Résumé : Elodie et Hervé pratiquent avec plaisir le naturisme. Ils aiment être nus parmi d’autres vacanciers dans la même tenue qu’eux.
Mais c’est également une entente sexuelle très forte qui les unie : Ils aiment tout deux faire l’amour et y trouvent la satisfaction de leurs sens.
Elodie après avoir donné la parole à Hervé, reprend la plume et continue son récit : Elodie et Hervé s’aiment et aiment le naturisme, cette vie nue au soleil en totale liberté. Au centre où ils passent leurs vacances, ils rencontre un jeune couple débutant et une employée…
Rencontres
Ce que j’aime beaucoup lorsque je fais l’amour avec Hervé, c’est la diversité des positions et des lieux. La table et le plan de travail de la cuisine nous servirent de défouloir, le canapé du salon, le tapis aussi ont vu nos corps se rouler, je ne parle pas de la grande salle de bain où nous prenons des douches ou des bains en commun très chauds (et pas seulement par la température de l’eau).
Mais nous ne nous limitions pas au domicile. J’aime lorsqu’il me prend en pleine nature : Dans un champ, un bois, une plage… Nous ne faisons pas ça en public, mais il arrive parfois que nous nous fassions surprendre. Il n’y a jamais eu d’esclandre. Parfois les gens passent rapidement en s’excusant, d’autres fois ils rebroussent leur chemin ou encore d’autres se rincent l’œil. D’être vue ne me gêne pas, tant la plénitude du plaisir que j’éprouve est grande. Elle fait disparaitre toutes mes inhibitions.
Je crois que la plupart des hommes qui nous ont aperçus faire l’amour, ont apprécié, tandis que les femmes sont plutôt envieuses. Mais bien rares ont été celles qui m’ont jetée la première pierre. Je me rappelle m’être retrouvée vigoureusement troussée par mon amant, dans l’ascenseur de son immeuble à Rennes. Lorsque la porte s’ouvrit, c’est sur un vieux monsieur qui habitait au 3ème. Me voyant dans une position acrobatique, mon homme le pantalon sur les chevilles, il dit :
– Ne vous dérangez pas, je vais prendre l’escalier.
Deux jours plus tard je le rencontrai à nouveau dans l’ascenseur, mais là j’étais dans une situation beaucoup plus normale. Je me sentis un peu gênée vis-à-vis de lui. Il me dit en me souriant :
– Ne soyez pas gêné, vous êtes jeunes tous les deux, vous avez bien raison de prendre du bon temps. Avec ma pauvre femme, nous avons fait bien des bêtises telles que celle-là. Il n’y avait pas d’ascenseur, mais dans les granges de foins à la campagne…
Parfois, entre deux étreintes torrides je dis à mon homme :
– Tu aimes mes cheveux ?
– Oui je les aime.
– Alors, embrasse-les.
– Tu aimes mon front ?
Pour toute réponse il l’embrase.
– Tu aimes mon nez ? Tu aimes ma bouche ? Tu aimes mes seins ? Et l’autre, tu l’aimes aussi ? Et mon ventre tu l’aimes ? Tu aimes ma toison ?
Il prend une touffe de poil en bouche.
– Tu voudrais que je la rase.
– Oh non, surtout pas. Si tu le fais, je te quitte.
– Tu aimes ma conque marine ? Et puis mes cuisses ?
Ainsi je lui fais vénérer mon corps, parcelle par parcelle. Et je finis souvent en disant :
– Eh bien moi, j’aime ta queue.
Et je la prends en bouche pour la gouter, elle est tachée d’un mélange de mon jus et de son foutre. Je l’ai dit, j’ai toujours aimé le goût du sperme, ne refusant à aucun de mes amants d’avaler leur semence. Le mélange des sécrétions d’une femme et celle d’un homme constitue pour moi un met des plus raffinés.
Tous deux adeptes du naturisme, nous allions nous baigner quand le temps nous le permettait sur quelques plages tranquilles de Bretagne. Ces week-ends permettaient de nous ressourcer et de recharger nos batteries. Mais c’était vraiment trop peu. Aussi attendions-nous avec impatience les vacances d’été pour passer quatre semaines totalement nus, sans entrave d’aucun vêtement.
Nous sommes donc retournés dans le grand centre du Vaucluse que nous connaissions et où nous nous étions faits des amis. A présent nous quittions nos vêtements avant même de décharger le véhicule, voulant profiter de la nudité dès la première seconde. Nous ne concevions pas le fait de nous rhabiller pour aller faire la vaisselle, pour aller faire les courses à l’épicerie du centre, toutes ces tâches quotidiennes qu’on fait parfois plus volontiers avec un minimum de vêtements, même dans un centre naturiste.
Et surtout, il y a un avantage énorme lorsqu’on est en vacances comme cela : Il n’y a pas de linge à laver. Ça ne parait pas, mais c’est vraiment une tracasserie en moins.
Avec Hervé, nous nous amusions toujours autant des jeux coquins que nous pouvions pratiquer dans les douches. Une petite branlette publique devant des spectateurs et spectatrices triés sur le volet, consentant et recherchent ce genre de scène. C’était un de mes grands plaisirs. Maintenant mon homme n’avait plus aucune honte à exhiber fièrement son sexe en érection à ceux et celles qui voulaient bien le voir dans les brumes des douches communes.
Tandis que je le branlais, il ne restait pas inactif, me caressant le sexe avant d’introduire un, deux et parfois plusieurs doigts dans mon vagin. Pour faciliter sa progression, j’avais les jambes largement ouvertes, laissant admirer à notre public les lèvres béantes.
Au plaisir de ses attouchements se mêlait celui de se faire admirer, d’avoir ce moment de gloire vis-à-vis d’autres personnes, qui elles-même faisaient leur show.
Mon côté exhibitionniste m’amena à participer à une séance de pose pour dessinateurs et peintres amateurs dans le centre. Je me présentai donc nue devant les artistes présents et je pris une première position assez timide : Les jambes rapprochées, les seins dissimulés par mes bras. Pendant que je restais immobile je me suis dit que j’étais conne de voiler ce que chacun pouvait voir tout au long de la journée dans le centre même. Je pris donc une seconde position allongée sur le flanc, présentant l’ensemble de mon corps de face, sans rien cacher de mon anatomie. Puis je me positionnais comme me le demandait le prof de dessin (le seul qui restait habillé) et je devais rester immobile pendant un certain temps. Ce n’est pas si facile que cela, bien au contraire. Le problème n’est pas dans le fait d’exposer sa nudité à une dizaine de personnes et qui vous envisagent ainsi. Non, le problème c’est de rester immobile, ce qui est très pénible et contraignant. Heureusement, après chaque séance, j’avais droit à des bains et des massages relaxants.
Hervé s’étonnait que cette situation de modèle puisse me plaire :
– Mais cela ne te gêne pas que toutes ces personnes te regardent pendant des heures, que tu sois leur chose, comme un objet.
– Non, même pour dire à vérité cela me plait bien de me montrer ainsi à eux. C’est mon côté exhibitionniste que tu apprécies tant.
– D’accord, mais il doit y en avoir qui bandent en te regardant.
– D’une part, devant garder le visage d’un seul côté, je ne vois pas tous les sexes, mais il est vrai que j’ai remarqué un jeune homme qui ne semble pas insensible à mes charmes. Il n’est pas en érection, mais son sexe est gonflé. A mon avis il a un peu de mal à se contrôler. Ça ne te gêne pas mon chéri qu’un autre homme que toi bande pour moi ?
– Si je ne voulais pas qu’on te voit nue, je ne serais pas ici et je ne serais même pas avec toi. Moi je sais que je ne pourrais pas me retenir. Devoir envisager une beauté comme toi et garder mon self-control, sans pouvoir détourner le regard, ce serait un véritable supplice.
– Merci pour le compliment mon chéri. Mais il y a une grande différence. Tu baises avec moi, tandis que lui ne baise pas avec moi. Je suis pour toi, non seulement une femme naturiste, mais aussi ta partenaire sexuelle… ce qui fait toute la différence. Enfin, vois-tu, tu es plus homme que naturiste sur ce coup là, et ton vieux réflexe masculin qui associe belle femme à sexualité reste encore très présent à ton esprit.
– Tu ne vas me dire que mon sexe te déplait, que ma façon de te désirer ne te fait pas plaisir ?
– Tu sais très bien que je ne veux pas dire cela, elle est belle ta verge, surtout lorsqu’il se déploie et me fait beaucoup de bien. Mais tu n’es pas encore capable de la contrôler intégralement. D’ailleurs, la voilà qui fait des siennes…
– Tu m’excites grave ma chérie.
Nous nous sommes isolés dans un endroit discret pour nous ébattre sans regagner la caravane. J’aimais beaucoup lorsque mon homme me prenait en pleine nature. La plus part du temps c’est moi qui prenais les choses en main. Il se couchait sur le dos, je le branlais un peu et pratiquais quelques coups de langue bien ajustés sur son sexe déjà bien émoussé et il ne me restait plus qu’à m’empaler dessus. Par des mouvements du bassin il essayait de trouver le rythme, mais c’est surtout moi en montant et descendant sur sa tige qui imposait le bon tempo.
Hervé n’était jamais bien long à éjaculer en moi.
Particulièrement là fois où nous avons aperçu à quelques mètres de nous une toute jeune fille (elle n’avait pas 18 ans) qui se faisait sauter d’une façon sauvage par un garçon à peine plus âgé qu’elle. Le spectacle était saisissant et très excitant. Le mec se retira d’elle, enleva le préservatif qu’il portait, se branla au-dessus de la fille avant d’éjaculer sur sa face. Nous nous sommes éclipsés à ce moment-là.
Mais à la réflexion, j’avais de la peine pour la fille qui n’avait pris, j’en suis persuadé, à aucun moment du plaisir dans ce rapport bestial. Le mec l’avait ramonée avec force, sans se soucier de la montée du plaisir de la fille et lorsqu’il avait éjaculé sur son visage, c’était dans un geste net d’avilissement. Il n’y avait eu aucun amour dans cette étreinte. Ce garçon se basait plus sur les films pornos qu’il avait pu voir pour baiser sa copine que sur des sentiments vrais et profonds.
Lors de notre troisième séjour dans le centre, nous étions déjà considérés comme des habitués. De plus le gérant du centre avait remarqué que nous vivions notre nudité avec gourmandise et dans le cadre parfait du naturisme familial. Lors des soirées festives, je faisais partie des rares femmes à ne porter pas plus d’habit que dans la journée. Beaucoup de femmes s’habillaient légèrement ou portaient un paréo, moi rien de tout cela. Mon homme mettait tout de même un short pour éviter toute réaction inappropriée de son sexe lors d’une danse ou d’une situation rapprochée.
Par ailleurs, personne ne pouvait ignorer, qu’une fois la porte de notre caravane fermée, nous baisions comme des castors, mais c’était dans l’intimité. J’avais beaucoup de mal à réprimer des cris de jouissance dans nos transports et d’ailleurs, je ne faisais rien pour. Ailleurs, Hervé savait se tenir et appréciait pleinement cette atmosphère de nudité franche et apaisante dans laquelle nous baignions. J’étais absolument épanouie mois aussi, oubliant la pudeur et retrouvant une certaine candeur.
Le gérant n’avait peut être pas d’aussi beau (dans le sens parfait et non pas physique) et jeunes clients que nous, pour pouvoir faire la promotion du lieu face à des naturistes novices et débutants.
Il nous demanda donc de prendre en charge et de coacher un jeune couple : Virginie et Fabien qui étaient plus jeunes que moi, elle 19 ans et lui 20 ans et novices dans leurs expériences naturistes et surtout venant pour la première fois dans un centre.
Nous nous sommes donc rendus à la caravane où ils venaient de s’installer. Ils étaient très mignons tous les deux et on les aurait pris pour plus jeunes qu’ils n’étaient véritablement. A cet instant, ils n’avaient pas encore quitté leurs vêtements, alors qu’Hervé et moi étions nus, mais sans gêne vis-à-vis d’eux.
– Ce n’est pas la première fois que nous faisons du naturisme, dit Virginie une fois que les présentations furent faites.
– Enfin, nous sommes débutants en fin de compte.
– Et puis dans un centre naturiste, c’est la première fois. J’ai réservé sur un coup de tête et je me demande si je n’ai pas fait une connerie.
– Pourquoi ? Demandais-je. Tu ne te sens pas bien ici ?
– Si, mais de voir tout le monde se balader à poil… Ça fait bizarre tout de même. Sur une plage je le conçois bien, mais là, dans tous les lieux. Je ne m’attendais pas vraiment à voir ce que nous voyons.
– Tu sais, dis-je pour la rassurer, ceci n’est pas une boîte échangiste mais un camping familial naturiste. Une sorte de Center Parc, mais où tout le monde est nu. Et comme dans naturiste, il y a nature, on vit avec elle. Vous pouvez vous promener dans les bois du domaine à pied ou à vélo. Il y a aussi des installations plus modernes comme la piscine, un restaurant, des caravanes, des chalets en bois…
– Lorsque nous avons fait du naturisme, reprit-elle, ce n’était pas pareil. Il y a quelque chose de différent ici, mais j’ai du mal à définir quoi.
– Entre nudisme et naturisme, la différence est importante. Ce ne sont pas seulement des mots qui finalement veulent dire la même chose. Si les premiers, les nudistes, font tomber le maillot simplement pour faire bronzette sur la plage ; les seconds, les naturistes, obéissent à une véritable philosophie de vie : Accord avec la nature, avec les autres et avec soi-même. La nudité en commun est le moyen de se sentir libre, au milieu d’hommes et de femmes qui partagent les mêmes aspirations. C’est initier une nouvelle relation avec la nature, connaître la pleine caresse du soleil sur sa peau, sentir l’eau glisser sur son corps. Les naturistes souhaitent promouvoir une autre forme de beauté, indépendante de l’image corporelle.
– Oui, naturellement, dit Fabien, mais je me demande si je pourrais me balader à poil comme eux.
– Moi, aussi, j’aurais du mal, rajouta Virginie.
Je les rassurais :
– Vous n’êtes bien sûr pas obligés de vous déshabiller tout le temps. En vérité, vous pouvez vous déshabiller quand vous le voulez. Il n’y a qu’autour de la piscine que l’on doit être obligatoirement nu. C’est quand-même mieux pour se baigner de ne pas avoir de maillot.
Et Hervé de renchérir :
– Les novices qui découvrent le naturisme pour la première fois sont parfois gênés durant les toutes premières heures. Mais ils s’y font très rapidement et apprennent par la suite à ne plus penser à leur apparence. Il faut tout d’abord s’accepter tel qu’on est, c’est le signe qu’on se respecte enfin. Par la suite, on ne pense même plus qu’on est nu ; cela devient naturel.
– Enfin, si on est là, c’est pour être nu, intervint Virginie qui semblait plus pragmatique que son copain.
Fabien freinait encore un peu :
– Mais c’est difficile, finalement, d’ôter ses vêtements lorsque aucune tension sexuelle ne vous y oblige. Moi lorsque je me mets nu, c’est pour prendre une douche ou faire l’amour avec ma copine. Mais là ce déshabiller gratuitement… Difficile aussi de se mettre dans la tête que le corps peut être aussi une machine animale comme les autres, qui évolue dans la nature plutôt librement.
– La nudité collective, répondis-je, permet aux gens de montrer ce qu’ils ont en eux et non pas leur paraitre dans nos sociétés de consommations. Soyons naturellement nu. Bizarrement, je suis super complexée habillée alors que nue, je ne le suis pas du tout. Je suis très habituée à cette nudité et elle ne me gêne pas du tout, même quand nous sommes entre potes. Lorsqu’on est nu dans un environnement naturiste, on est tous pareil et on ne se sent jamais jugé.
– Bon on y va. On parle avec vous qui êtes nus et nous on reste habillés.
Elle ôta sa robe et ses sous-vêtements. Bien obligé de suivre, Fabien se déshabilla, mais dans la caravane, pas devant nous. Puis il réapparut un peu gauche et gêné. Ils étaient encore plus mignon nus qu’habillés. Virginie avait une petite poitrine, mais dont les tétons étaient dressés, signe d’une certaine excitation, son ventre était légèrement rebondi mais sans trop, son fessier proéminent et sa chatte, très fournie était habilement bien taillée sur les côté laissant une bande de la largeur de quatre doigts remontant vers son nombril. Fabien était bien fait, pas très musclé, mais avec un corps harmonieux, le torse légèrement velu, le pubis très fourni ne poil, duquel surgissait une verge aux dimensions tout à fait honorables.
Je les encourageai :
– Voilà, c’est une première étape.
– On verra lorsqu’on aura à se déplacer, grommela Fabien.
Virginie regardait tout autour d’elle. Elle observait les gens qui passaient dans l’allée.
– Je suis étonnée, et heureuse, de voir des enfants et des adolescentes : Je regarde leurs seins et leurs poils naissants, je les vois avec leurs parents, avec leurs petits défauts, à tous. Je pense aux miens, mais tout compte fait je dois les accepter : Mes tout petits siens par exemple.
– Vous savez, dit Hervé, dans un centre on n’est pas exhibitionniste ni voyeur.
– Donc, ajoutais-je, si vous regardez, faites le avec discrétion.
– Oui, mais c’est très beau, dit Virginie, d’observer des corps humains, leurs disparités, leurs hétérogénéités, leurs qualités et leurs défauts.
– Je suis tout à fait d’accord avec toi. Moi aussi j’aime bien regarder les hommes ou les filles, non pas comme des proies sexuelles, mais pour la beauté du corps, comme on peut admirer un beau paysage.
– Je ne risque pas de trop regarder les filles, avoua Fabien, j’aurais trop peur de bander.
– C’est probablement la plus grande crainte que les hommes éprouvent, répondit Hervé. Toutefois, à ma connaissance, aucun homme n’a eu d’érection à sa première visite. L’effet combiné d’un environnement non-sexuel et la légère inquiétude reliée à une première visite feront passer cette préoccupation au second plan. D’ailleurs, là tu es nu avec ta copine, en face de ma copine et tu ne bandes pas. Et si tu as une érection, cela arrive à tout le monde, même à moi, pose une serviette stratégiquement, plonge dans la piscine ou tourne-toi sur le ventre, ça devrait remédier au problème. Et puis ça passe toujours.
– Et puis si tu bandes et que des gens s’en aperçoivent, ce n’est pas un drame. Du moment que tu restes discret, personne ne t’en voudra.
Virginie aussi avait ses propres préoccupations :
– Et si j’ai mes règles ?
– Tu dois faire dans le monde naturiste ce que tu fais dans le monde des textiles. De nombreuses femmes utilisent un tampon tandis que d’autres portent des shorts ou des culottes de bikinis. Les règles font partie de la vie d’une femme et les naturistes le comprennent très bien.
– Ça me fait étrange de chausser des baskets et d’être à poil. On a vu plus élégant.
– Il faut être pratique. Tu te vois marcher pieds nus sur les pierres, avec les aiguilles de pin.
– Ce qui m’a amusée, c’est des scènes banales que la nudité rend incongrues, comme tout à l’heure : « Tiens, Monsieur Dupont, ça va ? » « Oui, et vous ? » « Vous êtes là pour le week-end ? » « Et les enfants, ils font quoi cet après-midi ? » « Du vélo. »
Virginie me raconta son histoire depuis sa rencontre avec Fabien jusqu’à sa venue dans ce centre naturiste :
« J’ai connu Fabien sur les bans du lycée à 16 ans et j’ai tout de suite flashé sur lui : C’était mon rayon de soleil quotidien. On a eu envie de se mettre ensemble très vite, mais mes parents ne voyaient pas d’un bon œil cette relation. Ils voulaient que je me consacre à mes études. Alors pour s’aimer ce n’était pas facile. Nous avons fait l’amour la première fois chez lui, mais le champ n’était pas toujours libre entre ses parents, pas plus libéraux que les miens, et ses frères et sœurs. Heureusement, il avait un copain qui parfois nous laissait pendant quelques heures son studio.
Nous passions tout de même nos vacances ensemble. C’était toujours avec des copains et copines. Là, pour la première fois, j’ai fait du topless, non par envie mais surtout pour ne pas paraître cruche vis-à-vis des autres filles. Cela me complexait pas mal. J’ai de tous petits nichons et par rapport aux autres nanas, c’était encore plus flagrant. Cela m’a tout de même permis d’être moins pudique, d’accepter le regard des autres sur mon corps.
Lorsque j’ai eu 18 ans, j’avais mon bac en poche et un premier boulot. Rien ne me retenait chez mes parents. J’étais prête à tout tenter avec Fabien. On a pris un studio et nous avons vécu ensemble sans avoir rien à ne demander à personne.
Lors de nos premières vacances en véritable couple, sans copain ni copine, nous avons eu l’occasion de nous baigner au bord d’une rivière. Le coin était désert et nous étions à l’abri des regards. J’ai tout de suite quitté le haut du maillot. Fabien regarda ma poitrine libérée et me dit :
– Tu n’enlèves pas le bas ?
– Ça ne va pas non ?
– On est seuls ici, personne ne te voit. Tu peux te mettre nue sans risque. Regarde, moi, je n’hésite pas.
Il ôta son caleçon dévoilant sa queue qui commençait à se dresser. Voyant cela je lui ai dit :
– Cela t’excite. Ok, va pour le bas. Mais je te préviens, il est hors de question que tu me baises en pleine nature.
Nous avons bronzé nus, à l’abri des regards mais nus en plein nature et nous avons été agréablement surpris par cette expérience. C’était génial un super moment, une sensation de bien-être et de liberté très agréable. Finalement j’avais hâte de recommencer. Pourtant, j’étais torturée par de troublantes interrogations : Comment font ces gens pour marcher en baskets les fesses à l’air dans une pinède sans se sentir idiot ? Comment se baissent-ils pour remettre leur lacet sans se sentir obscène ? Et comment font-ils, surtout, pour parler avec naturel à la personne en face d’eux sans regarder la taille de ses seins, les fossettes de ses fesses et surtout le mat entre ses jambes pour les hommes ou la foufoune pour les nanas ? Et puis j’avais des idées préconçues : Que la beauté du corps est sublimée parce qu’on cache et ce qu’on dévoile petit à petit, et certainement pas par ces bêtes corps nus exposés aux regards.
Fabien se déplace souvent à l’étranger pour son boulot et une fois, il devait rester une semaine en Allemagne, il m’a proposé de l’accompagner. Nous voulions prendre un après-midi détente et de nous rendre dans un centre thermal. Mon homme était partant, mais moi je n’avais pas compris que dans le centre thermal, le sauna, les bains, les massages… tout cela était naturiste.
A notre arrivée je me suis trouvée devant le fait accompli. J’étais un peu hésitante, mais je ne voulais pas faire demi-tour, je me disais que j’étais avec mon amoureux et que je devais le suivre en tout.
Arrivée au hammam, je n’ai pas réfléchi : Vite les vêtements dans les casiers, déshabillage. Me voilà nue ! Un peu gênée sur le coup d’être ainsi nue devant des hommes et des femmes. Mais ce n’a pas duré, car ils étaient nus comme moi. Soudain je me suis retrouvée dans un autre monde, mais dans lequel je me sentais bien : Je sentais l’air et l’eau sur ma peau, toute ma peau, mais aussi sur mes seins et même sur mes muqueuses.
Après le hammam, nous nous baignons et c’est le bonheur de sentir l’eau fraîche sur ma peau nue : C’est comme un bain de minuit.
Lorsque je suis sortie, je savais que nous allions revenir dans un tel endroit et que pour les vacances suivantes, nous irions sur des plages naturistes.
Fabien avait très envie de faire du naturisme, du vrai, avec d’autres personnes, moi également. Cependant, nous ne savions pas comment nous allions réagir. Nous craignions toujours que ce soit des gens qui se montraient tout nu et se reluquaient en coin.
Fabien avait un copain qui faisait du naturisme et il nous a expliqué ce qu’était le naturisme et que pour lui c’était un rapport aux sensations de son propre corps, quelque chose de plus spirituel.
Au mois de mai, on est parti dans une location du côté de la méditerranée pendant quelques jours. Ainsi nous avions le choix des plages, si ça se passait mal sur les plages naturistes, nous pouvions retourner sur celles qui étaient textiles. Le lendemain de notre arrivée, nous décidâmes qu’il était temps de s’ouvrir au monde naturiste. Je m’attendais à une de ces plages blindées de monde ou tous les gens se baladent en pendouillant de partout… Mais on est allé dans une petite crique. On était presque seuls. Quand je me suis mise nue les sensations que j’avais déjà ressenties en Allemagne furent décuplées : le soleil sur ma peau, sa chaleur. La sensation de l’eau qui épousait pleinement chaque centimètre de peau. Le vent qui m’effleurait. J’ai senti que je me reconnectais à quelque chose de très intérieur, de très intime, et que j’étais heureuse de partager ce sentiment avec celui que j’aimais. Et lorsque la plage s’est un peu remplie (ce n’était pas la foule) que tous se mettaient nue, tous mes aprioris avaient disparu. Je m’étais acclimatée.
On est revenu à cet endroit tous les jours.
Un soir, volontairement, on est resté presque jusqu’à la tomber de la nuit. J’ai dit à Fabien :
– J’ai envie d’un bain de minuit.
Mais j’avais une idée derrière la tête. Je voulais ce bain de minuit, mais surtout, réaliser un fantasme qui s’était développé dans mon esprit : faire l’amour sur cette plage avec mon homme sans aucune limite, en osmose avec le ciel étoilé. Dans l’eau déjà, j’ai commencé à le frôler, à lui prodiguer des caresses qu’il me rendit. Lorsque nous sommes sortis des flots, il était déjà en érection. Je voulais prendre les choses en main… c’est le moment de le dire, car je l’ai pris sa queue dressée et l’ai guidé ainsi vers l’arrière de la plage, je l’ai allongé sur le sol et je me suis empalée sur lui…
Enfin, je ne vais pas te donner tous les détails. Simplement te dire que j’ai pris un pied sensationnel à faire l’amour ainsi en extérieur.
Pour l’été, j’ai voulu passer une nouvelle étape : Le centre naturiste. Fabien a essayé de me freiner, mais j’ai tenu bon.
Et nous voilà nous y sommes. »
Je remerciai Virginie de s’être confiée ainsi à moi, mais ma curiosité m’amena à lui poser quelques questions :
– Fabien est le seul homme que tu as connu ?
– Oui. Il a pris ma virginité lorsque j’avais 16 ans et 3 ans après, je l’aime toujours autant… Même plus, un peu plus chaque jour.
– Et pour lui, tu es la seule fille qu’il ait connu.
– Non. Je ne sais pas tous les détails et d’ailleurs je ne veux pas les savoir, ça me rend un peu jalouse. Je sais c’est con, mais c’est comme ça. Je sais seulement que sa première fois, ça a été avec une amie de sa mère, qui lui a appris pas mal de choses l’année de ses 16 ans. Elle en avait 40. Pendant un mois, durant l’été elle l’a déniaisé et lui a appris à faire l’amour et à contenter une femme.
– Et, il te contente ?
– C’est un amant magnifique. Bien-sûr je n’ai pas de comparaison, mais je ne pense pas qu’un homme puisse me donner autant de plaisir que lui. On nous a dit qu’on était trop jeune pour que notre couple tienne. Qu’en penses-tu Elodie ?
– La durée d’un couple ne dépend pas que de l’âge auquel vous vous êtes connus. Le ciment d’un couple c’est plein de choses : Etre complémentaire l’un de l’autre plutôt qu’identique, avoir son petit jardin secret et le préserver, avoir des centres d’intérêt et des aspirations communes et bien sûr s’aimer. Le sexe a aussi beaucoup d’importance, surtout lorsqu’on est jeune. Si vous trouvez tous les deux un grand bonheur sexuel, votre couple n’en sera que plus fort et plus durable.
– Chaque jour, je m’efforce de redonner plus de piment à nos ébats pour que Fabien ne se lasse pas de moi.
– Tu n’as pas connu d’autres hommes, mais as-tu fait l’amour avec une femme.
– Beurk ! Je ne suis pas gouine.
– Il ne s’agit pas de cela, tu peux très bien aimer les hommes et parfois apprécier des caresses avec une femme.
– Tu es ?…
– Il m’arrive en effet, avec des copines de partager des moments intimes très agréables, car certaines caresses, seules les femmes peuvent les donner. Elles connaissent leur corps et donc celui des autres filles. Mais il n’en demeure pas moins que je ne pourrais me passer d’un homme.
Si Virginie m’avait demandé de l’initier sur les voies du saphisme, je n’aurais pas dit non. Elle était très mignonne et me plaisait beaucoup. Mais ce ne fut pas le cas et ne voulant pas la brusquer ou l’effaroucher, je décidais de ne plus aborder ce sujet.
Au cours de ce même séjour, je m’aperçus que la jeune fille qui tenait la caisse de l’épicerie du centre naturiste était, à son heure de pose, toute nue à l’ombre d’un arbre en lisant un magasine, à proximité d’un des terrains de sport, donc dans l’un des endroits les plus en vue. Cela m’étonnait un peu, n’ayant jamais vu cette fille nue auparavant. Je la voyais arriver habillée, réapparaitre avec une tenue de travail et lorsqu’elle repartait idem. Je suis curieuse par nature et je m’enquis de ce changement de comportement de sa part : était-elle devenue naturiste au contact des naturistes :
– C’est un peu ça, me répondit-elle, mais ça a été un long cheminement. L’école et moi, cela faisait deux. Je m’ennuyais terriblement en classe, aussi dès que j’ai pu quitter les cours, je l’ai fait. Mais j’étais sans aucun diplôme et pour trouver un emploi sans aucun diplôme ni aucune formation c’est la galère. Un petit boulot par-ci, un petit boulot par là, rien de fixe. Comme nous sommes dans le Sud, j’arrivais à m’en sortir avec des emplois saisonniers. Mais c’est toujours assez physique et des problèmes de santé m’obligèrent à ne plus pouvoir faire la cueillette des fruits ou les vendanges. C’est alors que c’est présenté à moi un poste saisonnier dans ce centre de naturisme en tant que caissière dans la petite supérette. Je suis chargée de remplir les rayons, d’aider les clients qui cherchent des produits qu’ils ne trouvent pas, bref le poste qui pourrait être enviable pour beaucoup de filles dans mon cas. Enfin même plus enviable que dans des grands supermarchés.
– C’est vrai, l’approuvais-je, que dans les grandes surfaces les filles restent plantées derrière une caisse à faire défiler des articles avec des horaires qui changent tout le temps. La plupart du temps elles sont à mi-temps.
– Moi aussi je suis à mi-temps, mais à cette différence qu’elles, c’est des demi-journées, moi c’est six mois de travail, six mois de chômage… Où je peux parfois retrouver des petits boulots qui font l’appoint.
Lorsque j’ai su où se trouvait le travail, j’ai tout de suite pensé que c’était le centre naturiste de la région, il n’y avait pas d’erreur possible, j’ai beaucoup hésité. Je n’étais pas du tout attirée par le naturisme. Je ne me disais même pas, « jamais je ne me mettrais nue comme tous ces gens sur des plages où dans ce centre ». J’en connaissais l’existence, comme tout le monde, pour moi c’était tellement loin de ma façon de penser que je n’y avais jamais songé. Avant d’accepter, je me suis posée beaucoup de questions. Alors, j’ai rencontré le responsable du centre qui m’a reçue… Nu. J’étais assez mal à l’aise, mais son attitude n’avait rien d’agressive. Je me demandais notamment si je devais être nue à mon poste, chose qui aurait été rédhibitoire pour moi. Il m’a rassurée sur ce point, m’indiquant que le droit du travail interdit d’obliger une personne à porter telle ou telle tenue pour travailler et encore moins à être nu. J’ai même un casier pour me changer quand j’arrive le matin et quand je parts le soir.
– Ça a dû te rassurer.
– Mais mes inquiétudes restaient présentes : A la caisse, j’allais être à parfaite hauteur pour envisager, volontairement ou non, les bites et les foufounes de mes clients. Je ne savais rien du monde naturiste et je me disais que si le patron avait été très correct avec moi, ce ne serait peu-être pas le cas de certains clients. Ils allaient peut-être vouloir certaines choses de moi. Imagine, tu es accroupie pour remettre un produit sur une étagère du bas, tu es à parfaite hauteur pour faire une pipe à un mec ou un cunnilingus à une fille. C’est ce que je croyais, je pensais que ces gens qui se mettaient à poil ensemble étaient soit de voyeurs, soit des exhibitionnistes, soit des obsédés sexuels.
Puis, je me suis dite que ce travail, il fallait vraiment que je l’ai et que comme il y avait une période d’essai, je pourrais toujours démissionner si les choses m’apparaissaient impossibles à surmonter. Heureusement que je n’avais pas de petit copain à l’époque, car je suis persuadée qu’il n’aurait jamais accepté que je vienne travailler ici. D’ailleurs je ne crie pas sur tous les toits que je suis caissière au centre naturiste.
– Tu as peur que les gens ne l’acceptent pas ?
– Même mes parents ne le savent pas. Je leur ai simplement dit que je travaillais l’été en tant que caissière dans une petite supérette.
– Et alors ça s’est bien passé ton travail ?
– C’est vrai que la première fois ça m’a fait vraiment drôle : un couple de petits vieux, la peau bien ridée se sont présentés. Je n’osais pas regarder l’homme, alors je restais tête baissée sur les articles. Mais après, j’ai levé les yeux et je m’efforçais de regarder le visage de la femme. Mais à chaque fois que je baissais la tête, je voyais en gros plan sa poitrine tombante et sa foufoune. Comme elle n’était pas très fournie, j’ai nettement distingué son sexe. Elle a vu que j’étais un peu troublée, mais n’a rien dit. Je n’ai pas osé trop regarder l’homme. La dame a vu que j’étais un peu troublée. Elle m’a demandé très gentiment, si sa nudité me gênait. J’ai bafouillé que non, mais que c’était ma première journée et qu’il fallait que je m’habitue. Elle m’a dit que si c’était trop difficile pour moi, je pouvais très bien demander à ce que les gens mettent un paréo, selon elle, personne ne s’en offusquerait.
– Je ne suis pas persuadée que cela aurait été bien vu. Si tu commences à interdire aux gens d’être nu dans un centre naturiste, cela risquerait de coincer.
– C’est bien ce que je me suis dit. Par la suite je me suis aperçue que beaucoup de clients venaient habillés dans la supérette. Parfois qu’une culotte : Au moins je n’ai pas les sexes à hauteur du regard. Pour ceux qui viennent totalement nu, je n’ai jamais demandé à ce qu’ils cachent « ce sexe que je ne saurais voir » et bien m’en a pris, sinon aujourd’hui encore j’en serais au même point. Là j’ai pu à loisir mettre en pratique mes cours d’anatomie féminine sur une personne autre que moi, le clitoris, les lèvres… Et masculine avec la verge et les testicules. Avec le temps, la nudité de mes clients, même complète, m’est devenue familière et naturelle.
– Tu vois, ce ne sont pas des obsédés sexuels comme tu le redoutais. Tu n’as jamais eu de problème ?
– C’est vrai. Quand je remets des affaires dans le rayon du bas, je n’ai jamais eu les problèmes que j’évoquais. Les gens attendaient que j’aie fini pour s’approcher et prendre le produit qui les intéressait au-dessus de moi. A si un jour, une nana de 30/35 ans environ, elle m’a demandé de lui attraper la boite qui se trouvait au-dessus du rayon que je remplissais. J’ai relevé la tête naturellement et je me suis retrouvée nez-à-nez, si je puis dire, avec à quelques centimètres de mon visage, un sexe totalement épilé, la fille ayant les jambes écartées, on voyait nettement l’ouverture des lèvres et en plus elle portait un piercing. Je crois qu’elle l’a fait délibérément. Heureusement que ce n’était pas le premier jour, sinon j’aurais certainement pris mes jambes à mon cou.
Non, ça se passe toujours très bien, les clients sont toujours très gentils, l’ambiance est très détendue, pratiquement pas de râleurs. Les gens sont en vacances, j’ai compris qu’ils aiment vivres librement nu mais qu’il n’y a rien de sexuel dans leur comportement. Je n’ai jamais eu un geste déplacé depuis trois ans que je bosse ici. Oui c’est finalement un job en or et je suis bien contente de l’avoir.
– Mais comment en es-tu arrivée à devenir naturiste comme nous tous, lui demandais-je, avant, on ne te voyait jamais de l’autre côté de la barrière ?
– Au début, sitôt libre, je quittais le centre. Je rentrais même chez moi pour déjeuner entre 13 et 15 heures. Une demi-heure aller, une demi-heure retours, plus le prix de l’essence, c’était la grosse galère. Puis, pour ne pas perdre de temps, j’ai pris mon repas dans le centre. De toute façon, je voyais des bites et des foufounes toute la journée, en voir un peu plus ou un peu moins, c’était devenu la routine. Je me mettais dans un coin discret tout en restant habillée. De toute façon la nudité n’est obligatoire qu’à la piscine, donc personne ne m’a jamais rien dit, même si en réalité tout le monde déambule à poil. Et je me suis dit qu’il fallait que j’essaie, qu’il ne fallait pas que je meure idiote. Un jour qu’il y avait très peu de monde à la piscine, j’ai franchi le pas. Je ne dis pas que ça été facile. J’ai enlevé ma robe sous laquelle je portais un maillot de bain. Je l’ai ôté rapidement et j’ai tout de suite plongé dans l’eau : « Ainsi s’ils regardent, ils ne verront rien ! ». J’ai justement observé pour voir ceux qui voulaient se rincer l’œil : Personne ne me regardait. En fait, c’était moi la voyeuse qui regardais les autres baigneurs, notamment les mecs, pour voir s’il n’y en avait pas qui bandaient, mais non, aucun. Et puis de nager ainsi, sans maillot, c’était agréable. Toutes mes inhibitions ont disparu en quelques minutes. Tant et si bien que je suis sortie de l’eau sans gêne, je me suis étendue sur ma serviette de bains tout d’abord sur le ventre et puis je me suis dite que c’était vraiment trop bête, alors je me suis mise sur le dos, pour profiter du soleil : Que du bonheur.
« Dans un premier temps quand je quittais la piscine (ou tout autre lieu du centre où j’avais passé l’heure du déjeuner nue, je me rhabillais pour retourner à la boutique, où je me changeais. Mais maintenant, pour la pause déjeuner, je ferme le magasin, je range mes habits dans mon casier et je parts manger nue. C’est venu petit à petit mais aujourd’hui, j’apprécie beaucoup la nudité.
– Et maintenant tu as un petit copain qui accepte que tu travailles ici ?
– Oui, en fait je l’ai connu ici. Il n’était pas vacancier mais s’occupait de l’entretien courant dans le centre. Lui il était habillé tout le temps, il valait mieux d’ailleurs s’il voulait éviter de perdre une partie de sa virilité avec tout ce qu’il maniait comme outillage. Maintenant il a trouvé un poste fixe chez un maçon de la région, mais il sait où je travaille et ne trouve rien à y redire. A dire vrai, je me demande si ça ne l’excite pas un peu de savoir que je vois plein de femmes et d’hommes à poil toute la journée.
– Et tu lui as dit que tu te déshabillais pendant ta pause du déjeuner ?
– Je ne pouvais pas faire autrement. J’ai commencé en fin de saison l’année dernière, cela ne l’a pas choqué et cela ne le gêne pas que d’autres me voient. Il a même été ravi. Là encore je crois que ça l’excitait encore plus. J’ai du mal à comprendre ça, mais ça lui plait que je m’« exhibe », c’est le terme qu’il utilise, devant des hommes.
– Malgré son poste ici, il n’est pas naturiste dans l’âme s’il dit cela.
– Oui, je ne sais même pas s’il voudrait faire du naturisme. Enfin, il ne s’en est jamais ouvert. Il ne s’est jamais mis nu ici dans le centre. En fait je ne sais pas si nous sommes des véritables naturistes.
– Lui ne semble pas l’être, mais toi tu l’es véritablement.
– Par nécessité et par occasion. Si je partais en vacances, je ne sais vraiment pas si je choisirais une destination naturiste.
Proposée par CAVAL