénouais la boucle de sa ceinture et baisais son futal et son boxer. Une belle queue déjà bien gonflée m’apparut et sans hésitation je l’attrapai et la pris en bouche pour son plus grand bonheur. La vision qu’il avait eue de moi faisant l’amour avec ma copine avait du pas mal l’exciter car il me pénétra, me pilonna à m’en faire mal, mais cette douleur fut bientôt source de jouissance aussi. J’eus un premier orgasme, violent, irradiant. Mais mon homme n’en avait pas fini, car il vint planter son pieu dans mon cul, sans aucune préparation. La jouissance fut là aussi magnifique. Je gueulais comme une damnée, je sentais sa bite aller et venir, me pilonner, m’arracher les entrailles, me défoncer, mais dieu que c’était bon. Si je pleurais, ce n’étais pas de douleur, mais par l’intensité de la chose. Hervé explosa dans mon cul, rependant sa semence dans ma grotte secrète. Au même moment, mon corps fut traversé d’un nouvel orgasme.
Il me fallut une bonne heure avant de pouvoir tenir sur mes jambes, aussi c’était encore chancelante je vins me mettre à table. Mon cher petit mari avait préparé un diner aux chandelles. Cette nuit là il me refit l’amour, mais avec une douceur et une tendresse qui tranchait avec les assauts brutaux de le fin d’après-midi. Je lui dis :
– J’aime trop ta queue pour aller en chercher une autre ailleurs.
– C’est tout en toi que j’aime, me répondit-il, ton corps, tes cheveux, ton visage, ton sexe et ton esprit. Je ne me pardonnerais jamais de faire quelque chose qui pourrait faire que tu me quittes.
– Je t’aime !

Avec l’autorisation de mon cher époux, je pris donc Bénédicte pour maîtresse tout le temps de ma grossesse. Elle venait une fois par semaine, en pleine journée et c’est toutes les deux, sans homme, que nous prenions notre plaisir. Je sentais que sans cet apport hebdomadaire, ma grossesse aurait été moins épanouissante.
Un jour elle me proposa de faire venir une vraie lesbienne pour nos jeux :
– Tu sais, Cyndi, ne fait l’amour qu’avec des filles. Si elle voyait un mec à poil, je crois que ça la ferait gerber. Par contre, elle a une véritable fascination pour les femmes enceinte.
– Pourquoi pour les femmes enceintes ?
– Je crois que c’est l’odeur que vous dégagez qui l’excite ; c’est souvent un fantasme des lesbienne de faire l’amour avec une femme enceinte. Tu veux bien qu’elle vienne ?
– Pourquoi pas, je ne suis pas contre une nouvelle expérience. Mais comment l’as-tu connu cette lesbienne ?
– Dans une partouze !
– Comment ça ? Une partouze ?
– Une partouze de lesbiennes, il n’y avait que des filles, aucun sexe mâle à des lieux à la ronde. Je n’étais pas une novice dans les relations saphiques, j’y avais goûté avec toi, mais même avec un super mec comme François dans ma vie, je ne peux me passer totalement des femmes. Voilà comment cela s’est passé.

Le récit de Bénédicte :

Je suis partie en week-end chez une de mes meilleures amies, dans une maison qu’elle a en Provence, une belle propriété avec piscine. Lorsque je suis arrivée chez elle, je n’étais pas la seule. Il y avait déjà deux autres filles. Elles étaient installées au bord de la piscine les seins nus, mais ayant gardé leur culotte. J’aurais naturellement préféré une atmosphère nudiste, surtout si nous restions entre filles, mais je ne voulais pas non plus me faire remarquer, donc j’emboîtai le pas. Je m’installai moi aussi sur le bord du bassin topless. Ma copine se mit dans la même tenue.
Les filles rentrèrent dans l’eau et commencèrent à batifoler. Pourtant, je remarquai bientôt qu’il ne s’agissait pas de simples jeux innocents, mais d’attouchements bien ciblés, il n’y avait aucun doute, elles étaient en train de se doigter dans l’eau sans aucune retenue, pour cela elles écartaient leurs slips de bain et passaient une main vers leurs intimités. Ont-elles joui ? Je ne saurais le dire. Elles sortirent de l’eau, la première alla tout de suite s’allonger sur sa serviette en rajustant son slip. La seconde, sans manière, retira son maillot, le tordit pour l’essorer, se sécha la chatte qui était totalement lisse, puis se couvrit le bas du ventre avec une serviette.
Au bout d’un certain temps, la fille qui avait gardé son maillot, se pencha sur son entre jambe, elle avait déplacé le tissu qui masquait sa vulve et observa son sexe sans aucune gêne. Elle releva le visage, croisa mon regard et repris sa contemplation, sans se soucier de la voyeuse que j’étais. Je pense même que ce n’était pas pour lui déplaire. Elle finit par se mettre un doigt dans le sexe, le ressortit, le porta à sa bouche, puis remit, comme si rien n’était son maillot en place.
Lorsque j’allai moi-même me baigner, je quittai mon slip de bain, me disant que tant qu’à faire, si on pouvait l’enlever, autant le faire avant de rentrer dans l’eau plutôt qu’en sortant, pour qu’il ne soit pas mouillé. Je plongeai donc dans l’eau totalement nue. Ma copine vint me rejoindre dans la piscine en me disant :
– Pourquoi as-tu quitté ton slip ?
-Pour éviter de le mouiller, l’une des filles tout à l’heure l’a retiré après la baignade, moi je préfère le faire avant.
– Ça ne te gêne pas de te baigner nue ?
– Non, au contraire, c’est beaucoup plus agréable qu’avec un maillot, tu devrais essayer.
– Je sais, lorsqu’il n’y a personne, j’enlève mon maillot pour aller me baigner. Mais je ne le fais que lorsque je suis seule, naturellement jamais lorsque mes parents son là, pas même avec des copines. Je ne sais pas si j’oserais. Il faudrait pourtant que j’essaie
– Alors pourquoi tu ne le fais pas là, nous sommes entre filles, je ne vois pas ce qui peut te gêner.
– C’est que je ne sais pas la réaction de mes deux copines si elles nous voient toutes les deux nues.
– Tu es chez toi, tu fais ce que tu veux tout de même. En plus tes copines ne se sont pas gênées pour s’astiquer en se baignant tout à l’heure ou se branler une fois sorties de l’eau.
– Tu as remarqué ?
– Il aurait fallu être aveugle pour ne pas les voir.
– Ça te choque que deux filles se branlent mutuellement comme cela ?
– Non, tu sais je ne suis pas une sainte Ni-Touche et j’ai déjà fait l’amour avec des femmes, pourtant je ne me considère pas lesbienne, je suis une vrai hétéro, j’aime les hommes plus que tout… mais une femme et temps en temps, ça ne fait pas de mal et c’est très agréable.
Alors que je disais ces paroles, je vis ma copine quitter son slip de bain, le jeter sur le bord de la piscine et s’approcher tout près de moi :
– Ce sera plus facile ainsi pour se caresser, me dit-elle.
Elle posa ses mains sur mes deux seins en commença à les pétrir. J’étais un peu surprise, je n’imaginais pas qu’elle fut lesbienne, mais j’acceptai et appréciai ses douces caresses que je lui rendis de la même façon. Bientôt mes mains sont allées à la découverte de son sexe. Je ne rencontrai qu’une fine bande de poil sur son pubis avant d’arriver à une vulve charnue totalement imberbe. Dès le premier toucher, je sentis les muqueuses s’ouvrirent et ma partenaire de réfréner un petit cri. Les deux filles durent l’entendre, car elles nous regardaient sans aucune discrétion.
J’allais quérir sur sa bouche un baiser. Elle ne s’est pas fait prier, c’était bon et chaud, sa langue jouait avec la mienne, pendant ce temps mon corps ondulait avec le sien. Nous faisions des mouvements l’une contre l’autre, comme si nous étions en pleine pénétration.
Nous sortîmes de l’eau sans nous soucier du regard des deux autres filles. Nous étions tous les deux nues sur ce bord de piscine avec la seule volonté, la seule idée de nous donner un maximum de plaisir. Pour dire la vérité, je ne fus pas longue à atteindre l’orgasme, immédiatement suivi par mon amie. Alors que nous étions encore étroitement enlacées, secouées par notre jouissance, j’aperçus les deux autres filles nous imiter et se bouffer mutuellement la chatte (si je puis dire, leurs deux sexes étant totalement dénués de poils). Je chuchotais à ma compagne :
– On ne les a pas vraiment choquées.
Une question me vint à l’esprit :
– Pourquoi m’a fais-tu venir en présence de ses filles lesbiennes alors que tu ne savais pas du tout mes penchants pour ces relations féminines, connaissant mon amour pour les hommes également.
Elle me donna sa raison sans même réfléchir :
– J’avais envie de toi, de faire l’amour avec toi depuis si longtemps… Mais je ne souhaitais pas t’en parler, de briser notre amitié pour une attirance sexuelle. En voyant les deux filles, je me disais que tu allais peut-être te dévoiler : rejeter le saphisme en repoussant les gestes des deux comparses, ou alors dire que ça ne te choquait pas et que pourquoi pas, tu veuilles faire comme elles.
– Tu as été ravis de voir que le second scénario était le bon.
– Naturellement. Je n’espérais même pas que tu cèdes si facilement.
Trois autres filles arrivèrent en début de soirée. Dès qu’elles sortirent de leur voiture, elles quittèrent leurs vêtements, ce fut fait en un tour de main, car elles étaient nues sous de fines robes d’été). Nous étions donc sept filles totalement nues, sans gêne et sans pudeur sur la terrasse pour prendre une légère collation.
Je savais que la soirée n’allait pas se passer dans un calme absolu. Même si nous étions toutes totalement nues, durant le repas, la discussion, très agréable, n’avait rien de sexuelle. Nous étions comme des filles naturistes qui profitent d’un bon moment convivial sans rien de plus. Mais lorsque nous sommes passés au salon, les choses se sont précipitées. Les deux filles qui étaient là depuis l’après-midi commencèrent par se rouler une pelle devant nous. Celles qui étaient arrivées plus tard ne furent pas longue à les suivre : l’une ouvrait largement les jambes, sa fine toison pubienne avait été rasée tout au tour de sa vulve laissant bien voir le sexe, un sexe qui fut bientôt visité par une langue de la seconde tendis que le troisième lui suçait les seins.
Je les regardais, un peu intriguée et troublée par cette exhibition.
C’est alors que ma copine vint m’embrasser sur la bouche avant de venir me peloter les seins. Je la laissais faire, d’une part parce que j’aimais beaucoup, d’autre part parce que je souhaitais participer à cette soirée qui ne faisait que débuter.
Bientôt toutes les filles furent en action dans tous les coins du salon, sur le sol, sur le divan, couchées, debout, assises… Après que ma copine ait visité mon sexe avec sa langue, c’est moi qui me positionnais entre ses jambes. C’est alors que je sentis une autre langue s’insinuer sur mon abricot. Je voulus me retourner pour voir quelle était la fille qui venait me visiter ; je ne pus le faire, ma copine maintenant ma tête entre ses cuisses, m’empêchant de me retourner. Je compris pourtant bientôt que c’était Cyndi, la lesbienne dont je t’ai parlée, qui m’avait branlé. Ces attouchements étaient bien supérieurs en jouissance à ceux qu’avait pu me procurer ma copine. Lorsqu’elle me doigta le cul, je feulais, et ce fus encore meilleur quant, tout en agaçant mon clitoris, elle investit mon vagin d’une main et mon anus de l’autre.
De temps à autres, il y avait changement de partenaire, comme dans une véritable partouze. Durant cette nuit j’ai sucé des cons, sans savoir à qui ils étaient, je me suis fait lécher les nichons et le sexe sans connaitre la fille qui s’occupait de moi. Oui, ce fut véritablement une nuit de folie.

*

J’étais assez émoustillée par le récit de Bénédicte et une question me brulait les lèvres :
– Et, as-tu pris beaucoup de plaisir ?
– C’est difficile à dire. Il est certain que j’ai eu durant cette nuit plusieurs orgasmes. Les filles m’ont gâtée et je n’ai pas été en reste pour les faire jouir. Mais d’autre part, ce n’est pas mon meilleur souvenir sexuel, loin de là. Je n’ai jamais cherché à renouveler l’expérience même si François n’ai rien contre mes escapades lesbiennes. D’ailleurs, je lui ai raconté cette soirée. Tout comme il sait que je suis dans tes bras en ce moment.
– Nous avons cette chance d’avoir des hommes très compréhensifs et intelligents.
– C’est vrai que la plupart des mecs pensent être atteints dans leur virilité lorsqu’ils savent qu’une femme, leur femme, trouve du plaisir avec une autre femme. Pour eux, seule une queue bien dressée peut donner du plaisir.
– Et Cyndi, tu l’as revue après.
– Oui, je la vois pour le travail. Nous avons été peu de temps amante. Je crois que nous avons dû faire l’amour deux ou trois fois après ce séjour. C’était vraiment une experte dans l’art de prendre possession du corps d’une femme. Nous n’avons pas prolongé, car nos objectifs étaient différents : elle aimait rencontrer un maximum de filles et que des filles, tandis que moi je recherchais une relation plus intimiste, comme avec toi par exemple, tout en me gardant un maximum pour mon homme.
– Tu craignais qu’elle t’écarte de François ?
– Peut-être, encore que je ne pense pas qu’elle aurait pu y arriver. Mais voilà, nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Par exemple, un jour je suis allée avec elle dans un bar pour lesbiennes. Pas un seul mec, que des nanas, et elles t’abordent sans plus de manière pour passer un bon moment avec elles. Un peu partout, des filles se pourlèchent et se caressent… Je me suis sentie très mal à l’aise.

La semaine suivant, Bénédicte était accompagnée de Cyndi. Cette lesbienne était plus âgée que nous deux, environ 45 ans. Ce n’était pas une femme particulièrement féminine ni dans ses habits, ni dans ses attitudes, mais aux formes plantureuses avec des nichons énormes. Elle vint vers moi et m’embrassa sur la bouche, puis me pressant contre elle, elle força le passage de ma bouche pour y introduire sa langue. Je ne sais pourquoi, mais ce baiser me fit fondre littéralement. Ses lèvres étaient terriblement douces, sa salive sucré, sa langue agile. Elle me déshabilla sur-le-champ et je me laissais faire. Lorsque je fus en sous-vêtements devant elle, elle caressa mon ventre avec une douceur infinie.
Elle s’extasiait de mon état de femme enceinte, de cette vie qui naissant à l’intérieur de moi-même. Hervé aimait caresser mon ventre aussi, mais jamais de la manière si sensuel que le faisait cette femme : elle effleurait, elle déposait de tendres baisers, cherchant à percevoir les mouvements du bébé.
Sans rien me demander, elle dégrafa mon soutien-gorge à dentelle Aubade, puis, baissa mon string de la même marque jusqu’à mes pieds. Cette fois j’étais totalement nue, offerte, sans défense et totalement passive ; elle posa ses mains sur mes seins plus lourds qu’habituellement. Je l’entraînais vers la chambre. Là, elle quitta son jean, son string, elle avait une chatte totalement épilée, plus aucun poil. Puis elle quitta son haut laissant apparaitre des seins aux dimensions impressionnantes ; ils tombaient un peu, mais auraient plu à bien des hommes.
Nous sommes retrouvées couchées sur le lit, totalement nues toutes les deux, à nous caresser et nous embrasser. Bénédicte qui nous a suivies, avait remonté sa jupe et ôté son string pour se masturber tout en nous regardant :
– Mets-toi nue, lui demande Cyndi.
Son ton est si dur, si ferme, que ses demandes ressemblent à des ordres et ne peuvent souffrir aucun refus. Ma copine se retrouve donc à poil, dans une impudeur absolue, sur un fauteuil duquel elle nous observe. Elle peut ainsi se caresser sans retenue sur toutes les parties de son corps et particulièrement ses seins dont les mamelons sont tendus, sa chatte, le pourtour de sa vulve. Tantôt ses doigts caressent son abricot cramoisi, tantôt ils massent son clitoris, puis une phalange indiscrète vient se planter en elle. Cyndi prend possession de mon corps, elle ne demande aucune caresse, aucun baiser en retour. Je suis son jouet sexuel, oh combien consentant. Je me laisse donc faire, appréciant l’attention toute particulière qu’elle me porte. Les affleurements sur ma peau, de ses mains et de sa bouche sont ceux d’une experte. Lorsqu’elle s’empare de mes seins, ils durcissent en un temps record. Je désire que ce moment, où une femme, qui n’aime que les femmes, me donne du plaisir, dure longtemps, m’amène progressivement à un degré de jouissance extrême par paliers successifs. Cependant, c’est peine perdue, je sais qu’avec un tel traitement je ne pourrais pas tenir longtemps et que je devrais me laisser aller.
Elle revient sans cesse sur mon ventre arrondi par la grossesse. Cela semble la fasciner.
Puis elle descend entre mes jambes. Elle accède à mon sexe avec une douceur qu’aucune fille, encore moins un homme, n’a su mette en œuvre. Ma conque s’ouvre d’elle-même, sans être forcée et je suis certaine que mon clitoris sort rapidement de son capuchon. Je sens une onde de chaleur dans mon bas ventre. Elle lèche par petits coups de langue mes lèvres, ce qui me donne beaucoup de plaisir. Elle prend entre ses doigts mon clitoris pour le branler ; je ne peux réprimer un petit cri, qui heureusement ne l’arrête pas dans son exploration. J’ai envie que cela dure longtemps.
Puis elle descend entre mes jambes. Elle accède à mon sexe avec une douceur qu’aucune fille, encore moins un homme, n’a su mette en œuvre. Ma conque s’ouvre d’elle-même, sans être forcée et je suis certaine que mon clitoris sort rapidement de son capuchon. Je sens une onde de chaleur dans mon bas ventre. Elle lèche par petits coups de langue mes lèvres, ce qui me donne beaucoup de plaisir. Elle prend entre ses doigts mon clitoris pour le branler ; je ne peux réprimer un petit cri, qui heureusement ne l’arrête pas dans son exploration. J’ai envie que cela dure longtemps.
Mais sans que je ne puisse rien faire, sans que je puisse le retarder, un orgasme dévastateur me secoue.
J’ai presque perdu conscience. Lorsque j’ouvre un œil… son visage est enfoui dans les poils de ma chatte. Je la regarde ainsi, lovée au-dessus de mon sexe. Quelle douce éteinte et lorsqu’elle comprend que je remonte le flot de ma jouissance, elle veut reprendre et continuer à me donner de l’amour. Je gémis de plaisir. Je veux que sa langue onctueuse parcoure les moindres recoins de mon intimité. Je me donne totalement à cette femme avec qui je n’ai échangé que quelques mots, que je ne connaissais pas encore quelques minutes avant. Je crois que personne n’a jamais su me procurer autant de plaisir.
Heureusement que j’aime Hervé et le corps des hommes, sinon elle aurait été capable de me faire devenir lesbienne.
Oh, sa délicieuse langue qui se concentre minutieusement sur mon clitoris, son doigt inquisiteur qui se glisse dans mon con et cet autre dans mon cul. Elle les agite me procurant des sensations infernales. Les parois de mon vagin sont caressées de toute part. Elle trouve sans peine mon point G, ce qui me fait éjaculer d’abondantes sécrétions.
Elle vient m’embrasser sur la bouche pour échanger avec moi mon propre jus. J’apprécie son baiser, ses lèvres douces et chaudes, son visage à la peau délicate, son parfum sucré et corsé à la fois. Elle recommence à me sucer le sexe, je sens qu’une nouvelle vague de jouissance va m’envahir. Elle pose alors son sexe tout contre le mien.
Nos deux orgasmes se font échos.

Je suis bien, je suis en amour, je suis dans une relation sexuelle intense. En sueur, sans aucun tabou, sans aucune retenue. Je viens lui lécher ses gros seins. Elle me laisse faire en me souriant. Je veux moi aussi lui donner du plaisir. Pour faciliter mon exploration, elle place son sexe au-dessus de ma bouche alors que je suis couchée sur le dos. Elle en profite pour me caresser les seins et le ventre. Son corps est parcouru d’ondulations de plaisir. Je glisse un doigt dans son sexe. Après de longs moments de cette visite de son con, j’arrive à déclencher une once plaisir, pas un véritable orgasme, mais une jouissance certaine.
Nous avons invité Bénédicte à venir se joindre à nos ébats lesbiens. Toutes les trois, partageant nos sexes, nos caresses, nos bouches, nos langues, nous avons pris un maximum de plaisir. Je ne saurais dire le nombre d’orgasmes que j’ai pu avoir. Mais Bénédicte en eu, elle aussi, un grand nombre. Cyndi resta plus froide, nos caresses n’étaient pas à la hauteur de ce qu’elle nous avait donné.
Mais finalement, ce qu’elle venait trouver en moi, c’est la femme enceinte. Elle ne cherchait qu’à profiter de mon corps. Je dois bien avouer que cela était loin de m’avoir déplu, bien au contraire.

Lorsque mon mari rentra le soir, mes deux amantes étaient parties, mais il me trouva pantelante sur le lit. Très amoureusement, il me prit dans ses bras en couvrant mon visage de gentils baisers. Il changea les draps qui étaient trempés de mouille et vint se coucher près de moi. Il me prit dans ses bras et s’endormit à mes côtés sans rien faire de plus. J’en aurais été bien incapable.

Cette après-midi, qui fut l’unique fois avec une autre fille que Bénédicte durant ma grossesse reste encore aujourd’hui l’un de mes plus grands souvenirs de sexe. Peut-être pas le plus jouissif, le plus intense, mais incontestablement l’un des plus troublant.

Quelques mois plus tard, j’accouchais d’une magnifique petite fille que je prénommais Vivianne. Je l’allaitais pendant ses deux premières années tout comme je l’avais fait avec son frère. Je me disais que mes enfants allaient avoir la joie de pouvoir vivre avec une nudité saine, sans les entraves de la vie qui nous est imposée. Le naturisme vaut bien mieux que la violence, la drogue, le tabac et la boisson. Un enfant élevé dans un cercle où le sexe est quelque chose de sain, où chacun est digne, où le respect de l’autre est sans équivoque peut affronter les perversions de la vie tout en devenant un adulte qui aura une vie sexuelle parfaitement réussie et harmonieuse : j’en suis la preuve.

Ce n’est pas parce que je n’étais plus enceinte que je me détachais de Bénédicte….

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Proposée par CAVAL

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